LE MERCI À DIEU

LE MERCI À DIEU

Prédication Culte du 5 Décembre 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

« Soyez toujours dans la joie. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes circonstances, car c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. »1 Thessaloniciens 5.16-18

En 2021, Joséphine Baker a été la première femme noire à faire son entrée au panthéon français, 46 ans après sa mort. Le titre d’un journal télévisé indiquait : « Joséphine Baker : La France reconnaissante ». La France reconnaissante pour son patriotisme, son engagement, son amour pour les gens. C’était normal de l’honorer, vu son parcours de vie. Il est normal d’honorer et de remercier tous ceux qui se sont battus pour la France.

Bien des gens ont droit à notre reconnaissance, comme Dieu a droit à notre reconnaissance.
Puisque tout vient de la main de Dieu, soyez dans l’action de grâces, non seulement dans les circonstances heureuses, mais aussi dans l’adversité.
C’est ce que Dieu attend des vrais croyants unis à Jésus Christ !
C’est cette leçon que le Seigneur veut nous enseigner : en toutes conditions soyez dans l’action de grâces. Dieu nous appelle à apprendre à Le remercier pour Ses bienfaits.

Une vie dans l’action de grâces c’est avant tout un « oui ! » à l’appel de Dieu.

Les Écritures affirment que Dieu est fidèle :« Il est fidèle, le Dieu qui vous a appelés à la communion avec son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. » ‭‭(1 Corinthiens‬ ‭1:9‬)
Lorsqu’on accueille le Christ Jésus par la foi dans notre cœur, Il devient notre Sauveur mais aussi notre Seigneur. Et Il nous appelle à une communion intime avec Lui. Nous sommes appelés à développer cette relation personnelle avec le Christ. C’est ainsi que dans cette relation, le péché d’ingratitude, envers Dieu, doit être rejeté. 
Le manque de reconnaissance peut faire mal, lorsqu’après avoir fait du bien à quelqu’un nous ne récoltons qu’indifférence ou aversion.
Le roi David, lui-même, a connu cette tristesse liée au manque de reconnaissance. Il se plaint ainsi de l’ingratitude de ceux qu’il avait considéré comme ses amis, dans le Psaume 35 : « Ils me rendent le mal pour le bien que j’ai fait. Je suis abandonné. Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un vêtement de deuil et je m’humiliais en jeûnant. Sans cesse, je priais pour eux comme pour un ami ou pour un frère. J’allais, courbé sous la tristesse, comme en menant le deuil pour la mort d’une mère. » (Psaumes‬ ‭35:13-15‬)‬‬
Mais, nous-mêmes, n’agissons nous pas ainsi vis à vis de Dieu ?

C’est aussi le grand reproche que fait l’apôtre Paul au début de l’épître aux Romains, alors qu’il liste les œuvres de Dieu : « […] ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance… » (Romains 1.21)
Ainsi l’homme se tourne vers la Création : au lieu d’adorer le Créateur, il adore la Création. L’ingratitude a commencé dès le jardin d’Eden, lorsqu’Adam et Ève se sont détournés de Dieu et n’ont pas écouté Sa voix. Pourtant Dieu avait tout donné pour qu’ils soient heureux.
Pour le chrétien toute circonstance devrait être un sujet de reconnaissance.
L’ingratitude est une réalité. Ceux qui sont reconnaissants sont souvent bien moins nombreux que les autres. Nous pouvons lire, dans Luc 17.11-19, que le Christ Jésus avait guéri dix lépreux, mais qu’un seul est revenu pour Lui dire merci. Et c’est le seul qui a entendu de la bouche de notre Sauveur : « Ta foi t’a sauvé . » 

Ce n’est pas forcément naturel d’être reconnaissant, c’est pour cela que les parents apprennent à leurs enfants à dire « merci ».
Nous devons être capable de reconnaître que l’ingratitude est un péché. Nous devons être capable de le reconnaître pour nous repentir et demander pardon au Seigneur à ce sujet.

Une vie dans l’action de grâces est un devoir.

Rendre grâces est un devoir, une disposition de l’homme provoquée par une prise de conscience, une réflexion en face d’un bienfait reçu.
En français, le mot « merci » nous vient du latin « merces  » qui signifie « récompense », « salaire ».
Le merci est comme une récompense minimum pour un bienfait, un paiement du service rendu ou bienfait reçu.
« Ne payez pas d’ingratitude le bien que l’on vous fait », nous dit un proverbe oriental.
Lorsque j’exprime ma reconnaissance à quelqu’un pour un bienfait reçu, c’est pour dire que je reconnais que ce bienfait vient de lui, et qu’il n’est pas dû à mon habilité ou mon travail.
Il en est de même envers Dieu : par ma reconnaissance je reconnais que c’est à Dieu que je dois ce que je viens de recevoir.
Oui par ma reconnaissance, je reconnais que le souffle de vie que Dieu m’a prêté aujourd’hui vient de Lui ! La reconnaissance envers Dieu c’est reconnaître que tout ce que nous avons comme capacité, etc ne nous vient pas de nos parents mais du Créateur.
Nous devons donc être reconnaissants en tout temps et pour toujours.
En hébreu, le mot reconnaissance, que l’on traduit par « rendre grâces » ou « remercier », signifie « reconnaître » ou « confesser ». Ils s’agit, selon la culture orientale, de se focaliser, non sur le bien, le service rendu ou le bienfait reçu, mais sur le donateur, en vantant ses mérites : « tu es bon », « tu es quelqu’un de bien et je te remercie pour ce cadeau ».
Ayons nous aussi cette culture d’honorer celui qui donne avant de se concentrer sur le cadeau.
Cette culture de s’arrêter sur les biens, les cadeaux, fait que nous avons du mal à nous focaliser sur le Seigneur pour Le remercier.
Or, la véritable reconnaissance implique de se focaliser sur le Seigneur !
Celui qui reconnaît que tout vient de Dieu se focalise non pas sur les circonstances mais sur la personne même de Dieu.

La Bible nous recommande : 

  • « Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. » (Psaumes‬ ‭50:14‬)
  • « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. »‭(Psaumes‬ ‭50:23‬)

Marcher dans la reconnaissance est, en soi, un style de vie, un comportement :

  • « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ… »‭‭(Éphésiens‬ ‭5:20‬)

Nous retrouvons cette expressions « toutes choses » dans l’épître de Paul aux Romains : « …nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.» (Romains 8.28)
Si nous sommes de vrais enfants de Dieu, « toutes choses » concourent à mon bien. Non pas « toutes choses sauf le chagrin », ou « toutes choses sauf les luttes ». Certes, le mal n’est pas un bien, mais c’est la capacité, même dans l’adversité, de se focaliser sur Dieu qui travaille à notre bien.
Remercier Dieu pour « toutes choses », telle est la norme divine !
Une vie dans l’action de grâces c’est dire merci à Dieu. Dire merci à Dieu, ce n’est pas seulement Lui dire merci pour avoir répondu à nos appels, à nos prières, mais c’est d’abord une façon de nous émerveiller de ce qu’Il est. 
Ainsi, le roi David, l’homme selon le cœur de Dieu, lorsqu’il va accueillir l’Arche de l’Alliance de Dieu, va chanter ce cantique d’actions de grâces remarquable, que nous pouvons lire dans 1 Chronique 16 :
« Ce fut en ce jour-là que David chargea, pour la première fois, Asaf et ses frères de célébrer le SEIGNEUR. 8 Rendez grâces aux SEIGNEUR, proclamez son nom, faites connaître ses exploits parmi les peuples. 9 Chantez pour lui, jouez pour lui ; redites tous ses miracles. 10 Soyez fiers de son saint nom et joyeux, vous qui recherchez le SEIGNEUR ! 11 Cherchez le SEIGNEUR et sa force, recherchez toujours sa face. 12 Rappelez-vous les miracles qu’il a faits, ses prodiges et les jugements sortis de sa bouche, 13 vous, race d’Israël, son serviteur, vous, fils de Jacob, ses élus ! […]35 Célébrez le SEIGNEUR, car il est bon, car sa fidélité est pour toujours. »

David avait compris qu’il était important d’adorer Dieu, mais aussi de mettre à part des chanteurs pour célébrer le Seigneur.Il était question de se souvenir de ce que Dieu avait fait, de se rappeler de Son alliance, de dire aux autres combien Dieu est bon, de montrer la gloire de Dieu et d’offrir des dons.
Ainsi, lorsque nous vivons dans l’action de grâces nous vivons dans l’émerveillement, nous sommes émerveillés par Celui qui est le tout autre, le Dieu vivant et vrai de l’Alliance.
Pour nous, nous avons bien plus à célébrer que David et les prophètes anciens.
L’apôtre Paul dira au début de cette épître aux thessaloniciens : « Nous rendons continuellement grâce à Dieu pour vous tous quand nous faisons mention de vous dans nos prières ; sans cesse, nous gardons le souvenir de votre foi active, de votre amour qui se met en peine, et de votre persévérante espérance, qui nous viennent de notre Seigneur Jésus Christ, devant Dieu notre Père, sachant bien, frères aimés de Dieu, qu’il vous a choisis. » (1 Thessaloniciens 1.2-4)
« Il vous a choisis ». Comme Dieu avait choisi Israël, et qu’Israël devait célébrer le Seigneur, Dieu nous a choisi pour que nous célébrions Sa louange. Comme le Christ l’a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure… » (Jean 15.16)

L’apôtre Paul était resté quelque mois à Thessalonique, capitale de la Macédoine, pour y prêcher l’Évangile. Et l’Évangile y a eu une bonne course, il y a été bien accueilli, au point qu’une belle communauté de convertis est née. 
Même n’étant plus là, dans ses prières, l’apôtre Paul se rappelle de la foi vivante, de ce travail de l’Esprit saint, de la bonne attitude des chrétiens là bas vis à vis de la Parole de Dieu, et il rend grâces !
En termes d’ancienneté, cette lettre aux thessaloniciens est le premier écrit du Nouveau Testament. Malgré le temps assez court que Paul a passé à Thessalonique, l’église qui y est active, vivante, belle même si elle est jeune. Dans ce court laps de temps, les chrétiens ont bien accueilli l’Évangile, et ont porté du fruit de telle manière que le voisinage était conscient que quelque chose se passait.
Cette contemplation de l’action de Dieu invite l’apôtre Paul à regarder l’avenir avec confiance : Dieu achèvera ce qu’Il a commencé.« Celui qui a commencé en vous cette oeuvre excellente en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour du Christ Jésus. » (Philippiens 1.6)
Lorsque nous reconnaissons que Dieu est la source de tout bienfait, il y a un flot d’actions de grâces !Dieu, source et but ultime de la prière, est Celui à qui s’adresse le plus fréquemment le chant d’actions de grâces !
L’apôtre Paul aime ainsi lister les titres, énumérer les traits de caractère de Dieu. Il est : 

  • Le Dieu de la persévérance et de la consolation (Romains 15.5)
  • Le Père des miséricordes et Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1.3)
  • Le Dieu de la Paix (Romains 15.33)
  • Le Père de notre S eigneur Jésus Christ (Éphésiens 1.3)

C’est à Lui donc qu’il faut adresser nos actions de grâces ! 

Le plus difficile pour nous et d’apprendre à nous détacher de nous mêmes, à cesser de regarder notre situation, nos conditions de vie, les circonstances contraires… pour nous focaliser sur le donateur. Dieu sait ce qu’Il fait, alors rendons grâces à Dieu en toutes circonstances.

Pourquoi sommes nous motivés à rendre grâces en toutes circonstances, même dans l’adversité ? 

Ce n’est pas que nous sommes masochistes, ou que nous aimons le mal, mais c’est parce que Dieu nous révèle Sa volonté. La motivation première à rendre grâces à Dieu en toutes circonstances, c’est que nous entrons dans la volonté de Dieu : quelques soient les circonstances ce que Dieu attend des vrais croyants unis au Christ Jésus c’est la reconnaissance.
Il y a deux termes pour parler de la volonté de Dieu dans le texte grec du Nouveau Testament :

  • Boulè : qui couvre la décision, le dessein éternel de Dieu qui s’accomplira avec ou sans nous.
  • Telema : ce que Dieu veut, ce qu’Il désire… mais en même temps ce mot implique notre participation.

Quand le Nouveau Testament en appelle à notre responsabilité pour connaître et accomplir la volonté divine, le terme grec employé est le mot « telema »

Dieu a fait, mais il nous faut croire. Dieu a accompli, mais il nous faut participer, marcher et agir par rapport à ce qu’on connaît. Il y a toujours ces deux aspects : 

  • Ce que Dieu a fait
  • Ce que nous allons faire de ce qu’Il a fait

L’Esprit vient nous aider à faire, mais c’est aussi à nous de faire les choix et prendre les décisions pour suivre le Christ Jésus. 
C’est à nous d’être acteur en coopérant, par la foi, avec l’Esprit qui nous communique les vérités du Seigneur Jésus, et Le forme en nous. 
C’est à nous de choisir de toujours rendre grâces à Dieu, au lieu de nous morfondre dans la plainte et être victimes de nos émotions.
Nous devons cultiver cette habitude de dépasser nos circonstances extérieures pour fixer nos regards sur Dieu et sur qui Il est, sur Ses attributs. Cette habitude se renforcera, notre faculté d’être reconnaissant se musclera et tout cela deviendra une seconde nature.
Plus nous vivrons dans l’action de grâces et moins cela nous demandera de faire des efforts pour déborder en flots de louanges.

« …dans le Christ Jésus »
L’apôtre Paul nous donne ici la source de la puissance de la vie dans l’action de grâces : être dans la communion avec le Christ Jésus.

Pour celui qui n’est pas uni à Jésus, il est impossible qu’il soit dans l’action de grâces constamment.
Cela n’est pas inné dans notre nature d’être reconnaissant. Nous sommes plus facilement égoïstes, ingrats et méchants.
Mais le Saint Esprit vient pour nous donner une autre nature.
La générosité de D ieu, la gratitude, la fidélité ce sont des éléments qui font partie de la nature de notre S.eigneur Jésus.
Le Saint Esprit fait une chose remarquable : Il prend de ce qui est de la nature du Christ Jésus et nous le communique.
Il nous communique Ses vérités : l’action de Dieu, les faits de Dieu. Christ a tout fait et Il est suffisant en tout !

Le Saint Esprit œuvre en nous : laissons Le faire, soyons engagé et sérieux avec Lui.

« Dans le Seigneur » signifie être uni avec Lui : il s’agit de Le fréquenter. Pour ce que Dieu veut que nous pratiquions, la réalisation nous est rendu possible dans notre union avec le Christ Jésus.
C’est le sarment qui est attaché au cep qui porte du fruit. Lorsque je fréquente le Christ Jésus en lisant les Saintes Écritures, en participant aux réunions avec les autres enfants de Dieu, en priant pour les autres, en donnant mes ressources et mon temps, en témoignant de Jésus… alors là je suis réellement dans cette relation intime avec Lui, la communion.
Soyons nous aussi fidèle, car Dieu est fidèle et si Il est réellement dans notre vie, Il va laissé cette marque de la fidélité dans notre cœur. Le Seigneur prend de Sa nature pour nous la communiquer : de Sa fidélité pour nous communiquer la fidélité, de Sa persévérance pour nous communiquer la persévérance, de Sa joie pour nous communiquer la joie…

Les motifs de rendez grâces 

Les motifs sont là d’être reconnaissant en toutes circonstances. Comme motifs de rendre grâces à Dieu L’apôtre Paul nous donne tout une liste d’éléments :

  • Le bon accueil de l’Évangile (1 Corinthiens 1)
  • La foi avec laquelle certains accueillent l’Évangile, comme les romains (Romains 1)
  • La diffusion, l’avancement du Règne de Dieu avec l’Évangile qui atteint les endroits reculés de la Terre et change des vies 
  • La fidélité à l’appel 
  • L’activité de la foi des frères et sœurs (leur labeur, leur amour)

L’objet principal de l’action de grâces de l’apôtre Paul c’est toujours l’œuvre de Dieu, l’œuvre du Christ Jésus le médiateur par excellence : « Grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ, notre Seigneur ! » (Romains 7.25)
Paul se réjouit parce qu’il sait que ce qu’il prêche de la part de Dieu entre dans le dessein de l’éternité. C’est pour cela qu’il appelle ici les frères et sœurs à adopter le même style de vie de gratitude que lui ! « Apprenez à dire merci ! »

Il s’agit d’avoir un style de vie qui dure, qui reste. « Nous devons rendre continuellement grâces à votre sujet, et ce n’est que juste, puisque votre foi augmente et que l’amour que vous avez tous, les uns pour les autres, abonde de plus en plus. » (2 Thessaloniciens 1.3)
L’apôtre Paul dit quelque chose de remarquable dans le verser qui suit : « Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Églises de Dieu à cause de votre persévérance et de votre foi, dans toutes vos persécutions et les afflictions que vous supportez. » (2 Thessaloniciens 1.4)
La vie chrétienne n’est pas facile, il s’agit de prendre sa croix. L’apôtre Paul aurait pu prier pour les thessaloniciens, pour que Dieu les délivre de ces afflictions. Pourtant, au contraire, il rend grâces à Dieu parce qu’il est d’abord conscient que ces afflictions sont liées à leur engagement, à leur obéissance et qu’en plus, là -même, dans les persécutions les thessaloniciens progressent et ne s’arrêtent pas.Leur foi augmente, leur amour abonde, c’est la preuve que ces thessaloniciens sont choisis de Dieu.
La vie est dure, et elle est souvent dure pour tout le monde. Mais le chrétien a des privilèges : il connaît le Christ, il sait que Jésus veut sauver, peut sauver et va sauver celui qui L’invoqueras. Le chrétien est conscient que le Christ Jésus lui prépare un avenir.
Nous avons à remercier le S.eigneur pour bien des choses :

  • D’abord pour le don de Jésus, comme Siméon dans le temple : « Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples… » (Luc 2)
  • Pour le pardon et la guérison : « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies… » (Psaume 103)
  • Pour la famille spirituelle, ceux qui sont nés de Dieu, ayant le même Père que nous, partageant les mêmes ambitions, le même projet
  • Pour les dons, les talents que Dieu donne aux autres, pour tous les acteurs dans la maison de Dieu : « Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ. » (1 Corinthiens‬ ‭1:4‬)‬‬.
  • Pour les autorités : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » (1 Timothée‬ ‭2:1-2‬)

Conclusions 

« Rendez grâces en toutes circonstances, car c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus »

Nous connaissons la volonté de Dieu.
Nous devons prendre une décision : celle d’écouter et d’obéir à Dieu, en changeant notre focus pour regarder à la gloire du Créateur.
Même si nos situations sont défavorables, rendons grâces !
Retenons donc la leçon avec joie : « Puisque tout vient de la main de Dieu, soyez dans l’action de grâces, non seulement dans les circonstances heureuses mais aussi dans l’adversité. C’est ce que Dieu attend des vrais croyants unis à Jésus Christ. »

Terminons avec ces paroles d’un inconnu : « Je suis reconnaissant pour l’adolescent qui regarde la télé au lieu de faire la vaisselle, parce que cela signifie qu’il est à la maison au lieu de traîner dans la rue.Je suis reconnaissant pour les impôts que je paie, parce que cela signifie que j’ai du travail.Je suis reconnaissant pour le désordre à ranger après la fête, parce que cela signifie que j’étais entouré d’amis.Je suis reconnaissant pour les vêtements qui commencent à me serrer, parce que cela signifie que j’ai suffisamment à manger (et qu’il faudrait peut être faire un régime).Je suis reconnaissant pour l’ombre qui me suit pendant que je travaille, parce que cela signifie que je suis au soleil.Je suis reconnaissant pour le gazon qui aurait besoin d’être tondu, les fenêtres lavées et la gouttière réparée, parce que cela signifie que j’ai un foyer.Je suis reconnaissant pour toutes les plaintes que j’entends à propos du gouvernement, parce que cela signifie que nous avons la liberté d’opinion.Je suis reconnaissant pour la seule place de stationnement qui reste au fond du parking, parce que cela signifie que j’ai deux jambes capables de marcher et en plus un moyen de transport.Je suis reconnaissant pour mon énorme facture de chauffage, parce que cela signifie qu’il fait chaud chez moi.Je suis reconnaissant pour la dame, le monsieur qui chante faux à l’église, derrière moi, parce que cela signifie que j’ai le bonheur d’entendre.Je suis reconnaissant pour la pile de linge à repasser, parce que cela signifie que j’ai des vêtements de rechange.Je suis reconnaissant pour la fatigue de mes muscles douloureux à la fin de la journée, parce que cela signifie que j’ai été en mesure de travailler dur.Je suis reconnaissant pour le réveil qui me fait sursauter à l’aube, parce que cela signifie que je suis toujours en vie. »

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