LA GRANDE JOIE DE NOËL

Jésus a reçu le nom qui est dessus de tous noms. Et nous savons que tout genou fléchira et toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur. C’est lui qui a le pouvoir de chasser les démons. C’est lui qui a le pouvoir de calmer la tempête. C’est lui qui a le pouvoir de pardonner les pêchés. C’est lui qui a le pouvoir de relever d’entre les morts car il a reçu toute autorité dans le ciel et sur la terre. Nous avons là frères et sœurs une bonne raison de nous réjouir à Noël. Il vous est né un Sauveur le Messie le Seigneur, l’incomparable, le merveilleux, l’unique, le Seigneur de gloire.

Luc 2 : 1-20. « 1 A cette époque-là parut un édit de l’Empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’empire. 2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinus était Gouverneur de Syrie. 3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville d’origine. 4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethlehem, parce qu’il était de la famille et de la lignée de David. 5 Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui étaient enceinte. 6 Pendant qu’ils étaient là, le moment ou Marie devait accoucher arriva. 7 Et elle mit au monde son fils premier né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes. 8 Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau. 9 Un ange du Seigneur leur est apparu et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisit d’une grande frayeur. 10 Mais l’ange leur dit n’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple. 11 Aujourd’hui, dans la ville de David il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. 12 Voici à quel signe vous le reconnaitrez : vous trouverez un nouveau né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. 13 Et tout à coup une foule d’anges de l’armée céleste se joignit à l’ange. Ils adressaient leur louange à Dieu et disaient : 14 Gloire à Dieu dans les lieux très haut, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes. 15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dire les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethlehem pour voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre. 16 Ils se dépêchèrent d’y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph, ainsi que le nouveau-né couché dans la mangeoire. 17 Après l’avoir vu ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. 18 Tous ceux qui entendirent les bergers furent étonnés de ce qu’ils leur disaient. 19 Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur. 20 Puis les bergers repartirent en célébrant la gloire de Dieu et en lui adressant des louanges à cause de tout ce qu’ils avaient entendu et vu et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. » Amen !

Noël est proche, et nous sommes cernés. Tout se ligue pour que nous consommions de toute urgence. Partout des sapins de Noël ! Comme je l’avais dit dimanche passé, dans notre ville les uns et les autres sont en compétition pour savoir quelle est la maison la plus décorée. Et l’autre jour je me promenais avec notre fils, on est tombé pratiquement par terre tellement la maison était décorée à l’intérieur et à l’extérieure. Il y avait des lumières partout. Et là il y a de quoi même faire un accident parce que tout le monde avait les yeux rivés sur cette maison parce que c’était vraiment Noël. Il y avait la crèche, il y avait des lumières, il y avait Jésus, bien-sûr illustré, il y avait tout ce qui est nécessaire à une crèche : l’âne, l’étable, la paille, la totale quoi. Donc on est vraiment dans cet état d’esprit. En ce moment nous sommes dans cette attente de fêter et de célébrer la naissance de Dieu avec nous. Nous qui croyons, nous devons nous aussi nous réjouir. C’est vrai que la religion de la consommation est à l’œuvre çà et là avec sa dinde farcie, ses cadeaux. Tout nous pousse à acheter, à consommer. Mais nous, en tant que croyant, nous devons nous rappeler du vrai sens de Noël, et recevoir la joie de Noël, parce que Noël c’est la fête de la naissance du Dieu avec nous, de l’Emmanuel. Dieu seul a pris l’initiative de ce grand mystère. Nous ne l’avons pas demandé, nous ne l’avons même pas imaginé. Mais c’est lui qui a pris l’initiative. Il l’a fait pour notre salut, pour établir sa présence au milieu de nous. Ainsi dans ce temps de Noël, il y a du bon à méditer sur la source de notre joie. Il y a une espérance à vivre et à partager cette bonne nouvelle. Et J’aimerais que chacun de vous qui êtes ici ce matin connaissiez davantage la réelle joie de Noël.
Pour Luc c’est clair : célébrer Noël c’est recevoir une parole et la proclamer. Cette parole, la bonne nouvelle est apportée par l’ange verset 10 à 11 où il dit « oui l’ange leur dit n’ayez pas peur car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui dans la ville de David il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. » Cette bonne nouvelle sera donc reçue par les bergers, le verset 17 ; et lorsque cette bonne est reçue, les bergers après l’avoir vu, racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant car cette bonne nouvelle transforme des vies. La joie est au cœur du message de l’évangile de Noël, et nous voulons ce matin avoir des raisons de nous réjouir. Pourquoi l’ange Gabriel dit-il que la nouvelle concernant le Sauveur est une grande joie ? Source d’une grande joie ? J’aimerai vous donner quelques raisons de nous réjouir ensemble :

Une bonne nouvelle pour les pécheurs
D’abord parce que la nouvelle concernant le Sauveur est source d’une grande joie, parce que cette bonne nouvelle est pour les pécheurs. Cette bonne nouvelle est pour les pécheurs. Les bergers dans les champs illustrent la race humaine assise dans les ténèbres verset 8 : « Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau ».
Ceux qui ont besoin d’une bonne nouvelle se sont les désespérés, les gens tristes, les gens malheureux, les gens qui ont des problèmes. Et on pourra s’interroger pourquoi sont-ils si malheureux ? Si tristes ? Même si vous êtes de nature optimiste, nul homme ici-bas ne peut dire que tous les jours il est joyeux. Parce que moi je connais quatre voleurs de joie qui feront que chaque jour sera une journée pénible, une journée difficile, parce que ces voleurs de joie ils sont toujours à l’heure.
Le premier voleur se sont des circonstances. Il y a des gens qui disent voilà je suis joyeux parce que les circonstances sont bonnes ! Donc tout va bien ! Quand tout va bien, quand les circonstances sont favorables, ils sont joyeux. Il suffit d’une circonstance difficile, chaotique, et tout d’un coup ils perdent leur joie. Faites attention à ce voleur de joie parce que les circonstances font que nous changeons d’humeur constamment. Quand tout va dans notre sens nous sommes joyeux. Quand tout va dans le sens inverse, nous sommes malheureux. Nous sommes devenus comme des gens qui changent constamment d’humeur. C’est le premier voleur de joie.
Le deuxième voleur de joie ce sont les gens. Qui n’aimerait pas voir son patron être différent ? Il y a les gens qui sur leur lieu de travail n’aimeraient pas avoir des collèges comme ça. Parce qu’il y a des gens qui sont pénibles. Il y a des gens qui sont lourds, fatigants. Et dès que vous êtes avec eux, ils vous ravissent, ils vous enlèvent votre joie. Le matin vous quitter la maison tout joyeux, après avoir pris votre thé préféré ou bien votre chocolat préféré, votre café préféré. Arrivé au travail, dès que vous voyez sa tête ça ne va plus. Il y a donc ce voleur de joie qui est « les gens », et il faudra pourtant faire avec.
L’autre voleur de joie se sont les choses, le manque d’argent pour certains, le manque de papiers pour d’autres, le manque de mari, le manque d’enfant, enfin les choses et les biens (la maison), les choses matériels, les choses matériels qui nous minent, qui nous bouffent, les choses qui nous montrent qu’ils ont leur force, parce que lorsque nous manquons de ceci ou de cela, bien souvent nous sommes malheureux.
Le quatrième voleur de joie, le plus puissant, le plus fort : les soucis. Dès que les soucis sont là – c’est vraiment le pire des voleurs les soucis – on s’inquiète pour les choses qui ne sont pas encore. On se soucie pour des choses que nous n’avons pas le pouvoir de changer, et malheureusement cette nature soucieuse fait partir de nous. Mais pourtant Jésus nous dit « ne vous inquiétez de rien, cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné ».
Mais pourquoi donc ce manque de joie ? Pourquoi donc ce manque d’effervescence ? Sans doute peut-être à ces quatre voleurs de joie. Mais le mal est beaucoup plus profond parce que la Bible dit que tous les hommes ont pêchés et sont privés de la Gloire de Dieu. Donc le problème n’est pas dans les choses extérieures, le problème est dans le cœur de l’homme. Et Jésus lui-même le dit dans Marc 7 : 14-23, parce que Jésus là dans ce discours il dit des vérités importantes : « En effet c’est de l’intérieur c’est du cœur des hommes que sorte des mauvaises pensées qui le pousser à être immoral, à voler, à tuer, à commettre l’adultère, à vouloir ce qui est aux autres, à agir méchamment, à tromper, à vivre dans le désordre, à être jaloux, à dire du mal des autres, à être orgueilleux, à être insensé. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans de l’homme et c’est ce qui corrompt le cœur de l’homme ». La solution est de donner un cœur nouveau.
Pourquoi cette bonne nouvelle de l’ange est une grande bonne nouvelle, une source de grande joie ? Parce que cette bonne nouvelle s’adresse à des pécheurs, à ceux qui sont conscients qu’ils sont perdus, à ceux qui sont conscients qu’ils n’ont pas la paix, à ceux qui sont conscients qu’ils ont besoin d’un Sauveur, à ceux qui sont conscient que même si tout l’extérieur semble aller bien, à l’intérieur ça va pas. Le cœur est le siège des pensées. Le cœur est le siège de la volonté et de l’affectivité. Le cœur est ce qui est important au-dedans de nous. Si ton cœur est bon, si ton cœur est habité par le Christ, alors ta vie sera remplit de joie, de miel. C’est comme quelqu’un qui a une voiture de luxe : on peut changer la carrosserie, on peut changer la peinture, vous pouvez avoir le dernier design concernant les sièges etc., mais s’il n’y a pas de moteur la voiture ne bougera pas.
Et c’est pour ça que le cœur est important. L’homme est tellement prêt à changer l’extérieur, à changer la couleur des fauteuils, à habiller son volant, si le moteur n’est pas bon la voiture ne bougera pas. C’est pour cela que l’évangile est une bonne nouvelle et la source d’une grande joie, parce que cet évangile s’adresse à des pécheurs. Mais il y a des gens qui ne se sentent pas du tout pécheur. Ils se disent voila moi je suis un bon juste. Cet évangile ne pourra pas l’aider.

Car l’évangile n’est que pour les pécheurs, pour ceux qui sont perdus, car la Bible dit que « le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » Luc 19 : 10. Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Et ce sont les égarés qui peuvent accueillir, recevoir cette bonne nouvelle, car la grande joie de Noël est obtenue en recevant le don de Dieu, du Sauveur Christ, le Seigneur. Et cette bonne nouvelle est pour les pécheurs. Cette bonne nouvelle est pour toi. Jésus est venu sauver tous les coupables, les vrais et ceux qui passent pour l’être. « Tout ce mal », dira Jésus, « sort de l’intérieur et rend l’homme impur ».
Jésus est venu rencontrer notre plus grand besoin. Si notre plus grand besoin était l’instruction, Dieu aurait envoyé un professeur. Si notre plus grand besoin était technologique, Dieu aurait envoyé un scientifique. Si notre plus grand besoin était le plaisir, Dieu aurait envoyé un artiste. Si notre plus grand besoin était l’argent, Dieu aurait envoyé un économiste. Mais notre plus grand besoin est d’être pardonné. C’est pourquoi Dieu a envoyé un Sauveur. C’est la bonne nouvelle de Noël : « n’ayez pas peur car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui dans la ville de David il vous est né un Sauveur. »
Voilà pourquoi nous devons nous réjouir à Noël. Voilà la première raison de nous réjouir à Noël. La grande joie de Noël est obtenue en recevant le don de Dieu, du Sauveur, Christ le Seigneur.

Une bonne nouvelle est vraie
Ensuite la nouvelle concernant le Sauveur est source d’une grande joie parce que cette bonne nouvelle est vraie. Veuillez écrire au bas de vos Bibles peut-être certifié authentique. On n’est pas là dans les manigances. Je suivais un reportage concernant le saumon. J’aime bien le saumon, le saumon de Norvège. Mais depuis que j’ai suivi ce reportage, c’est fini en tout cas. Parce que tout ce qu’on leur donne à manger pour les faire grossir, alors là on ne peut même pas imaginer que l’homme soit capable de telles choses. Ce n’est plus le saumon, le poisson qui se promène et grandit selon la loi de Dieu, naturelle. Maintenant on les met dans un bassin, on les bourre de microbes, et en quelques mois ils sont gros. Ils arrivent dans nos assiettes, pensant que nous sommes en train de manger une bonne viande bien fournie. Mais tout ça c’est bourré de microbes. Alors continuez si vous voulez à manger encore du saumon, moi j’arrête. La Bible est un livre vrai, certifié authentique, et cette bonne nouvelle concernant le Sauveur est source d’une grande joie, parce qu’elle est vraie, certifiée authentique. Luc, qui écrit donc son évangile dit d’abord au chapitre 1 verset 3 : « il m’a donc paru bon, à moi aussi qui me suis soigneusement informé sur toutes ces choses dès l’origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile ».
Luc donc dit très clairement j’ai fait une investigation. Ce que je veux vous dire c’est le fruit de mes recherches, c’est des faits. Et plus loin Luc 2 : 19 le texte nous dit « Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur ». Donc elle méditait des choses réelles. Elle gardait des choses réelles. Et plus loin encore, verset 20 toujours chapitre 2 de Luc, il était question des bergers : « puis les bergers partirent en célébrant la gloire de Dieu et en adressant des louanges à cause de tous ce qu’ils avaient entendu et vu qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé ». Ils ont vu et ils ont confirmé, attesté, que tout ce que l’ange leur avait dit était vrai. Et le changement d’attitude est la preuve que cette nouvelle concernant le Christ, le Messie, est vraie parce que cette bonne nouvelle reçue, acceptée, crue, a changé la vie de ces bergers. On le voit au verset 15 « lorsque les anges les ont quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : allons jusqu’à Bethlehem pour voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre ».
Alors il y a tout un déclenchement de mouvement d’abord au verset 10 « n’ayez pas peur », verset 11 « aujourd’hui dans la ville de David vous est né un Sauveur », verset 12 « voici à quel signe vous le reconnaîtrez », Verset 13 « et tout à coup une foule d’anges de l’armée céleste se joignit à l’ange et ils adressaient des louanges » verset 15 et 16 « ils se dépêchèrent » et le verset 17 « après l’avoir vu ». On voit bien que c’est la vie il y a du mouvement. Tout ça peut être vérifié : « Après l’avoir vu ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui entendirent les bergers furent étonnés de ce qu’ils leur disaient ».
« Les bergers disaient entre eux : allons jusqu’à Bethlehem ». C’est très étonnant ! C’est très surprenant ! Parce que l’ange leur dit « aujourd’hui il vous est né, dans la ville de David, un Sauveur, le Messie, le Seigneur ». C’est une parole qui leur est donnée. Et eux ils vont vérifier cette parole. Depuis quand on vérifie une parole ? C’est Dieu qui parle. Parce qu’avec Dieu la parole est toujours un événement. La parole crée. La Bible dit : « au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Et Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut. » C’est une parole qui créé. C’est une parole qui créé l’événement. C’est une parole qui créé la chose, parce que Dieu et la parole sont liés. Parole et réalité sont liées, sont indissociablement unies. Point de parole qui ne soit réalité avec Dieu. Et la parole de Dieu produit ce qu’elle dit. Jésus est une parole devenue réelle. Jean 1 nous dit qu’au commencement était la parole et la parole est devenue chair, c’est–à-dire un être humain.
Passons donc à Bethlehem disent les bergers pour voir cette parole qui est arrivée. Passons donc à Bethlehem pour voir cette chose qui nous est dite : « ils se hâtèrent d’y aller nous dit le verset 16, ils se dépêchèrent. C’est là le signe que vraiment cette parole les a touchés. Parce que lorsqu’on a reçu un bien, un cadeau, on court. Si on vous dit que à 500 km d’ici vous avez un chèque d’un million, il y a des gens qui vont partir même à pied, voler le train, sauter dans le premier bus, je ne sais pas quel car, pour aller chercher ce chèque, parce que c’est une bonne nouvelle. On sera quand même prêt à faire un prêt de dix milles parce qu’on sait que de toute façon ce qu’on aura sera meilleur que ce qu’on aura emprunté.
Vous voyez les bergers ils sont dans la joie. Ils étaient calmes dans leur coin et tout d’un coup ils se hâtèrent, ils se dépêchèrent d’y aller parce que l’ange avait donné un message, une parole. Mais pourtant ils ont cru sans avoir vu. Ils sont partis et « ils découvrirent Marie et Joseph avec un nouveau-né couché dans une mangeoire ». Incroyable ! Ils arrivent et ils découvrent quoi ? Mais un petit enfant dans une étable. C’est ça l’événement de Noël ? Mais oui c’est ça le mystère de Dieu. Ils ne trouvent que Marie, le Roi des rois le Seigneur des seigneurs dans une écurie, dans une étable. C’est donc une famille très ordinaire, aujourd’hui on dira une famille moyenne, vous voyez ceux qui au-dessus de 2000, la majorité des français quoi. Des gens simples, des gens qui n’ont pas trouvé de place dans le village. Le Créateur du monde n’a pas trouvé de place dans le village. C’est dans une étable, dans une écurie que ces bergers arrivent pour se rendre compte de la parole.
Mais pourtant nous avons là un message fort car Dieu se fait pauvre pour nous enrichir, Dieu est pauvre, Dieu se révèle dans l’image même du dénuement. C’est là quelque chose de très fort : Dieu s’identifie aux nécessiteux, à ceux qui ont faim, à ceux qui n’ont rien. C’est pour ça que Noël est un événement remarquable, exceptionnel, parce que Dieu est devenu un être humain. Et comme nous l’avons entendu Jésus a été conçu de manière surnaturelle, mais il est né comme tous les enfants. Il a grandi comme tous les enfants, 100% Dieu et 100% homme. Noël ne peut pas être un simple réveillon. Noël ce n’est pas une goinfrerie. C’est une bonne nouvelle Dieu est avec nous. Noël ne peut pas être un prétexte aux indigestions et aux dépenses futiles non. Noël c’est une célébration parce que les premiers témoins du premier Noël qu’ont-ils fait eux ? Verset 17 : « après l’avoir vu ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de l’enfant ». Donc on sait très bien que nous, dans notre imagination on nous dit souvent oui Noël les mages sont partis adorer le Seigneur. C’est vrai ! Mais les bergers lorsqu’ils ont vu, ils sont devenus des évangélistes. Ils sont partis dire aux autres oui c’est vrai. Ils firent connaitre la parole qui leur avait été dite au sujet de l’enfant c’est un Sauveur, le Messie, le Seigneur. Ils firent connaitre la parole, ils racontèrent.
Et Dieu nous interpelle ce matin, nous aussi qui avons reçu cette bonne nouvelle. Nous sommes et nous devons être des évangélistes. Nous voyons cette parole qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaitre. Nous l’avons vu et ils firent connaître la parole qui leur avait été dite à son sujet. C’est pour ça que Luc peut célébrer Noël. Pour Luc célébrer Noël c’est recevoir une parole, la parole de Dieu et la proclamée. Celui qui a la foi devient un évangéliste. La foi ne s’invente pas, c’est un don de Dieu. La foi ne peut pas rester inactive, passive, non ! La foi est une action, La foi est un comportement. La foi c’est du mouvement. Elle ne peut pas non plus rester muette, il faut la dire. Les bergers ont entendu le message du ciel. Ils se sont hâtés pour le vérifier. Ils ont fait connaitre ce message que Jésus est le Sauveur, le Messie, le Seigneur.
Et toi ce matin ouvre ta bouche, annonce l’évangile, chante ta foi. Alléluia ! Que nos vies parlent de Jésus ! Et tout le monde s’étonnait sur ce que racontaient les bergers. Il y a de quoi ! Mais tout le monde était étonné ! C’est merveilleux ce que les bergers leur avait dit ! Parce que cette bonne nouvelle concernant le Sauveur est source d’une grande joie parce que c’est du réel. Ce n’est pas du toc, c’est du certifié céleste. Alléluia !
Marie, servante de Dieu, cependant retenait tous ces événements. Elle les méditait dans son cœur. Cette femme de Dieu exceptionnelle, modèle d’une grande foi, Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Elle cherchait à pénétrer le sens de cet événement qui arrive et qui parle de DIEU. « Et les bergers repartirent, ils glorifiaient Dieu et louaient Dieu pour tous ceux qu’ils avaient vu et entendu selon ce qui leur avait été annoncé ». Ce jour-là pourtant, sur notre planète terre, il est né bien d’autres enfants. Pourquoi celui-là ? Ce Jésus ? Remue t-il encore aujourd’hui tant de gens ? Qui est-il ? Qui est Jésus pour toi ?
C’est parce que cette bonne nouvelle est vraie que tout au long de l’histoire, des hommes et des femmes, des jeunes gens, des jeunes filles, témoignent que Jésus est vivant. Et leur témoignage est vrai parce que l’évangile est vrai. Cette bonne nouvelle est une réalité, est vraie, attestée et confirmée par tous ceux qui l’ont reçu, à l’exemple des bergers. Rappelez-vous comme l’a dit Martin Luther « à Noël nous célébrons trois miracles : d’abord le miracle de Dieu devenu un homme. Ensuite le miracle de Jésus qui a été conçu dans le sein de Marie par la puissance du Saint-Esprit. Et le troisième miracle sans doute le plus exceptionnel, c’est que nous croyons ces choses ». Parce qu’il faut le croire réellement ! C’est tellement incroyable ! Dieu ne ment pas et il faut le louer pour cela.

Une bonne nouvelle de Christ, c’est-à-dire Jésus en est l’objet, le contenu
Nous avons des raisons de nous réjouir parce que la grande joie de Noël est obtenue en recevant le don de Dieu : le Sauveur, Christ. Il y a une troisième raison de nous réjouir. La nouvelle concernant le Sauveur est source d’une grande joie c’est la bonne nouvelle de Christ, c’est-à-dire Jésus en est l’objet, le contenu. L’ange leur dit « n’ayez pas peur car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple aujourd’hui dans la ville de David il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur ». Le verset 11 est très clair Jésus Christ est unique. Jésus Christ est l’inimitable, Jésus Christ est l’incomparable. Il porte ici trois titres solennelles et divins :
Il est le Sauveur : Donc le nom Jésus provient de la forme grecque du nom Josué qui signifie « l’Éternel sauve » ou bien « l’Éternel donne le salut » ou bien « l’Éternel est le salut ». Jésus est celui qui sauve. Il sauve du péché, il délivre de la mort, de la culpabilité. Avant même sa naissance, Jésus est proclamé Sauveur, et le message de Noël, ne l’oublions pas, c’est AUJOURD’HUI DANS LA VILLE DE DAVID, IL VOUS EST NÉ UN SAUVEUR QUI EST LE MESSIE, LE SEIGNEUR. C’est lui seul qui donne le salut. Nul ne peut aller au ciel sans passer par lui. Et Jean le dit avec force dans son évangile chapitre 4 verset 42 : « nous l’avons entendu nous-même et nous savons qu’il est vraiment le Messie, le Sauveur du monde ». Jésus est celui qui sauve. Tout à l’heure nous avons chanté : il n’y a pas d’autres noms par lequel nous pouvons être sauvés que le nom de Jésus. Et je crois qu’il y a la force, l’autorité dans ce nom, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Le titre suivant qu’il a reçu : il est le Messie, c’est-à-dire celui qui a été consacré. Le Messie attendu par les juifs, celui qui est habilité à régner. Un jour viendra, il reviendra dans toute sa gloire chevauchant les nuées, assis sur les nuées. Il viendra imposer son autorité car le Roi va bientôt revenir.
Et le troisième titre qu’il a reçu : il est le Seigneur, le Maître Souverain, celui qui détient l’autorité, celui qui a dit « tout pouvoir m’a été donné au ciel sur la terre ».
C’est la bonne nouvelle donc que l’ange donne aux bergers, il s’appellera un Sauveur qui est le Messie le Seigneur : « il vous est un Sauveur qui est le Messie le Seigneur ». Jésus a reçu le nom qui est dessus de tous noms. Et nous savons que tout genou fléchira et toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur. C’est lui qui a le pouvoir de chasser les démons. C’est lui qui a le pouvoir de calmer la tempête. C’est lui qui a le pouvoir de pardonner les pêchés. C’est lui qui a le pouvoir de relever d’entre les morts car il a reçu toute autorité dans le ciel et sur la terre. Nous avons là frères et sœurs une bonne raison de nous réjouir à Noël. Il vous est né un Sauveur le Messie le Seigneur, l’incomparable, le merveilleux, l’unique, le Seigneur de gloire.

Une bonne nouvelle est pour tout le peuple
Et enfin la nouvelle concernant le Seigneur est source d’une grande joie parce que cette bonne nouvelle est pour tout le peuple. Pour tout le peuple ! L’ange leur dit « n’ayez pas peur ». Il y avait de quoi avoir peur parce que l’apparition d’un ange ce n’est pas évident. Ce n’est pas tous les jours. Le monde surnaturel, le monde invisible qui fait irruption dans le monde visible ? Et en plus il y a une chorale de gospel, des anges qui sont en train de chanter gloire à l’agneau ! Quand vous voyez ça, alors là, qui n’aura pas peur ? Déjà même le fait de voir comme une ombre qui passe, certains ont les cheveux qui se dressent sur la tête. Mais là c’est l’armée céleste, une multitude d’anges qui sont en train de célébrer le Seigneur. Les signes sont là : ils chantent tous Alléluia parce que c’est la louange là-haut, comme la louange sur la terre est un événement exceptionnel. Et là le Roi de gloire, le créateur du ciel et de la terre, est devenu un être humain. Alors gloire à Dieu dans les lieux très hauts. Paix sur la terre et la bienveillance parmi les hommes.
Et dans ce message l’ange dira il est pour tout le peuple nous dit le verset 10. Il est pour tout le peuple. Jésus n’est pas venu simplement pour les juifs, mais il est venu aussi pour les non juifs comme nous qui sommes devenu juif par la foi. Donc le peuple c’est tout le monde : les noirs, les blancs, les arabes, les africains, les américains, les indiens, les chinois, les riches et les pauvres, enfin tout le monde. Il n’y a pas de ségrégation avec DIEU, pas de parti pris. Parce que souvent même on dit Dieu, il n’est pas raciste ? Certains pensent comme ça. Mais Dieu lui, il ne fait d’acception. Il aime tous les hommes. Il ne fait pas le tri, il regarde le monde entier. Et ce message est pour tout le peuple.
Vous savez pourquoi et comment on peut le dire ? Nous en sommes la preuve. Est-ce-que toi tu étais à Jérusalem toi ? Je n’y étais pas non plus d’ailleurs. Mais pourtant le message est venu jusqu’à nous aujourd’hui. On y croit, on l’accepte, on le confesse, on le prêche même. Ça c’est le mystère de Dieu ! C’est pour ça qu’il faut célébrer Noël avec des raisons de le faire, avec joie. Alors je ne sais pas si vous êtes excité pour la fête. Chez nous à la maison ça chauffe déjà. Mon épouse aime Noël. Je ne sais pas c’est une fanatique de Noël. Elle a tellement décoré la maison avec des guirlandes. Il y a partout des lumières. Je ne sais même pas ou j’habite quoi … presque. Et l’autre fois il y a tellement de choses que c’est partout, on voit ça partout. Mais il y a des gens qui sont triste à Noël. Il ne faut pas être triste à Noël. Noël c’est un moment de joie parce que nous comprenons qui nous sommes en train de fêter, nous sommes en train de célébrer. Même si vous êtes seul, vous avez des raisons de vous réjouir parce que c’est là la source de notre joie et là c’est le christ qui est venu parmi les hommes.
Ce n’est pas une question de cadeau, mais c’est une question d’avoir cet état d’esprit. Parce que des raisons d’être triste, de ne pas nous réjouir, il y’en a beaucoup. Mais il faut savoir mettre ça de coté et entrer dans le vrai esprit de Noël. L’ange leur dit : « n’ayez pas peur car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui dans la ville de David il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur ».
Frères et sœurs, chers amis la grande joie de Noël est obtenue en recevant le don de Dieu : le Sauveur, Christ le Seigneur. Voilà pourquoi nous sommes heureux à Noël. Non pas pour les choses qui passent, mais pour le don de Dieu. Écouter donc ceux-là qui disaient vous savez les cadeaux on va en ouvrir. Mais dans cinq jours, dans quinze jours les enfants vont les oubliés. Mais si vous donnez à quelqu’un une expérience, un voyage, et que là il expérimente des choses extraordinaires, il ne va pas l’oublier. Parce que dans dix ans, vous n’allez pas dire à Rosalie hé j’étais tellement content à Noël, il n’y avait plus de piles dans ma voiture. Est-ce que vous comprenez ? Si vous offrez une voiture à quelqu’un, il faut aussi y mettre des piles. En général ils ne sont pas vendus ensemble, c’est séparément. Mais comme vous mettez vos piles, vous jouez. À un moment donné, et de toute façon les piles finissez toujours par s’épuiser. Mais le temps d’aller dire ah ! Tu sais un événement remarquable que j’ai eu à Noël ? Après avoir joué avec ma Mobile K, ou avec ma voiture ou mon avion téléguidé, à un moment donné il n’avait plus de piles. Quelle expérience formidable ! Personne ne verra cela. Mais si vous offrez à cette personne quelque chose d’agréable, quelque chose de bon, un voyage qui pourrait le marquer : vous savez à ce Noël il y a dix ans j’étais à tel endroit, j’ai vu des choses extraordinaires, j’ai rencontré des gens extraordinaires…, il aura de bons souvenirs.
Nous sommes parents, nous connaissons ses choses. Mon fils est comme tous les autres enfants. Les enfants sont pareils. Dès que vous leur donnez un jeu, les deux premiers jours vous êtes tranquille. Mais après ils reviennent à leur vrai nature. Donc avec le système d’acheter toujours d’autres cadeaux, mais il faut s’abstenir si non on s’en sortira pas.
À Noël, le cadeau de Dieu c’est Jésus Christ. Et pour cela rappelez-vous donc ce texte : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle ». Ça c’est le cadeau de Noël.
Que Dieu vous bénisse !
Joyeux Noël !
Claude MISSIDIMBAZI, Pasteur
Message du 20 décembre 2015,

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