LE PREMIER MIRACLE DE JESUS

Jean 2 : 1-11
Je vous invite à ouvrir s’il vous plait vos Bibles nous allons encore nous lever dans la présence du Seigneur pour lire le récit de miracle tiré de l’Évangile de Jean 2 : 1-11. Nous prions dans notre cœur que le Saint-Esprit nous aide parce que vraiment on a besoin de Lui pour comprendre et pour s’ouvrir aussi à cette parole. Il est déjà à l’œuvre nous le croyons.
« 1 Or le troisième jour il y eut des noces à Cana en Galilée, la Mère de Jésus était là. 2 Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. 3 Comme le vin venait à manquer, La Mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » 4 Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore venue ». 5 Sa Mère dit aux serviteurs : « faites tout ce qu’il vous dira ». 6 Or, il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des juifs et contenant chacune une centaine de litres. 7 Jésus leur dit : « Remplissez d’eau ces jarres ». Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8 « Puisez maintenant » leur dit-il « et apportez-en à l’organisateur du repas ». Et ils lui en apportèrent. 9 L’organisateur du repas goutta l’eau changée en vin, ne sachant pas d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisés l’eau, le savaient bien, il appela le marié 10 et lui dit : « tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; mais toi tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ». 11 Tel fut à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. » Amen
En ce dimanche, ce récit du miracle pour Jean signe que Jésus est réellement le Fils de Dieu. Ce récit puissant de l’eau changé en vin, qui est connu pratiquement de tous, nous invite ce matin à croire que Jésus est le Messie et qu’Il répond aux requêtes qui Lui sont adressées avec foi. Ce signe, ce premier signe de Jésus à Cana est un appel, une exhortation à croire que Jésus est le Messie et qu’Il répond aux requêtes qui lui sont adressées avec foi. Nous croyons cette vérité, et nous l’acceptons ce matin, parce que ce premier miracle est une introduction aux autres miracles de Christ.
Nous avons donc là, dans ce récit, d’abord une présentation du contexte, le décor est posé avec le verset 1 et 2 : Le miracle à Cana « Le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée ». Donc il y a rien là de particulier. Et ce qui doit nous interpellé déjà c’est que c’est au moment où les gens sont en joie, en fête, que Jean et le Seigneur vont situer leur manifestation de la gloire de Dieu. Le premier miracle de Jésus lorsqu’Il commence Son œuvre c’est donc à Cana, trois jours après que Philippe et Nathanaël furent venu auprès de Jésus pour s’attacher à Lui. Jésus et ses nouveaux disciples vont se joindre aux futurs mariés pour y assister, mais aussi pour y apporter une présence ineffable, une présence incroyable, une présence qui change tout.
Donc « le troisième jour il y eut des noces à Cana en Galilée. La Mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples ». Alors nous bénissons Dieu parce que Jésus avait quelques disciples. Et par rapport au chapitre 1 et au chapitre 2, particulièrement le chapitre 1, les disciples présents aux noces étaient André et Pierre, Philippe, Nathanaël ou Barthelemy et Jean bien-sûr, qui était témoin de ce miracle et qui nous partage en tant que témoin oculaire de ce que Jésus a fait. Mais le Maître de la vie commence là à Cana, une petite ville où on a l’impression que ce n’est pas si important – et c’est vrai qu’il y a des lieux qui ne sont pas importants à moins qu’il s’y passe quelque chose de vraiment important. Et à Cana il va se passer quelque chose de très important : Jésus commence son ministère, Jésus sort de l’ombre et Jésus va révéler sa divinité. Il va révéler qu’il est réellement le Dieu vivant et vrai.
J’aimerai attirer votre attention sur quatre paroles dans ce récit du miracle, et vous rappeler que ce récit de miracle rapporté par Jean, est raconté pour révéler à travers ce qu’il fait et ce qu’il dit , qui est Jésus. Donc comme tous les miracles que nous avons dans la Bible, comme tous les miracles que les uns et les autres ont pu expérimenter, vivre par la grâce de Dieu, les miracles ont pour but non pas de mieux satisfaire d’abord physiquement ou moralement, mais les miracles ont pour but de nous montrer Celui qui fait des miracles, de nous conduire vers Celui qui accomplit ces choses, c’est-à-dire le Christ. Donc dans les miracles que vous lisez dans le Nouveau Testament dans la Bible même dans l’Ancien Testament, tous ces miracles n’ont pas pour but avant tout de nous faire du bien. Mais nous bénissons Dieu pour le bien qu’Il nous accorde. Mais les miracles sont là pour nous révéler l’identité de Jésus Christ, pour répondre à cette question : « qui est-il ? ». La réponse est simple : « il est le Fils de Dieu, Jésus Christ est Dieu. »
Alors c’est à Cana, aux noces que nous allons entendre quatre paroles que j’aimerai dégager de ce récit.
1. La parole d’information
La première parole est une parole d’information verset 3. Et cette première parole vient donc de Marie, Mère de Jésus. « Comme le vin venait à manquer, – nous dit le verset 3 – La Mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » ». Tout commence donc par le fait que Marie signale à son Fils qu’ils n’ont plus de vin. Alors il aurait été humiliant pour l’hôte et les familles des mariés de manquer de vin. Mais nous savons que l’Évangile de Jean n’est pas là simplement pour nous montrer un besoin apparent. Mais cet Évangile veut nous amener beaucoup plus loin, à nous interroger et à connaitre la personne bénie de Jésus Christ. Donc ce manque de vin est en quelque sorte comme dans un film ce qui va déclencher la manifestation de Dieu. Il s’agit donc d’être conscient d’un besoin. Et ce besoin est simple, ce besoin est naturel : Nous sommes donc aux noces et là « Ils n’ont plus de vin. » Cette parole n’est pas neutre. Et est-elle parole de confiance ou parole justement de confidence ? Mais c’est Marie, qui gardait toutes ses choses dans son cœur et qui savait que son Fils n’était pas comme les autres enfants, qui va donc interpeller son Fils Jésus Christ et lui dire « Ils n’ont plus de vin. ».
Le manque de vin était donc le manque apparent. Mais le manque réel inscrit dans le récit est l’identité non encore dévoilé de Jésus. Derrière ce besoin va se manifester, va se rendre donc visible le Christ qui est pour beaucoup un homme ordinaire. Il l’était dans le sens où Jésus Christ était 100% homme, mais nous savons aussi que Jésus Christ était 100% Dieu. Il a donc fallu un besoin naturel pour que nous arrivions à cette deuxième parole que nous avons au verset 4.

2. La Réponse curieuse
La deuxième parole qui est une réponse apparemment curieuse de Jésus à sa Mère. « Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme? Mon heure n’est pas encore venue » ».
« Que me veux-tu, femme ? » Jésus s’adresse à sa Mère, « Mon heure n’est pas encore venue » mon heure n’est pas encore venu. Dans une autre traduction « Quoi à moi et à toi ? » parce que l’expression ‘quoi à moi et à toi’ reprend une formule hébraïque courant dans l’Ancien Testament. Comprenez-moi bien que Jésus ne manque pas de respect à sa Mère. Mais, c’est un langage courant qu’on trouve dans l’Ancien Testament pour marquer la rupture, pour marquer la distance. Jésus est entrain de dire à sa Mère : « Femme qui y a t’il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore arrivé. Ce n’est pas encore à toi, ce n’est pas à toi de me dicter ma conduite. Ce n’est pas à toi d’imposer ta volonté dans l’heure que Dieu a prédestiné, a destiné pour mon ministère, ma mort et ma résurrection. Non ! Mon heure n’est pas encore arrivé, donc personne ne peut m’imposer quoi que ce soit. Avec tout le respect que je te dois, soit simplement à ta place »
« Femme, n’est-elle pas encore là mon heure ? » En début de phrase justement, femme n’est pas un terme de mépris mais un terme noble et élogieux. Donc que les jeunes d’ici ne puissent pas prendre ce prétexte pour dire à leurs parents ou à leurs mamans femme. Non ! Maman c’est maman, Papa c’est papa.
Jésus donc ne manque pas de respect. Mais nous savons que dans l’Évangile selon Jean, l’heure de Jésus n’est pas le moment où le Maître va accomplir son premier miracle, mais la réalité de la passion de la mort et de la résurrection. L’heure selon Jean c’est l’heure de la mort de Jésus. L’heure selon Jean c’est l’heure de la glorification de Jésus Christ. Et nous savons que cette heure n’est pas arrivée, mais nous savons que cette heure commence au moment où Jésus va accomplir ce miracle. Alors Marie n’est pas du tout déçue puisqu’en entendant ces paroles, nous dit le texte, « Après avoir entendu cela sa Mère dit aux serviteurs « faites tout ce qu’il vous dira » ». Quelle femme ! Elle n’est pas du tout vexée. Elle aurait pu très bien mal réagir, mais au contraire elle est vraiment pleine de foi. C’est la même Marie lorsque l’ange va la visiter elle dira « qu’il me soit fait selon ta parole ». Et Marie accepte la séparation ; on ne la retrouvera qu’à la fin de cet Évangile au chapitre 19 : 25, c’est-à-dire au pied de la croix.
Mais « Sa Mère dit aux serviteurs : « faites tout ce qu’il vous dira » ». Quand tout secours a fait défaut, alors vient l’heure du Christ. Malgré le refus comme écrira Luther, malgré le refus apparent, elle conserve l’assurance que sa demande sera satisfaite dans le temps convenable, c’est pour cela qu’elle dit « faites ce qu’il vous dira ; faites tout ce qu’il vous dira ».

3. Le vouloir de Jésus
La troisième parole exprime le vouloir de Jésus verset 6 et 7 : « 6 Or, il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des juifs et contenant chacune une centaine de litres. 7 Jésus leur dit » – alors que Marie vient de dire aux serviteurs faites tout ce qu’il vous dira. Et on voit bien là la confiance de Marie parce que Marie remet tout dans les mains du Fils et accepte sa condition. Et Jésus prend autorité et réagit. « Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau ces jarres ». Et ils les remplirent jusqu’au bord. ». J’attire votre attention que le premier ordre donné aux serviteurs est suivi d’une réalisation immédiate : « « Remplissez d’eau ces jarres ». Et ils les remplirent jusqu’au bord ».
Personne ne sait ce qui se passe dans ces jarres. Tout le monde entend la parole du Maître suite à un besoin naturel, à un manque : ils n’ont plus de vin. Jésus parle, et il dit des choses simples. Il ne dit pas au nom du Père, du Fils ou du Saint Esprit, non ! Il dit simplement aux serviteurs « « Remplissez d’eau ces jarres » ». Et eux, ils n’ont pas discutés, ils n’ont pas réfléchis, ils n’ont pas contredis le Maître. Le texte le dit clairement « Et ils remplirent jusqu’au bord ». Alors arrive la quatrième parole qui est en fait au cœur du combat.
4. Maintenant
Verset 8 : « « Puiser maintenant » leur dit-il « et apportez en à l’organisateur du repas ». Et ils lui en apportèrent ». « Puiser maintenant » dit-Jésus. Les termes sont très clairs : « mon heure n’est pas encore arrivé. Mais maintenant, mon heure c’est maintenant. Maintenant je dis aux serviteurs remplissez d’eau ces jarres. Maintenant je dis aux serviteurs puisez maintenant et apportez en à l’organisateur du repas. Cette parole vient de Jésus. Mon heure c’est maintenant, à cet instant. « Portez ! » et ils portèrent donc cette eau changée en vin. Le Seigneur est celui qui parle. Il est le héros de notre histoire. Une parole simple mais cette parole agit. C’est-à-dire cette parole qui fait ce qu’elle dit. Cette parole qui crée là où il n’y a rien. Et tout de suite nous sommes ramenés au premier chapitre de la Bible, Genèse 1 « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Et Dieu dit dans le chaos que la lumière soit et la lumière fut ». Là il n’y avait rien, le chaos.
Jésus parle et il ne dit rien d’extraordinaire. Mais il est celui qui accomplit des choses extraordinaires. « « Remplissez d’eau ces jarres » Et ils remplirent jusqu’au bord. » Maintenant puiser, et apportez en à l’organisateur du repas » ». La parole de Dieu est créatrice. Cette parole réagit. Cette parole accomplit quelque chose. Elle sort avec puissance de Jésus lui-même. Et cette parole crée l’événement. Paroles créatrice qui agit parce qu’elle dit : « Dieu parle et cela s’accomplie. Dieu dit et cela se réalise ». Et nous sommes là, étonnés parce que nous n’avons aucune explication, aucune démonstration de ce premier miracle. Tout est lié dans la parole du Maître. Tout repose sur l’autorité de celui qui parle. Mais tout se manifeste et tout se réalise parce que les serviteurs obéissent aux paroles du Maître.
Le verset 9-11 nous dit « 9 L’organisateur du repas goutta l’eau changée en vin, ne sachant pas d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisés l’eau, le savaient bien, il appela le marié 10 et lui dit : « tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; mais toi tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ». 11 Tel fut à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. »
Nous avons là, la conclusion magnifique de ce récit : ce jour-là il manifesta sa gloire et ses disciples crurent… j’attire votre attention sur l’expression grecque s, sur cette proposition. Le s en grecque c’est vers, c’est la direction, c’est l’orientation, c’est le sens qui nous donne d’aller vers. Si vous allez par exemple à Athènes en Grèce, comme j’ai eu l’occasion d’y aller, vous trouverez des panneaux avec un s, avec un post marquant la direction. C’est-à-dire pour dire que je vais par exemple à Marseille, ça se rapproche de Marseille, ou S Marseille. Ces deux propositions peuvent être utilisées et dans le grecque le mot qui est utilisé c’est S. et ce S est très important parce que cette expression traduit la démarche dynamique du croyant en direction de la personne de Jésus Christ.
Ce miracle va créer un mouvement sans précédent, « Ses disciples crurent vers lui ». Je fais exprès justement d’aller dans ce sens, alors que la version que nous venons de lire « ses disciples crurent en lui », d’accord, en Jésus. Mais cela ne montre pas le sens, la direction. C’est-à-dire quand on prend cette direction-là, on va vers Jésus on ne va pas vers quelqu’un d’autre, on croit en Jésus mais on ne croit pas en quelqu’un d’autre, on accepte Jésus et ses commandements mais on n’accepte pas les autres commandements des autres dieux. Donc ses disciples qui avaient déjà cru en lui, qui avaient décidé de le suivre, vont donc approfondir leur foi en croyant davantage en lui. Ils ont cru en lui « ses disciples crurent vers lui ». Donc c’est une foi qui va en s’approfondissant. Le disciple n’est pas simplement celui qui commence et qui marche pendant deux kilomètres et qui s’arrêté, non ! Le disciple croit et croit encore et encore et encore. Et plus il avance, plus sa relation avec Dieu s’approfondit, et il continue à connaître davantage le Christ. Même dans ses attentes légitimes Jésus démontre sa gloire.

Un manque de vin aux noces de Cana, c’est l’occasion pour Jésus de manifester sa gloire. Le mot manifester, va manifester signifie ici révéler clairement, démontrer clairement la gloire de Jésus. Et le mot gloire « DOXA ou δόξα » veut dire poids bien-sûr, ça veut dire valeur, ce qui est pesant, ce qui est lourd, ce qui a du poids par rapport aux autres. Dire que j’ai la gloire c’est que j’ai une réputation, j’ai un nom. Mais ce n’est pas dans ce sens qu’il faut le comprendre. Aussi, Jésus manifesta sa gloire dans le sens que Jésus a révélé publiquement pour la première fois qu’il est le Fils de Dieu. Et les disciples en voyant le miracle n’ont pas commencé à construire une chapelle, où à publier partout ce que Jésus a fait. Mais le miracle a été l’occasion d’aller davantage vers Jésus.
Et j’ai bien peur que de nos jours, alors que dans nos églises certains prédicateurs ne cessent de parler de miracle, ne cessent de parler d’une onction miraculeuse, ne cessent d’utiliser les moyens pour que les gens viennent dans leurs églises. Et que dans ces églises leurs attentes soient rencontrées, que leurs problèmes soient solutionnées. J’ai bien peur qu’on n’attire pas les gens à Jésus, mais plutôt à celui qui a le pouvoir de faire quelque chose. D’où justement dans le contexte actuel, il y a des gens qui utilisent des forces sataniques – parce que satan fait des miracles, n’en doutez pas un seul instant. Il peut donner même la guérison à quelqu’un. Je l’ai vu. Satan a la capacité de tromper. Satan a la capacité de nuire à l’œuvre de Dieu. Il est capable de beaucoup de choses parce que c’est le Prince de ce monde.
Alors les gens courent derrière ces prédicateurs. Les gens sortent des liasses de billets à n’en plus en finir pour être guérit, pour avoir le mari parfait, pour avoir l’épouse parfaite, pour avoir des enfants. Mais ils n’ont jamais rencontré le Donateur. Alors le jour où il n’y a pas de manifestations miraculeuses, le jour où il n’y a plus de miracles, ils changent d’endroit. Ils changent d’église, ils changent de prédicateur parce que en réalité ces gens cherchent à satisfaire leurs besoins, leurs attentes, au lieu de s’attendre à celui qui donne le miracle et qui bénit abondamment : le Christ. J’ai tellement sillonné en Europe et aux Etats-Unis. J’ai vu ces manifestations, des églises où le miracle est au centre. Ce sont les églises sont qui sont abondamment fréquentées. Regardons notre continent l’Afrique, c’est ce qui marche. Si vous prêchez l’Évangile de Jésus Christ crucifié, vous n’allez peut-être pas remplir la salle. Mais parlez du miracle, parlez de l’huile qui guérit, parlez du nom qui donne de l’argent, parlez du nom qui chasse les démons dans les familles, parlez de ce pouvoir qui chasse le sorcier et vous trouverez toujours des gens à ne plus en finir parce qu’ils aiment ça.
Mais le miracle ne sauve personne. Et la Bible nous rappelle que les Israélites dans le désert ont vu la manifestation de la gloire de Dieu. Jésus et Dieu le Père ont manifesté avec le Saint-Esprit, la puissance de Dieu dans le désert. Et la Bible dit dans Hébreux 3 qu’ils sont tous morts dans le désert à cause de leur incrédulité. Et en fait je me rends compte en vieillissant dans la foi, que le miracle peut sembler être dangereux pour le croyant qui attend du Seigneur une manifestation. C’est-à-dire au moment où moi je me suis convertis, Dieu faisait des miracles. J’ai vu des gens sauver, guérir. J’ai vu dans le Ministère des gens qui n’avaient pas d’enfants avoir des enfants après avoir prié. J’ai vu des enfants malades, pour qui on a prié et Dieu les a guérit et les médecins l’ont confirmé.
Mais quand la foi repose sur le miracle, cette foi ne tiendra pas. Mais le miracle peut être nécessaire au début. Mais pour approfondir sa relation avec Dieu, il faut la parole de Dieu, il faut sonder les Écritures, il faut découvrir le Seigneur en lisant sa parole. Et plus on le connaît grâce à la parole du Seigneur, grâce à sa parole, plus on va l’aimer et plus on va l’apprécier. Et plus on grandit dans la foi, il n’est nécessaire des miracles extérieurs parce que l’on vit le miracle intérieur, c’est-à-dire le changement de vie. Et ça c’est une chose extraordinaire. Je suis pour les miracles qui viennent de Dieu qui ont pour but de nous ramener vers lui.
Quand Jésus sauve, guérir, délivre, alors nous sommes plus nombreux à l’adorer, plus nombreux à louer et plus nombreux à l’aimer. Et ça c’est le vrai sens du miracle. Et si tous ses prédicateurs prêchaient dans ce sens en disant ne venez pas pour le miracle, ne venez pas pour vos besoins, mais chercher Jésus. Alors ces gens repartiront chez eux remplis de joie, satisfaits. Parce que les miracles cesseront dans ce monde, elles resteront dans ce monde. Mais celui qui croit en la vie éternelle il vivra avec le Seigneur pour toujours.
Jesus a manifesté sa gloire à Cana. Mais que me dit ce miracle ? D’abord ce miracle me dit que je dois croire que Jésus est le Messie. Je dois croire que Jésus est le Messie, c’est même là le but de cet Évangile dans Jean chapitre 20 : 30-31 : « Jésus a accompli encore, en présence de ses disciples – quelle parole ! – en présence de ses disciples, beaucoup d’autres signes qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ceux-ci ont été décrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom ». Donc l’Évangéliste Jean a sélectionné des signes. Les signes pour l’Évangéliste Jean sont les miracles pour Matthieu, d’où la nécessité de croire que Jésus est le Christ, c’est-à-dire le Fils de Dieu, avec la promesse de la vie éternelle ici et maintenant et dans le futur.
Tout ceci a été écrit, afin que vous croyiez que Jésus est le Messie. C’est là le but de cet Évangile, non pas les miracles, non pas les manifestations, mais la foi :
Croire c’est accepter ce que la Bible dit au sujet de Jésus : il est réellement le Fils de Dieu ;
Croire, c’est considérer que Jésus est digne de confiance ;
Croire c’est tenir pour vrai ce que dit Jésus ;
Croire c’est s’en remettre aux soins de Christ ;
Croire, c’est regarder au Christ ;
Croire c’est venir au Christ ;
Croire, c’est boire l’eau que Dieu nous donne par la puissance du Saint-Esprit ;
Croire, c’est vivre avec Jésus au quotidien.
Et si tu crois de cette manière-là, si tu crois ainsi « en croyant vous ayez la vie en son nom ». Donc en définitive : il y a le miracle, il y a la manifestation de Dieu, il y a la foi qui croît et cette foi aboutit à la vie éternelle. Cette vie qui est en haut, « afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom ». Cette vie est d’en haut. C’est une nouvelle vie ; une vie éternelle, une vie sans fin, une vie où il n’y aura plus de larmes, plus de pleurs, plus de cris parce que nous serons pour toujours dans la gloire. Ainsi donc merci au Seigneur pour les miracles et la nouvelle naissance. Merci au Seigneur pour les miracles physiques. Merci pour ses guérisons spectaculaires. Mais Père je te rends grâce parce que par le biais de ces manifestations, de ses miracles, je peux contempler ta gloire. Tu es réellement le Fils de Dieu et je crois que TU es le Messie, celui que le Prophète a tant annoncé et moi je crois en toi. C’est là le but donc de ces miracles : CROIRE. Nous devons croire que Jésus est le Messie.

Ensuite, l’autre but de ces miracles c’est que le vin est une image de la joie terrestre. Parce que c’est à Cana, alors qu’il y a ce manque ils n’ont plus de vin, que Jésus va faire ce miracle. Et la Bible nous dit dans le Psaume 104 : 15 « et le vin qui réjouit le cœur de l’homme ».
Dans le Nouveau Testament en fait le vin est le symbole des temps messianiques. Le bon vin de la noce, ce bon vin attendu jusqu’à maintenant, est le don de l’amour du Christ, le signe de la joie que réalise la venue du Messie. La joie est une réalité du monde céleste. Quand le Messie viendra dans son règne, il y’aura de la joie pour toujours. La joie est une marque du Christianisme. Les chrétiens sont des gens joyeux non pas parce qu’ils sont je dirai charnellement… non ! Leur joie – et là quand je parle de la vie éternelle je pense tout suite à mon Oncle qui parlait toujours de la vie éternelle – leur joie découle du fait qu’ils ont cru en Jésus Christ, et que de cette foi solide il y aura cette grande promesse « vous aurez la vie éternelle ».
Alors je vous rassure ce matin vous avez tous la vie éternelle. Mais je ne sais pas où. Le jour où tu vas mourir, ne t’inquiète pas tu vas aussi être ressuscité pour le jugement, et tu iras quelque part. il n’y a que deux chemins il n’y a que deux voies : soit tu es avec le Christ maintenant et tu vas le rencontrer après la mort, soit tu n’es pas avec lui et tu iras aussi rencontrer ton père qui est le diable. Il y a une chose qui est sûre, c’est que la mort ne doit pas nous faire peur. Peur dans le sens où oui parce que tu ne sais pas où tu iras. Donc même quand tu vas mourir, on va te réveiller. Tu seras ressuscité pour le jugement. Quand la trompette de Dieu va sonner tu vas te lever pour comparaitre devant le tribunal de Christ.
Donc tu as la vie éternelle dans le sens et de manière générale. Mais si cette vie éternelle c’est pour passer l’éternité en enfer avec le diable, quelqu’un qui était ton copain sur cette terre, ton camarade et ton ami, là je te plains parce que c’est une vrai tragédie. Personne ne peut imaginer un seul instant l’éternité avec le diable. Et j’ai un de mes amis qui a eu cette vision de l’enfer, parce qu’en enfer il a vu des gens bien vivants. Et je me souviens de cette image qu’il me partageait : il y avait des gens qui souffraient tellement. Ils voulaient mourir. , donc ils sont par exemple au quarantième étage, ils sautent, ils arrivent au sol ils se relèvent. Mais parce qu’ils sont éternels. Donc ils ont bien envie de mourir. Ils peuvent prendre des milliers de cachets, de poison pour mourir, ils ne peuvent pas mourir. Pourquoi ils veulent mourir ? Parce qu’ils ne veulent pas souffrir. Mais le problème c’est que dans l’éternité avec satan c’est une souffrance sans fin. Là-bas tu pourras faire ce que tu veux. Là-bas tu pourras dire ce que tu veux mais tu vas souffrir à fond. Tu vas même mettre ta main au feu et tu ne brûles pas. Tu souffres mais tu ne peux pas t’arrêter. Et si je vous donne ces quelques éléments, c’est pour vous faire craindre le Seigneur. N’allez pas là-bas ! N’allez pas là-bas ! Et un jour satan va le regretter.
Avant-hier je chantais ce chant un jour tu le regretteras. Parce qu’aujourd’hui c’est l’heure du salut. Aujourd’hui c’est le moment de croire. L’enfer n’est pas un endroit bien pour toi. Ne pense pas que tu as le droit, que tu as le temps de faire ce que tu veux, non ! C’est maintenant que tu prépares ton éternité. C’est maintenant que ton nom est inscrit dans le livre de vie. C’est maintenant que tu dois marcher avec le Seigneur. Ne pense pas un seul instant que tu diras je suis jeune. Quand je serais plus vieux, près de la retraite, je me mettrai à genou et je prierai le Seigneur. Je te dis simplement tu ne sais même pas si tu vas finir l’année. C’est maintenant ! C’est maintenant qu’il faut croire.
Alors des fois les gens me regardent parler, ils sont là ils me font un sourire : ah qu’est-ce qu’il raconte ? Il est dans un autre monde. Moi je vis ! Moi je vais en boîte ! Ah tiens hier soir moi j’étais en boîte une soirée super ! Mon ami dont je vous parle c’était un viveur. C’était un fervent pécheur. Il avait chez lui toutes les pommades pour se maquiller, se décaper. Il se sapait comme il faut. Dès que le vendredi arrivait il finissait son travail allez à la douche ! il se sapait et cravate. Et ce samedi soir quand il est revenu de sa boîte de nuit, la nuit deux anges arrive dans sa maison et peuvent ils lui disent on vient te chercher, on t’amène. Et quand ils sont entrain de l’amener – suivez bien ce témoignage, il est fort – il voit son corps qui est en train d’être bouffer par des asticots. Et puis il se dit mais ce corps que j’aime tant ! Ce corps-là que j’entretien ! – parce qu’aujourd’hui c’est silhouette. C’est ça, on n’est que du corps. Et quand il est en train de se relever, parce que c’est notre esprit qui s’en vam le corps retourne à la poussière, il voit son corps il dit mais c’est ça il est en train d’être mangé par les asticots ce corps-là que j’aime tant ! Et puis on l’emmène. Et il voit le ciel, les gens sont entrain de chanter dans la gloire. Et puis il dit mais moi je veux aller là-bas. Mes parents sont ancien et diacre dans l’église. Il faut que j’aille là-bas. J’ai grandi dans une famille chrétienne, j’irai là-bas. Et l’ange lui dit ce n’est pas ta place là-bas. Je vais te montrer là où tu dois aller. Donc je raccourcis ce témoignage : quand il s’est réveillé il pleurait comme un enfant. Il est parti dans sa pharmacie il a vidé. Il a commencé à mettre sa vie en ordre. Et jusqu’à présent il est dans le Seigneur, il est au service de Dieu.

Frères et sœurs le ciel existe. Vous pouvez rire aujourd’hui. Mais un jour, si vous ne vous convertissez pas, vous allez pleurer. Et le Seigneur est en train de t’appeler ce matin. Il y a vraiment le vin de la joie céleste, le vin nouveau que Jésus donne. Et ce vin il n’est pas comme les autres vins. Parce que dans l’épisode que nous avons, ils ont compris les serviteurs que ce vin n’est pas comme les autres. Alors lorsqu’ils en apportent justement à « l’organisateur du repas qui goutte l’eau changée en vin, ne sachant pas d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisés l’eau, le savaient bien, il appela le marié et lui dit : “mais écoute, ça, ça ne ressemble pas à une autre fête. C’est vraiment incroyable cette fête ! C’est des noces incroyables ! Du début jusqu’à la fin il n’y a que du bon quoi”.
Moi je ne connais rien aux vins. On peut même me donné un vin de 1800 combien, je ne saurais pas faire la différence. Mais les connaisseurs savent que le bon vin n’a rien à voir avec le vin qu’on achète au supermarché à 5€. Mais quand Jésus vient, lui il transforme l’eau en vin. Le vin qui est là c’est un vin nouveau.
L’eau changée en vin. Et ce récit du vin nous enseigne dans ce sens où quand Jésus arrive quelque part, il y a manque, il y a du désordre, il y a du chaos, mais il a la puissance de transformer tout. Sa présence même transforme tout. Il peut y avoir des cris, de la colère, il pouvait y avoir tellement de choses difficiles. Mais après, la présence de Jésus apporte une joie de vivre. Cette présence change quelque chose et tout le monde est content. Et ses disciples arrivent, réalisent mais vraiment ? ça c’est le Fils de l’homme ?! Mais oui ! Mais c’est un Fils de l’homme exceptionnel. Même son miracle, vous vous rendez compte il a changé l’eau en vin. Mais il est pour la bonne chair Jésus là ! C’est le Maire de la joie.
Alors n’allez pas faire de mon Jésus, de votre Jésus le viveur. Jésus a manifesté sa gloire pour que l’on croie en lui. Ce miracle est là parce qu’il va rendre visite la gloire de Dieu. Cette gloire messianique manifestée dans l’abondance du vin, symbole de joie dans l’Ancien Testament au dernier jour. Jésus est resté pendant plusieurs années, pendant 30 ans, caché. Personne ne pouvait voir cette gloire. Mais ce jour-là, c’est comme-si l’enveloppe charnelle a été déchirée, et tous ont vu en lui la gloire de Dieu. Le Fils de Dieu était sur la terre, le Fils de Dieu était là et sa présence est une bénédiction.
Alors entre parenthèses c’est vrai que ce texte on l’utilise quand on célèbre les mariages. Parce que dans le couple, dans la vie de famille des choses peuvent manquées. Il peut manquer un peu d’amour, il peut manquer un peu de joie, il peut manquer un peu d’argent. Mais il faut toujours inviter Jésus. Parce que le texte dit que « Jésus fut invité aux noces avec ses disciples ». La bande de Jésus était là avec jésus. Et Jésus change les choses.
Ce miracle-là révèle Jésus le créateur. Les paroles de Jésus demandant aux serviteurs de remplir des jarres déclenchent le miracle comme je vous l’ai dit. « Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » Jean 1 : 3. Et ce miracle signifie que Jésus a une puissance, Jésus transforme, il change l’eau du judaïsme en vin du Christianisme. Il peut changer votre cœur. Jésus est le Créateur, et la Bible nous dit « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passés voici toutes choses sont devenus nouvelles ». Ce miracle nous révèle Jésus le Créateur. Alléluia ! 2 Corinthiens 5 : 17.
Enfin ce miracle me dit que Jésus est celui qui satisfait les besoins courants. Jésus est celui qui satisfait les besoins courant. Nous devons donc croire que Jésus est le Messie et placer notre confiance en lui. Quand tout secours fait défaut, alors vient l’heure de Christ. Il est compatissant. Le verset 7 nous dit « ils remplirent jusqu’au bord » soulignant la richesse débordante des biens messianiques que Jésus donne par sa parole révélatrice. Et il est écrit « nous avons reçu tous de sa plénitude et grâce sur grâce », Jean 1 : 16. et Jean 10 : 10 : « le voleur ne vient que pour voler égorger et détruire. Moi je suis venu afin que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance ». Le Sauveur compatissant sympathise avec tous les besoins ordinaires et extraordinaires.
Ce vin est un don de Dieu. Jésus est celui qui pourvoit à tous nos besoins, il est à la hauteur. Et c’est vrai que ce miracle me dit que Jésus est celui qui satisfait même les besoins courants. Ce matin tu peux aussi recevoir de sa part sa grâce. Tu peux croire en lui. Tu peux vivre ce miracle de la nouvelle naissance, appartenir à Jésus Christ. Crois-tu que Jésus est le Fils de Dieu ? Crois-tu que Jésus est le Fils de Dieu ? Donne-toi à lui et fais lui confiance. Fais lui confiance !
Jésus est le Messie et il répond aux requêtes qui lui sont adressés avec foi. Ils ont demandé Jésus a écouté, Jésus a accompli, son nom a été reconnu, il a été glorifié et les disciples ont cru qu’il était réellement le Fils de Dieu. Donc lorsqu’il y aura manque – je crois qu’il y a des manques partout – c’est l’occasion pour le Seigneur d’intervenir. Il le peut et il veut. Cris à lui, adresse toi à lui de tout ton cœur avec foi et écoute bien ce que Marie dit « Faites tout ce qu’il vous dira ». Parce que le miracle c’est ce lien entre la parole que Jésus donne et l’obéissance. Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. Mais si tu ne crois pas tu ne verras pas aussi la gloire de Dieu. Donc c’est à toi de jouer maintenant. C’est à toi de t’engager maintenant. C’est à toi de venir à Jésus maintenant. C’est à toi maintenant de croire que Jésus est réellement le Fils de Dieu. Nous croyons que tu es à la vie éternelle.
Que le Seigneur vous bénisse, et que vous puissiez à cet instant et dans les jours à suivre, fréquenter Jésus constamment et marcher avec celui qui fait des miracles et qui donne la grâce de rester en lui. Que le Seigneur vous donne de le connaitre davantage et que tous vos besoins soient des tremplins, des moyens d’aller vers lui pour lui présenter vos requêtes avec foi, avec confiance, et voir ce que Dieu fera. Il se manifestera selon sa volonté, selon son dessein, mais il se manifestera d’une manière ou d’une autre. Jésus est suffisamment puissant, grand et sérieux pour venir rencontrer vos attentes.
Prions maintenant.

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