Prédication Culte Du 26 Septembre 2021 Par Le Pasteur Claude Missidimbazi
Texte: Psaume 90
« Prière. De Moïse, l’homme de Dieu. Seigneur, toi, tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies donné le jour à la terre et au monde, depuis toujours et pour toujours tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière, et tu dis: Etres humains, retournez ! Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il passe, et comme une veille de la nuit. Tu les emportes; ils sont comme un instant de sommeil, qui, au matin, passe comme l’herbe: elle fleurit au matin et elle passe, on la coupe le soir, et elle se dessèche. Nous défaillons à cause de ta colère, ta fureur nous épouvante. Tu mets devant toi nos fautes et à la lumière de ta face ce que nous dissimulons. Car tous nos jours déclinent à cause de ton courroux; nous achevons nos années comme un murmure. La durée de nos jours s’élève à soixante-dix ans; – pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans – et leur agitation n’est qu’oppression et mal, car cela passe vite, et nous nous envolons. Qui connaît la force de ta colère et le courroux qui te fait craindre ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, que nous conduisions notre cœur avec sagesse. Reviens, Seigneur! Jusqu’à quand…? Aie pitié de nous, tes serviteurs ! Rassasie-nous dès le matin de ta fidélité, nous crierons de joie durant tous nos jours. Réjouis-nous autant de jours que tu nous as affligés, autant d’années que nous avons vu le malheur. Que ton action nous apparaisse, à nous, tes serviteurs, et ta magnificence sur nos fils ! Que la beauté du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains, oui, affermis l’œuvre de nos mains ! »
Psaumes 90:1-17
Introduction
Nous ne sommes jamais fatigué de lire et relire un même texte lorsqu’on étudie la Bible. L’Esprit de Jésus nous éclaire, nous révèle ce que nous ne pourrions comprendre de nous-mêmes, Il nous aide à comprendre et à retenir la Parole de Dieu.
Nous continuons à l’affirmer : « Seul le Dieu Éternel peut donner à nos vies une valeur éternelle ».
Quelque soit la situation, rien n’est jamais perdu, tant que nous croyons que Dieu est, et que nous pouvons nous adresser à Lui au moyen de la prière. Il est ce roc solide hors duquel rien ne tient.
C’est bien là ce que le peuple hébreu a pu expérimenter pendant des générations, et Moïse avec eux, lui qui intercéda si souvent pour détourner la colère de Dieu, et obtint ainsi Son pardon pour les fautes de Son peuple. C’est pour cela qu’en conclusion de sa prière, Moïse fait appel à la douceur de Celui qu’il appelle enfin en utilisant Son Nom d’Alliance : le Seigneur notre Dieu (Yahvé).
La vie de l’homme, courte et misérable à cause du péché, peut être transformée par la douceur du Seigneur notre Dieu.
Quel Dieu prions nous ?
v.1 « Prière, de Moïse, l’homme de Dieu. »
Ce psaume est attribué à Moïse, l’homme de Dieu. C’est un psaume de supplication pour les péchés. C’est une prière collective : le psalmiste emploie toujours « nous », « notre ».
Nous voulons nous arrêter aujourd’hui sur ce qu’est la base d’une véritable prière et les sujets de prières.
Dans nos sociétés, on parle du déclin de la foi. Pour beaucoup, Dieu est trop abstrait, Il n’est pas une réalité. Mais, dans nos assemblées, nous pouvons aussi parler d’un autre déclin : le déclin de la prière.
Pour vivre et grandir dans la foi. Il est nécessaire de se soustraire régulièrement à une vie agitée, se recentrer sur soi et se situer devant Dieu. Bien des gens dans nos assemblées ont gardé la forme de la piété mais n’ont plus la foi vivante.
C’est une grâce de prier, de s’adresser à Dieu. C’est un privilège que Dieu donne à Ses enfants.
Que fait-on quand on prie ? Celui qui prie est devant le Créateur.
Lorsque nous sommes en prière, sommes nous conscients d’être devant Dieu ? Et surtout quel Dieu prions nous ?
Un Dieu qui n’entend pas la prière, qui n’y répond pas, n’encourage pas à Lui demander des choses. Mais pourquoi avons nous souvent l’impression de ne pas être exaucé ? Le problème est-il du côté de Dieu ? Ou de notre côté avec nos idoles intérieures ?
Dieu nous commande dans Exode 20.4 : « Tu ne te feras aucune image », « Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ».
Dieu interdit donc d’avoir des idoles.
L’idolâtrie est notre ennemi Numero 1, dans la marche chrétienne. Comme les israélites dans le désert, nous avons tendance à nous fabriquer un dieu disponible, fait de mains d’homme, qui souvent se substitue à la place du Dieu souverain, vivant et vrai. Nous nous construisons dans nos esprits un dieu selon nos envies.
Pour reconnaître l’idole qui est en nous, il nous faut souvent passer par le chemin du désespoir : lorsque nous perdons ces choses auxquelles nous nous sommes attachés, et que nous ne sommes plus heureux, alors c’était bien des idoles.
En règles générales, Les idoles peuvent être de bonnes choses : famille, amis, travail, succès, relations amoureuses, talents… A force de s’attacher à ces choses, elles sont devenues nos dieux. Et lorsque nous les perdons, nous n’avons plus rien.
Mais Dieu seul doit être notre tout et avoir la première place.
On ne peut pas servir Dieu et les idoles, Dieu et l’argent, Dieu et un dieu fabriqué avec les éléments de nos envies, de nos attentes.
Dieu doit se révéler à nous via la Parole de Dieu, par la puissance du Saint Esprit.
Comme les israélites dans le désert, c’est le Veau d’Or, un dieu refait par l’homme que nous servons souvent.
L’identité du Dieu que nous prions
v.1 « Seigneur, toi, tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. »
À la question « quel Dieu prions nous ? », le
psalmiste répond : « S eigneur, Toi » !
Il est important de traduire, en partant de l’hébreu, ce que le psalmiste nous dit : « Adonai, un refuge, Toi, Tu es pour nous, de génération en génération ».
En hébreu, le nom de Dieu, traduit ici par Seigneur, est « Adonaï ». Ce nom signifie « mon maître », « mon seigneur ». Il suggère autorité, puissance et pouvoir.
Le psalmiste est conscient qu’il se tient devant Celui qui a le pouvoir, le Maître de l’univers, le Tout Puissant…
« Adonaï » dérive du terme « Adon » dont la meilleure traduction est seigneur, c’est à dire le maître souverain.
Moïse prie donc le Seigneur de l’univers. Et on peut difficilement s’approcher du Seigneur de l’univers sans reconnaître Sa grandeur, Sa puissance et Son amour incomparable !S’approcher de Dieu et Le reconnaître comme Son Seigneur Implique un abandon, une confiance et une totale dépendance de Lui.
Dans le Premier Testament, Yahvé est appelé Seigneur parce qu’Il a créé Son peuple et que par conséquent, Il en est le propriétaire et Le commande légitimement. C’est Lui qui l’a choisi et l’a délivré.
Il est le Seigneur de toute la terre. Sa gloire remplit l’univers parce qu’Il a créé le ciel et la terre. Il est le Seigneur des seigneurs.
La théologie nous enseigne que Dieu en tant que créateur de toutes choses visibles et invisibles est propriétaire de toutes, a le droit absolu de régner sur toutes et Il exerce cette autorité dans l’univers.
Le théologien Hodge a écrit « Si Dieu est esprit, et par conséquent une personne infinie, éternelle et immuable dans Son être et Ses perfections, Celui qui a créé et qui maintient l’univers, Il en est de plein droit le souverain absolu.
Cette souveraineté de Dieu est la raison de la paix et de la confiance de Son peuple. Ceux qui Lui appartiennent se réjouissent de ce que l’Éternel Dieu règne. Que ce n’est ni la nécessité, ni le hasard, ni la folie de l’homme, ni la méchanceté de satan, qui contrôlent la suite des événements et tout ce qui s’y rattache. Dieu est souverain ! »
Les Écritures enseignent à maintes reprises que l’Éternel est souverain dans l’univers :
- « À toi, Éternel, le règne, car Tu T’élèves souverainement au-dessus de tout ! » (1 Chroniques 29.11)
- « Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’il veut. » (Psaume 115.3)
- « Voici, toutes les âmes sont à moi; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » (Ézékiel 18:4)
- « Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant: il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ? » (Daniel 4:35 )
Le psalmiste affirme : « C’est Toi qui est devenu pour nous un refuge. »Moïse a bien expérimenté cela. Il parle de son expérience, des 40 années passées dans le désert, où Dieu a révélé et démontré Sa souveraineté, Son règne et Sa puissance.
Moïse sait que Dieu ne change pas. Alors il proclame et affirme l’éternité, l’immutabilité de Dieu : « … de génération en génération. Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies donné le jour à la terre et au monde, depuis toujours et pour toujours tu es Dieu. » (v.1-2)
« Seigneur, Tu es pour moi un refuge », « d’âge en âge, Seigneur, c’est Toi notre abri », « c’est Toi notre résidence » : lorsque nous demeurons en Dieu, nous y trouvons du confort, de la joie.
Moïse témoigne de ce qu’il a vraiment vécu. Notre génération elle aussi a besoin d’un Dieu vivant, dont elle pourrait témoigner. Dieu n’est pas mort ! Il est toujours vivant et toujours d’actualité !Les problèmes auxquels nous sommes confrontés exigent la manifestation d’un Dieu souverain.
Nous avons les mêmes problèmes que nos prédécesseurs dans l’Église. Ils y ont fait face grâce à leur foi et grâce à leur fidélité. Dieu a été présent, Il a honoré Sa Parole, Il a honoré Ses promesses. Le même Dieu S’est fait connaître à nous et Il est présent au milieu de nous !
La Bible nous parle de Dieu comme étant le Dieu de l’éternité : « d’éternité en éternité, Tu es Dieu » (Psaume 90.2). Pour Lui, l’éternité est un maintenant, un éternel présent.
« S eigneur, une demeure, voilà ce que Tu as été pour nous de génération en génération » : Moïse avait compris que le S.eigneur est fidèle et qu’Il ne change jamais.
C’est un privilège pour l’homme de parler à Dieu, de Lui dire « Toi, Seigneur ! ». Et c’est sur cette base que la prière peut monter vers Dieu. Comme il est écrit : « car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11.6)
La prière est basée sur le caractère de Dieu. Ainsi Moïse commence par affirmer la grandeur de Dieu, l’éternité de Dieu, la souveraineté de Dieu, avant d’exposer ses requêtes.
Pourquoi prier ?
Réfléchissons sur les sujets de prières qu’a exposés Moïse des versets 12 à 17.
Au verset 13, nous lisons d « Reviens, Seigneur ! Jusqu’à quand ? Ravise-toi en faveur de tes serviteurs. »
Dans le texte hébreu, le nom rendu par « Seigneur », est « YHWH » (Yahvé) qui signifie « Il est ». C’est le nom qui caractérise les rapports de Dieu avec Son peuple. Ainsi, quand Dieu va libérer Son peuple et qu’Il va appeler Moïse (Exode 3), Il va lui révéler ce Nom. Ce nom implique toujours Sa présence et Son action. Il signifie « Je suis réellement présent, prêt à secourir et à agir comme Je l’ai toujours fait… », « Je suis là avec vous, pour vous », « Je suis toujours là… »Dieu vit dans un éternel présent et pour les hommes, Il ne cesse d’advenir, de promettre et d’agir : Il est l’éternelle nouveauté !
Le chrétien ne devrait pas avoir à faire beaucoup d’efforts pour être conscient de la réalité de Dieu.
Dieu est une réalité, Il est éternellement présent au milieu de Son peuple. Mais souvent le péché empêche de Le voir avec les yeux de la foi.
Par l’action du Saint Esprit, nos yeux s’ouvrent intérieurement et nous pouvons contempler Dieu. Avec les yeux de la foi, l’invisible devient visible, Dieu devient visible.
- Prier pour la sagesse
v.12 « Alors, apprends-nous à compter nos jours, et nous obtiendrons la sagesse du cœur. »
Moïse s’adresse à Celui qui a toujours été.
Nous aussi demandons à Celui qui est toujours là de nous donner la sagesse, comme Moïse le fait au verset 12.
Demandons cette sagesse reçue de Dieu et qui consiste a bien compter nos jours pour bien les remplir.
- Prier pour la miséricorde
Le psalmiste affirme au verset 7 : « Oui, ta colère nous fait mourir, nous tremblons de peur à cause de ta grande colère. »
Et il prie au verset 13 : « Reviens, Seigneur ! Jusqu’à quand ? Ravise-toi en faveur de tes serviteurs. »
Demandons à Yahvé que Sa juste colère puisse se muer en tendre pitié.
Moïse savait parler à Dieu. Moïse était un grand intercesseur. Après l’apostasie du Veau d’Or (Exode 32), dans les mêmes termes que notre psaume (« Reviens », « ravise toi »), Moïse a intercédé auprès de Dieu ainsi : « Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. » (Exode 32.12)
Il n’est pas question dans ces versets de la mort physique, mais de la renaissance de l’homme, de la régénération spirituelle.Implorons Dieu, qu’Il nous donne une restauration, une nouvelle repentance alors que le péché nous empêche d’avancer et nous rend comme mort. Qu’Il nous accorde Sa grâce et Son pardon.
- Prier pour être rassasié de la fidélité divine
Nous avons la grâce de parler à Dieu, alors quelques soient nos situations, tout n’est pas perdu tant que nous réalisons que Dieu est, et qu’Il nous donne le moyen de la prière pour s’adresser à Lui.
A force de courir après les choses de ce monde, nous avons perdu notre joie de Dieu, notre joie de vivre, la joie de Son salut, la joie de Sa prière, la joie de Le prier.
Yahvé est « Je suis Celui qui est là » !
Prions Le alors pour qu’il restaure la joie de son peuple : une joie qui dure, comme nous le lisons dans le verset 14 : « Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité, et nous crierons de joie nos jours durant. »
Cette manifestation de la fidélité de Dieu a pour but une explosion de louanges pour Dieu.
A la réponse de la finitude de l’homme, de la brièveté ou de l’âpreté de Sa vie, la manifestation de la fidélité de Dieu apporte le bonheur.
C’est vrai : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande ! »
(Lamentations 3:22-23)
Dieu est fidèle et véritable. Il est incapable de mentir ou de tromper, Il ne manque jamais à Sa parole, à Ses promesses.
La confiance dans l’amour de Dieu aide à affronter chaque nouvelle journée.
Dès que nous nous levons, tenons nous devant Lui, ayant nos premières pensées pour Lui. Parlons avec Lui, écoutons Le.Prenons Le dans Sa présence.
Si nous voulons être efficace dans nos journées, commençons d’abord avec le Créateur : Il nous donnera la sagesse pour gérer nos vies.
Sachons écouter Dieu, Il nous apprendra à vivre dans la satisfaction et la sagesse.
Chaque journée, notre rendez vous avec le Seigneur doit être notre priorité et notre joie. C’est le plus important des rendez-vous :
- « Le soir arrive les pleurs et le matin l’allégresse. » (Psaume 30.5)
- « Dieu est au milieu d’elle: elle n’est pas ébranlée; Dieu la secourt dès le point du jour. » (Psaume 46.6)
- « Quant à moi, je chanterai ta force, dès le matin je célébrerai ta bonté, car tu es pour moi une forteresse, un refuge quand je suis dans la détresse. » (Psaume 59.16)
- « Dès le matin, fais-moi entendre ta bonté, car je me confie en toi ! Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car je me tourne vers toi ! » (Psaume 143.8)
La joie véritable s’exprime par des chants. Le peuple de Dieu jadis a chanté les actions de Dieu. Aujourd’hui, le chant doit toujours être l’expression de notre amour, de notre reconnaissance !
- Prions pour la bénédiction
v.15 « Rends-nous en joie tes jours de châtiment, les années où nous avons vu le malheur. », « Pendant des années, tu nous as punis, et nous avons connu des années de malheur. Maintenant, change-les en années de bonheur ! »
En contraste avec les années de peines et de tristesses décrites au verset 9, la joie de Dieu, ce contentement, Sa bénédiction engendrent la louange.
Lorsque Dieu agit en nous, lorsque nous expérimentons l’agir de Dieu, la louange et l’adoration coulent, elles montent au Ciel. C’est là la réponse appropriée à la présence et l’action de Dieu.
Prions Yahvé pour qu’Il continue de nous bénir.
Quelques soient les situations auxquelles nous sommes confrontées, rien n’est jamais perdu, tant que nous croyons que Dieu est. Tant que nous avons la prière, tout peut changer.
- Prions pour un changement
v.16 « Que ton action soit visible pour tes serviteurs, et ta splendeur pour leurs fils !
Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous !
Consolide pour nous l’œuvre de nos mains,
oui, consolide cette œuvre de nos mains. »
« Seigneur rend fructueux le travail de nos mains » !
Prions le Seigneur pour un changement : « affermis en notre faveur », « fais réussir », « rends fructueux », « confirme », « consolide pour nous le travail de nos mains ». Nous avons besoin du S eigneur pour consolider le travail de nos mains. Si la bénédiction du Seigneur n’est pas sur nous, notre travail est vain, nous perdons notre temps et nous ne laisserons pas d’héritage.
Rien ne nous appartient vraiment. On ne peut pas utiliser Dieu pour nos propres ambitions. Nous devons consulter Dieu dans l’utilisation de toutes les ressources qu’Il nous accorde. Demandons toujours l’autorisation, la permission dans nos projets, nos achats, etc. à notre maître, Adonaï.
Beaucoup sont malheureux parce que Dieu ne semble pas Se révéler à eux. Mais l’obéissance suffit le plus souvent : Dieu ne Se révèle pas lorsqu’il y a désobéissance.
Dieu n’oublie pas le travail qui est fait pour Lui. « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, restez fermes, ne vous laissez pas ébranler, marchez de progrès en progrès, soyez toujours actifs, travaillez sans relâche pour le Seigneur. Vous savez bien que la peine que vous vous donnez au service du Seigneur n’est jamais perdue (comme s’il n’y avait pas de résurrection) si vous œuvrez en communion avec lui. » (1 Corinthiens 15.58)
Lorsque viendra le moment de comparaître devant Dieu pour être jugé, prions pour pouvoir entendre les mêmes mots que dans la parabole des trois serviteurs : « Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25.23)
Conclusions
Seul le Dieu éternel peut donner à nos vies une valeur éternelle.
Le psaume 90 reste d’actualité pour nous :
- v.2 Au Dieu éternel qui a affermi le cosmos, notre unique refuge, notre résidence, le psalmiste demande
- v.12 L’apprentissage de la sagesse et de la crainte de Dieu ;
- v.13 Le besoin d’expérimenter la consolation de Dieu ;
- v.13-15 Il demande aussi à ce que Dieu revienne pour donner à l’homme un peu de répit et de bonheur;
- v.17 Il demande aussi d’expérimenter la douceur de Dieu ;
- v.17 Conscient de notre incapacité à laisser derrière nous une œuvre stable sans l’aide de Dieu, le psalmiste demande d’affermir aussi le fruit de ses mains.
Souvenons nous que Adonaï, Yahvé est « Celui qui est là », éternellement présent.
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