JÉSUS SOURCE DE L’ESPRIT

Jean 7/37-44
Lisez ce message et vous aurez la réponse à vos besoins, vos attentes, vos envies, votre idée du bonheur. Le 05 Juillet 2015, nous avons reçu du Seigneur, à travers cette prédication du Pasteur Claude MISSIDIMBAZI à l’église protestante évangélique Matthania de Corbeil-Essonnes, une délicieuse et précieuse réponse à ce chapelet de manque chez les assoiffés de la chose divine.
Jean est le seul à nous parler de la célébration de la fête des tentes par Jésus à Jérusalem. Les frères de Jésus l’ont invité à se manifester publiquement (dans les versets précédents) afin de montrer qu’il était capable de faire de grands miracles. Il leur a répondu que le moment n’était pas encore venu pour lui. Il décida néanmoins d’y aller mais en secret. Au milieu de la fête il monta au temple et se mis à enseigner tous ceux qui avaient besoin d’entendre la bonne nouvelle. Les juifs s’étonnaient de toutes les connaissances qu’il développait « lui qui n’avait étudié ». A cela Jésus répondait que son enseignement ne venait pas de lui mais de celui qui l’a envoyé. Ainsi le dernier jour de la fête, Jésus s’écria « si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive… ». Jésus va dans ce contexte particulier donner un enseignement concernant cette eau vive qui peut désaltérer nos âmes. Le contexte particulier consiste en ce qu’il s’agissait du dernier jour de la fête des Tabernacles, durant laquelle le peuple commémorait la puissance de Dieu manifestée dans le désert, comment Dieu avait nourrit, pris soin, accompagné, épargné la vie de son peuple dans le désert. Durant cette fête le peuple devait aussi prier pour le retour de la pluie afin d’avoir une belle moisson. C’est donc dans ce contexte particulier que Jésus va leur adresser ce message au sujet de l’eau vive qui donne la vraie fraîcheur, qui restaure, qui déborde. Jésus exploite les rites célébrés au bénéfice de sa révélation. Il proclame qu’il peut offrir mieux que l’eau des libations (dans le rituel de cette fête, chaque matin il y avait une procession conduite par le grand prêtre, qui allait chercher de l’eau à la fontaine de Siloé avec un vase en or, et qui la répandait comme une libation sur le côté ouest de l’autel au milieu de joyeuses acclamations). Le Christ est venu apporter aux hommes les eaux vivifiantes promises par les prophètes. Ces eaux ne sont autres que l’Esprit Saint, puissance vivifiante du Dieu créateur (V 39). Dans Esaïe 44/3, l’eau est le symbole de l’Esprit de Dieu capable de transformer un désert en verger florissant et le peuple infidèle en véritable Israël. « Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, Et des ruisseaux sur la terre desséchée; Je répandrai mon esprit sur ta race, Et ma bénédiction sur tes rejetons ». Esaïe est celui qui annonce la venue du Seigneur qui donnera l’Esprit saint aux croyants (Es 58/11) « L’Éternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres; Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas ». Le Christ est venu accomplir ces promesses, apporter aux hommes les eaux vivifiantes promises par les prophètes. Le Saint Esprit a été donné aux disciples, à l’homme assoiffé de salut et de valeurs éternelles. Quel que soit nos besoins, nos attentes, nos envies, notre idée de bonheur, le Saint Esprit est la réponse. Quel que soit nos attentes vis-à-vis de Dieu, le Saint Esprit est la source.
Tout commence par « la soif », la soif spirituelle. L’eau est indispensable à la survie. Le Christ se révèle comme source de l’Esprit si quelqu’un a soif d’un vrai sens à sa vie, soif du salut, soif du pardon divin…Jésus nous invite et nous encourage à aller vers lui, à avoir soif de cette eau vive car pour goûter le salut, la paix de Dieu, le sens de la vie avec Dieu… il faut d’abord avoir soif. Il ne peut pas donner à boire à quelqu’un qui n’a pas soif, qui n’est pas conscient de son besoin d’eau. Nous devons réaliser que nous avons besoin de Jésus, de sa présence, de sa bénédiction (Jérémie 17/7-8). Celui qui est inondé de cette eau qui vient de Dieu n’aura plus jamais soif, sa vie sera transformée et il portera du fruit quelques soient les situations. Quand Jésus prêche la venue du Saint Esprit, de sa plénitude (en lisant le texte à la lumière de la résurrection, et à la lumière de la gloire de Dieu), il dit que celui qui recevra le don de l’Esprit, c’est celui qui est assoiffé, et des fleuves d’eaux vives couleront de son cœur. C’est donc le Saint Esprit répandu à la pentecôte qui donne ses eaux vives. C’est lui qui va fertiliser cette terre desséchée, fertiliser notre vie et lui donner un sens, donner de la joie, nous conduire vers le Christ. Comme l’eau vive, la présence de l’Esprit dans un cœur rafraîchit et désaltère. Elle fait surgir la vie où régnaient le chaos et la mort. Elle apporte l’abondance et la plénitude, et les déverse tout autour en flot de bénédictions. A travers Ézéchiel 37/14 « Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez », nous comprenons le vrai sens de la vie spirituelle. Nous comprenons pourquoi les chrétiens doivent être heureux sur cette terre, parce que la vie qu’ils ont reçue, est la vie qui vient de Dieu, l’offre par excellence, le don du Saint-Esprit. Ainsi celui qui ne connaissait pas le Seigneur va pouvoir le connaître, le louer, l’adore, parce qu’il est habité par une présence, l’Esprit de vie. Dans Jean 4/13 Jésus explique à la samaritaine que la satisfaction des convoitises donne encore soif mais l’eau qui vient de lui devient une source d’où jaillit la vie Éternelle. Celui qui la reçoit est capable de désaltérer les autres. Il leur apporte quelque chose de la vie de Dieu. Comme la Samaritaine nous devons soupirer après cette eau qui est capable de nous désaltérer intérieurement. La vie chrétienne commence dans le cœur. C’est là que le Saint esprit révèle le Christ. Nous pouvons être courbés et fatigués dans nos corps, pourtant au-dedans de nous il y a une vie, une présence, le Saint Esprit. Qui veut une vie de bonheur, de pardon, de certitude ? La source c’est Jésus qui donne cette eau désaltérante qui ne tarit pas et qui comble chacun de ses enfants. Jésus dans Apocalypse 7 /17 adresse ces dernières paroles à ses élus : « …l’agneau qui est au milieu du trône sera leur berger et il les conduira aux sources d’eaux vives et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux… ». Nous comprenons que le Saint Esprit vient d’en haut et qu’il apporte ce quelque chose d’en haut. Quel privilège ! Le royaume des cieux qui est glorieux et pur descend au milieu de nous en la personne du Saint Esprit (Apocalypse 22/1). Jésus offre à quiconque a soif de boire de cette eau-là.
Avoir soif est la première étape. Ensuite il faut venir à Jésus (croire en lui). Les verbes sont à l’impératif ce qui signifie la « continuité ». Il faut venir « sans cesse » à Christ dès lors qu’on a soif. Sortir de son enfermement, se mettre en route et suivre Jésus comme la lumière du monde. Il suffit simplement de venir à Jésus et de boire et non plus de se lamenter ou de soupirer. Ce passage met en lumière l’œuvre continue du Saint Esprit. L’évangile de Jean sert à nous apprendre la foi (Jean 20/ 30-31), à croire qui est Jésus, et à lui faire confiance. Nous croyons que Jésus est le fils de Dieu, le messie, le libérateur, celui que Dieu a oint, qui est venue pour accomplir les prophéties. Nous croyons que nous pouvons nous appuyer sur lui. Croire, c’est prendre pour vrai la parole de Dieu, c’est reconnaître que Jésus est réellement ce qu’il prétend être, et s’attendre à ce que Dieu honore les promesses de sa parole. Croire, c’est regarder au Christ, venir à lui, boire de cette eau et recevoir la vie éternelle. Venir à Christ et boire est une attitude, c’est reconnaître et accepter ce que la Bible dit concernant le Christ : Il est réellement la lumière du monde, le pain de vie, le bienfaiteur… La foi n’est pas une émotion. Il faut croire aux paroles de Jésus, se reposer sur elles non pas parce qu’on le souhaite, mais parce qu’il l’a dit. Dieu commence par donner une parole, c’est elle qui déclenche la foi qui consiste alors à faire confiance à ce que Dieu est et a dit. La foi repose sur le caractère de Dieu, sur sa personne même. Dieu est fidèle et la foi repose sur ce caractère incassable. Croire en Jésus, c’est ne jamais se débrancher de lui et continuer à croire envers et contre tout sachant que ce qu’il a dit, il l’accomplira. Il faut croire selon la bonne méthode de Dieu, c’est simplement croire que Jésus est ce qu’il prétend être et qu’il fera ce qu’il a promis de faire. Ça ne dépend ni de nous, ni des circonstances… mais de ce qui est écrit. Une foi véritable ne dépend pas du nombre de veillée de prière ou de jeûne, mais d’une obéissance à ce que Dieu a dit. La foi commence quand Dieu donne une parole qui est suivie de l’obéissance de l’homme à l’exemple d’Abraham. Si on veut avoir une marche fructueuse dans la foi on ne peut pas séparer ces deux faits : Dieu a dit, j’obéis. Comme à l’image des deux voies du chemin de fer, les deux (la parole de Dieu et l’obéissance) sont indispensables. Quand Dieu dit de renoncer au péché, de ne pas mentir…Il faut obéir, ce qui entraîne une entrée dans l’expérience de la vie de Dieu. Le Christ marchait dans la volonté de son père. Il faisait ce qui lui est agréable. Nous devons donc comprendre que croire en Dieu ce n’est pas un sentiment, c’est un engagement, c’est suivre ce qu’il a dit, croire en sa parole.
Jésus dit que des fleuves d’eaux vives couleront du sein de celui qui croit en lui. Le croyant habité par le Saint Esprit est débordant de vie. L’expression « l’eau vive » signifie l’eau qui donne la vie. Il sera donc continuellement rassasié et rafraîchit par cette eau, débordant de joie malgré les difficultés, en bénédiction continuelle pour les autres et restera accroché au Seigneur. Là où il y a la présence du Saint Esprit, il y aura toujours un fruit, un débordement de vie. La vie qui vient de l’Esprit ne peut pas s’acquérir dans une faculté de théologie, c’est par une marche intime avec Dieu. Dieu donne gratuitement de cette eau à celui qui a soif qui est sincère et qui vient à lui (Esaïe 55/1-3). Mais si Jésus (sa gloire) n’est pas notre préoccupation, notre ambition, il n’y a pas de débordement. Nous ne pouvons pas prétendre vivre selon nos propres ambitions et convoitises et espérer avoir une vie débordante grâce à l’esprit saint. Il faut vivre pour la gloire de Dieu : Le Saint Esprit n’était pas descendu parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié (Jean 7/39). Et lorsqu’il l’a été à la pentecôte, le Saint Esprit est descendu. Il y a une corrélation entre la recherche de la gloire de Dieu et le débordement. Glorifier Dieu c’est lui donner totalement sa vie, renoncer à ses ambitions, mettre sa vie en ordre, le suivre de tout son cœur, se détourner des mauvaises personnes, du péché…C’est prendre sa croix et suivre le Seigneur. Quand le Christ est l’ambition suprême, quand nous recherchons premièrement la gloire de Dieu dans tout ce que nous faisons, le Saint Esprit travaille et fait porter du fruit car son rôle est de glorifier le Christ. Lorsque nous vivons pour le Seigneur, notre vie est débordante et utile pour les autres. Vivons donc pour la gloire de Dieu, fuyons le péché qui est notre ennemi numéro un (Satan a été vaincu mais le péché peut dévaster une vie) et nous verrons des miracles, nous pourrons voir des choses spirituelles parce que Dieu travaille réellement avec ses enfants.
Béni soit le Seigneur parce que cette eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle est pour NOUS. Jésus est à la hauteur de ses promesses et il nous invite à venir boire.

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