L’OFFRANDE DE CÉRÉALES : UN DON POUR DIEU – Partie II

L’OFFRANDE DE CÉRÉALES : UN DON POUR DIEU – Partie II

« Lorsque quelqu’un apportera une offrande en cadeau à l’Eternel, son offrande sera de fleur de farine. Il versera de l’huile dessus et il y ajoutera de l’encens. Il l’apportera aux prêtres, aux descendants d’Aaron. Le prêtre prendra une poignée de cette fleur de farine arrosée d’huile avec tout l’encens et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. C’est une offrande dont l’odeur est agréable à l’Eternel. Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses descendants. C’est une chose très sainte parmi les offrandes passées par le feu pour l’Eternel. Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four, qu’on se serve de fleur de farine et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l’huile et des galettes sans levain arrosées d’huile. Si ton offrande est un gâteau cuit à la poêle, il sera de fleur de farine pétrie à l’huile, sans levain. Tu le couperas en morceaux et tu verseras de l’huile dessus. C’est une offrande. Si ton offrande est un gâteau cuit sur le gril, il sera fait de fleur de farine pétrie à l’huile. Tu apporteras l’offrande qui sera faite à l’Eternel avec ces éléments-là; elle sera remise au prêtre, qui la présentera sur l’autel. Le prêtre en prélèvera ce qui doit être offert comme souvenir et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande dont l’odeur est agréable à l’Eternel. Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses descendants; c’est une chose très sainte parmi les offrandes passées par le feu pour l’Eternel. Aucune des offrandes que vous présenterez à l’Eternel ne sera faite avec du levain. En effet vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes passées par le feu pour l’Eternel. Vous pourrez en offrir à l’Eternel comme offrande de premiers produits, mais on n’en présentera pas sur l’autel comme offrande dont l’odeur est agréable. Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes. Tu ne laisseras pas ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu. Sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. Si tu fais à l’Eternel une offrande des premières récoltes, tu présenteras des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme offrande de tes premières récoltes. Tu verseras de l’huile dessus et tu y ajouteras de l’encens. C’est une offrande. Le prêtre brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l’huile, avec tout l’encens. C’est une offrande passée par le feu pour l’Eternel. »
‭‭(Lévitique‬ ‭2.1-16‬)

Introduction

Lorsque nous lisons Le Lévitique, nous réalisons que l’Éternel est un Dieu d’ordre. Dieu parle et Il met de l’ordre : ce livre contient de nombreuses prescriptions détaillées touchant les sacrifices, les offrandes, la pureté rituelle, la consécration au ministère, les fêtes et les célébrations.
Le Lévitique suit le livre d’Exode qui décrit la sortie d’Egypte du peuple de Dieu. Le peuple était en marche dans le désert, vers la terre promise par Dieu. Dieu avait dit à Moïse de construire le Tabernacle, la Tente de la Rencontre qui symbolise la présence de Dieu au milieu de Son peuple. Et le Lévitique donne les instructions pour apprendre à vivre dans cette présence de Dieu.
Le Lévitique nous apprend que Dieu désire vivre au milieu de Son peuple : Il veut être présent parmi Son peuple et jouir de la communion avec lui.
Le Lévitique montre comment s’approcher de Dieu, vivre avec Lui et demeurer dans Sa présence, Sa réalité, Sa sainteté.
La deuxième réalité de ce livre est ce qu’il affirme avec force à plusieurs reprises : « Vous serez saints, car Je suis saint, moi l’Éternel votre Dieu. » (Lévitique 19.2).
Le Lévitique est un manuel de sainteté pour savoir comment vivre devant un Dieu qui est saint : Dieu est le tout autre, différent des humains, Lui seul est l’Incomparable, l’Unique, et on ne peut jamais en épuiser le mystère. La sainteté de Dieu est au cœur des autres attributs de Dieu.

Dieu est présent partout en même temps, mais expérimenter la manifestation de Sa présence est en lien avec notre relation avec Lui. À certains moments, Il permet que Sa présence nous touche, nous imprègne et nous donne de l’assurance.
Esaïe lorsqu’il a eu cette vision de Dieu comme étant le Saint d’Israël été brisé par cette présence qui le dépassait, au point de s’écrier : « Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures » (Esaïe 6).
Nul ne peut voir Dieu et vivre. Dieu seul peut fixer les conditions, les moyens pour s’approcher de Lui sans risquer de périr.Il veut être adoré, suivi selon Ses propres conditions.
En lisant le Lévitique nous sommes imprégnés de cette présence de Dieu.Tout ce que nous faisons, disons, pensons, se passe devant le Seigneur.

Les Saintes Écritures déclarent : « Tu ne te présenteras pas devant l’Éternel les mains vides. » (Deutéronome 16.16)
Nous apportons au S.eigneur ce que nous sommes et ce que nous avons.Lorsque nous allons rendre un culte à Dieu, il a déjà commencé bien avant l’heure prévu : nous devons avoir anticipé ce moment dans la présence de Dieu.
Le chapitre 1 du Lévitique nous parlait de l’holocauste, où nous avons retenu cette belle et grande leçon que seul le sang précieux de Jésus Christ donne accès à Dieu dans ce monde maintenant mais aussi dans le monde à venir.
Dans ce chapitre nous apprenons comment apporter à Dieu notre reconnaissance. Il s’agit de Le remercier de ce que grâce au sang précieux de Jésus nous avons accès à Sa présence.Nous pouvons désormais rencontrer et vivre avec le Saint.

La variété de l’offrande végétale

« Lorsque quelqu’un apportera une offrande en cadeau à l’Eternel, son offrande sera de fleur de farine. Il versera de l’huile dessus et il y ajoutera de l’encens. »‭‭(Lévitique‬ ‭2.1‬)
Les rites compris ici sont peut-être dépassés, mais l’Esprit nous permet d’en tirer des vérités qui restent d’actualité derrière les symboles.
Le but ici est d’offrir à Dieu un présent, un don. Mais ce don doit correspondre à ce que Dieu veut recevoir. Il faut donc suivre à la lettre Ses prescriptions, pour ne pas se retrouver dans la situation de Caïn dont l’offrande a été rejetée.
Le texte nous dit de celui qui veut faire un don que « son offrande sera d’une grande variété »
L’É ternel Lui même spécifie les formes et ingrédients.
Ici il est question d’une offrande de céréales, fruits de la terre, qui peut prendre la forme de : 

  • Fleur de farine crue (v.1-3)
  • Galette, gâteau sans levain, cuit au four, à la poêle ou sur le grill (v.4-10)
  • Prémices, offrande d’une première récolte, des épis nouveaux broyés et rôtis au feu (v.14-16)

Ces offrandes étaient donc souvent accompagnées :

  • d’huile (v.1, 6 et 15)
  • d’encens (v.1 et 16)

Par contre ni levain ni miel ne devaient être joints à ces offrandes (v.11-13).
Une partie de l’offrande était réservée aux prêtres, Aaron et ses descendants (v.3 et 10).
D’après le verset 13, le sel devait être mise sur toutes les offrandes, en tant que signe de l’Alliance entre Yahvé et Son peuple. Le sel était le symbole de la purification, de la conservation et de la perpétuité.

Les offrandes demandées étaient donc des produits de la terre, plutôt de l’agriculture, constituant l’alimentation la plus ordinaire de l’homme. 

Quelle signification pour nous ?

Aujourd’hui comme hier le Lévitique montre à ses lecteurs comment consacrer toute son existence à Dieu. Pour nous chrétien d’aujourd’hui, quelle peut donc être l’actualisation, la signification de ces offrandes de céréales ?
Toute notre vie quotidienne se vit devant Dieu : la Loi du Seigneur nous invite à vivre dans Sa présence. L’expression « devant l’Éternel » revient à plusieurs reprises (42 fois) dans le Lévitique.

  • L’offrande de céréales est une marque de reconnaissance et symbolise la consécration de la vie et du travail de l’homme à Dieu.

Notre attachement au Seigneur doit se démontrer en Lui offrant le meilleur, la part belle de ce que nous avons (v.1, v.4 et v.14).
Celui qui a reçu du Seigneur des grâces sera toujours reconnaissant. Nous avons reçu la grâce et le privilège d’entrer dans la présence de Dieu grâce au sacrifice de l’Agneau. Le but donc de cette offrande au S.eigneur est de manifester notre reconnaissance.
L’offrant, l’adorateur apportait sa nourriture normale au prêtre, se déclarant prêt à garder la Loi. En présentant à Dieu le fruit de son labeur, les adorateurs consacrent de manière symbolique leur vie, leurs possessions et leur occupation.
Selon le livre d’Exode, les israélites étaient obligés par la Loi de consacrer à Dieu les premiers fruits de leurs récoltes, afin de le reconnaître solennellement comme le souverain propriétaire du pays et dispensateur suprême de tous les biens.« Tu ne tarderas pas à m’offrir la part qui me revient de ta moisson et de ta vendange. Tu me donneras le premier-né de tes fils. Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis ; il restera 7 jours avec sa mère et le huitième jour, tu me le donneras. » ‭‭(Exode‬ ‭22:28-29‬)

Dieu n’a pas une bouche pour manger ces offrandes là, Il est Esprit, infini. Mais Il attend de nous cette réaction de reconnaissance, car Il est notre bienfaiteur suprême.Il attend de Son peuple qu’il Lui soit totalement consacré et Lui offre le meilleur de ce qu’il a, en signe de reconnaissance.
Le concret de la vie avec Dieu, de ce qu’Il accomplit, pousse à être reconnaissant.Sois nous sommes remplis de Sa grâce, soit nous ne le sommes pas. La reconnaissance sera le signe de ce que nous vivons réellement.
Nous aussi nous devons, sous une autre forme, offrir à Dieu les prémices de nos biens, de nos forces, de notre travail.
Il est difficile d’être toujours reconnaissant, en toutes circonstances, et l’exprimer concrètement par des actes au quotidien.
Notre existence, notre souffle de vie, nos corps, notre temps : tout nous est donné par Dieu. 
Le chrétien doit donc naturellement offrir son corps à Dieu : « Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel. Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. »(Romains 12.1-2)
Le chrétien doit aussi offrir à Dieu un sacrifice de louanges : « Par Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange qui consiste à célébrer son nom. Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l’entraide : voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir. » ‭‭(Hébreux‬ ‭13.15-16‬)‬‬
La prière de reconnaissance devrait imprégner notre existence et constituer notre offrande permanente : « Seigneur sois béni de ce que Tu m’as donné telle grâce, sois béni de ce que je comprends mieux l’Évangile, sois béni de ce que Tu as disposé de bonnes personnes autour de moi… »
Le Christ Jésus explosait tout le temps en actions de grâces : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » (Matthieu 11.25)

  • L’offrande de céréales fournissait aussi aux prêtres leurs sources principales de revenu 

v.3 et v.10 « Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses descendants. C’est une chose très sainte parmi les offrandes passées par le feu pour l’Eternel. »

L’adorateur apportait l’offrande au prêtre choisi par Dieu. Le prêtre prenait une partie de l’offrande pour l’apporter au Seigneur, et gardait le reste.La part très sainte était réservée au prêtre parce qu’elle consacrait ceux qui la touchaient : elle ne pouvait être mangée que dans le Tabernacle / le Temple.
Nous pouvons retenir comme principe que les chrétiens laïcs doivent aussi savoir assurer à leurs responsables les moyens de leurs subsistances.
L’apôtre Paul en interprétant le texte du Premier Testament, déclare : « Vous le savez, ceux qui font le service sacré dans le Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient à l’autel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur l’autel. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette annonce de la Bonne Nouvelle. » ‭‭(1 Corinthiens‬ ‭9.13-14‬)‬‬
Le Christ Lui-même a indiqué que « l’ouvrier mérite son salaire » (Luc 10.7).
Nous avons également l’exemple de l’Église primitive à Jérusalem : « Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun. » (Actes 2.44-45)« La multitude de ceux qui étaient devenus croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme, et nul ne considérait comme sa propriété l’un quelconque de ses biens ; au contraire, ils mettaient tout en commun. » (Actes 4.32)
Dans tout ceci, ce qu’on donne on le donne d’abord à Dieu et cela permet à chacun de contribuer aux besoins de l’autre.
L’apôtre Paul était reconnaissant à l’égard des philippiens qui lui avaient fait parvenir des dons, à deux reprises (contexte au chapitre 17 du livre des Actes). Dans sa lettre aux Philippiens, c’est après avoir reçu ces dons, que l’apôtre remercie Dieu et c’est dans cette circonstance qu’il affirme :« J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Christ Jésus.» (Philippiens 4.18-19)
Dieu sait répondre par Sa bénédiction à ce genre d’actes selon Sa richesse dans le Christ Jésus.
L’offrande de céréales contribuait ainsi au bien être de ceux qui servaient Dieu. Ils mangeaient du « repas » même de Dieu.

  • L’offrande de céréales était un sacrifice de souvenir 

v.2 « Il l’apportera aux prêtres, aux descendants d’Aaron. Le prêtre prendra une poignée de cette fleur de farine arrosée d’huile avec tout l’encens et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. C’est une offrande dont l’odeur est agréable à l’Éternel. »
v.9 « Le prêtre en prélèvera ce qui doit être offert comme souvenir et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande dont l’odeur est agréable à l’Éternel. »

Cette offrande était un « mémorial », elle était offerte comme souvenir.Le mot utilisé ici en hébreu est ´Askara´ qui dérive d’un verbe très connu ‘zakar’, qui signifie : graver, imprimer dans la mémoire, se souvenir, faire souvenir, et même célébrer, louer…Le sacrifice était destiné à rappeler devant Dieu celui qui l’offrait, et faire ressouvenir Dieu de Ses promesses, comme un « pense bête ». C’était un sacrifice par lequel on se rappelait à la miséricorde de Dieu, pour solliciter de Sa part l’intervention d’une présence active. Il s’agissait en quelque sorte de rafraîchir dans le cœur de Dieu le souvenir du fidèle qui offrait le sacrifice, de la même manière qu’un cadeau nous rappelle l’ami qui nous l’a offert.
La mémoire divine implique le salut pour celui qui en est l’objet. L’oubli même signifie sa condamnation.
Dans la Bible, lorsque Dieu se « souvient » Se « souvenir » pour Dieu, c’est non seulement prêter attention à la situation et intervenir, comme dans le cas :

  • De Noé, en mettant fin au Déluge, en instaurant l’Arc en Ciel comme un signe pour se souvenir de Son alliance (Genèse 8 & 9);
  • D’Abraham et Lot, en épargnant ce dernier du châtiment de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19);
  • De Rachel, pour mettre un terme à sa stérilité (Genèse 30.22);
  • Du peuple hébreux souffrant en Égypte, pour leur envoyer Moïse (Exode 2.24).

De même le brigand crucifié auprès du Christ Lui a aussi demandé de se « souvenir » de lui : « Et il dit à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras régner. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » ‭‭(Luc‬ ‭23.42-43‬)
Nous vivons de la mémoire de Dieu. Cette offrande, ce don que Dieu reçoit dans sa totalité, Il s’en sert pour encore nous bénir !Donnons-nous donc entièrement au Seigneur : notre être, notre vie, notre temps, nos biens qu’Il nous a lui même prêtés… Il s’agit de consécration et non pas juste de quantité. Et Lui même est miséricordieux, Il n’est pas injuste pour oublier : « Dieu, en effet, n’est pas injuste ; Il ne peut oublier votre activité et l’amour que vous avez montré à l’égard de son nom en vous mettant au service des saints dans le passé, et encore dans le présent. » (Hébreux 6.10)
Rien de ce que nous donnons, ce que nous faisons pour Dieu ne sera gaspillé ou perdu. Dieu est parfait et Il n’oublie jamais rien, mais l’image anthropomorphique du « souvenir » est là pour nous faire pénétrer cette vérité que ce que nous offrons à Dieu est quelque chose qu’Il reçoit et qu’Il garde en mémoire.

  • L’offrande de céréales symbolise l’Alliance entre Dieu et Son peuple

v.13 « Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes. Tu ne laisseras pas ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu. Sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. »

L’offrande de céréales nous dit qu’il y a un contrat entre Dieu et Son peuple.
Dieu S’est engagé avec le peuple qu’Il S’est choisi.Il S’est engagé à vivre avec l’homme, à avoir une relation avec nous, à marcher à nos côtés, depuis le Commencement, le jardin d’Eden, l’alliance avec Noé par la suite, les patriarches et le peuple Hébreu dans le désert en donnant Ses commandements, etc… 
Dans ce contrat entre le S.eigneur et nous, bien souvent nous sommes infidèles, mais Lui demeure fidèle. Même si Son peuple n’arrive pas à vivre Son Alliance, Dieu Lui le peut.
Aujourdhui, grâce au sacrifice du Christ sur La Croix, nous sommes pardonnés, justifiés et réconciliés avec Dieu. Nous célébrons dans nos cultes l’Alliance avec Dieu, par exemple au moyen du repas mémorial de la Cène. 
Dieu ne peut plus nous rejeté dans cette nouvelle Alliance scellée du sang du Christ Jésus.
Dieu notre bienfaiteur suprême attend de Son peuple qu’Il Lui soit totalement consacré et Lui offre le meilleur de ce qu’il a en signe de reconnaissance 

  • L’offrande de céréales est reçu par Dieu comme une odeur agréable

v.2, 9 « […] C’est une offrande dont l’odeur est agréable à l’Éternel. »

Que signifie cette expression « d’odeur agréable » qui revient souvent dans ce livre (11 fois) ? Cela veut dire que Dieu apprécie grandement l’offrande qui Lui est faite. Il accepte cette offrande comme un bon parfum, quelques chose qui Lui est agréable, qui Lui plaît, qui Le satisfait. Il accepte ce présent en S’en réjouissant.
La fin du verset 2 peut aussi être traduite par : « C’est une offrande consumée par le feu, à l’odeur apaisante pour l’Eternel. »
Cette offrande était destinée à engendrer des sentiments positifs de la part de Dieu envers l’adorateur.
Le S.eigneur aime ce don qu’on peut Lui faire de toute notre existence ! Cela remplit Son cœur de joie ! Cela doit encourager tous les adorateurs !
Cherchons à imiter notre Seigneur Jésus, qui a vécu cette vie sans faute, Lui qui faisait toujours ce qui plait au Père, au point que Celui-ci a déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection / celui qui fait toute ma joie / c’est en lui que j’ai pris plaisir / c’est lui qui a toute mon approbation. »‭‭(Matthieu‬ ‭3:17‬)‬‬Tout dans la vie terrestre du Christ est magnifique : Son caractère, Son tempérament, Ses sentiments de bonté et de gentillesse, Sa gratitude continuelle. Partout où Il passait, Jésus manifestait l’amour et le charme de la pureté. Est-ce que pour nous aussi partout où nous allons, le Père peut affirmer que nous sommes l’objet de toute son approbation ?

  • L’offrande de céréales est un « type » de Christ 

Cette offrande nous ramène à l’unique, le véritable, l’inimitable : le Seigneur Lui même.L’offrande de céréales est un modèle et une prophétie du sacrifice du corps du Christ Jésus.Cette offrande est un type de Christ, le garant de l’Alliance qui est entièrement consacré à Dieu et dévoué à Sa cause.
Le texte indique que l’offrande avait pour rôle d’apaiser l’Eternel (v. 2, 9 et 12), ce qui souligne sa valeur expiatoire : le Christ S’est offert Lui-même pour expier les fautes, accomplissant ainsi la fonction de l’offrande :

  • « Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous, en offrande et victime comme un parfum d’agréable odeur. » (Éphésiens 5.2) 
  • « Il n’a pas besoin comme les autres grands-prêtres d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car il a accompli ce service une fois pour toutes en s’offrant lui-même en sacrifice. » (Hébreux 7.27)
  • « Alors je dis: Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur. J’annonce la justice dans la grande assemblée ; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais ! » (Psaume 40:7-9)

Le Christ dès son incarnation a mis en pratique les paroles du psalmiste, annonçant qu’il venait accomplir la volonté du Seigneur : ce qui constitue en fait l’unique sacrifice parfait !
C’est le Christ qui établit le culte nouveau et définitif comme il est écrit dans l’épître aux Hébreux : « Car il est impossible que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés. Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : De sacrifice et d’offrande, tu n’as pas voulu, mais tu m’as façonné un corps. Holocaustes et sacrifices pour le péché ne t’ont pas plu. Alors j’ai dit : Me voici, car c’est bien de moi qu’il est écrit dans le rouleau du livre : Je suis venu, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il déclare tout d’abord : Sacrifices, offrandes, holocaustes, sacrifices pour le péché, tu n’en as pas voulu, ils ne t’ont pas plu. Il s’agit là, notons-le, des offrandes prescrites par la loi. Il dit alors : Voici, je suis venu pour faire ta volonté. Il supprime le premier culte pour établir le second. C’est dans cette volonté que nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes. Et tandis que chaque prêtre se tient chaque jour debout pour remplir ses fonctions et offre fréquemment les mêmes sacrifices, qui sont à jamais incapables d’enlever les péchés, lui, par contre, après avoir offert pour les péchés un sacrifice unique, siège pour toujours à la droite de Dieu et il attend désormais que ses ennemis en soient réduits à lui servir de marchepied. Par une offrande unique, en effet, il a mené pour toujours à l’accomplissement ceux qu’il sanctifie. »(Hébreux 10.4-14)
Le Christ est pour toujours l’offrande parfaite, pure, sans fraude, que le Père a agréée et qui conserve toute sa puissance dans la présence de Dieu : « Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes: la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. » (Esaïe‬ ‭53:5‬)‬‬Nous pouvons communier avec Dieu en permanence parce qu’Il a accepté l’offrande toujours efficace du Christ.
De plus, le Christ est ressuscité, Il est le premier, les prémices de la récolte de ceux qui sont décédés et qui doivent aussi être ressuscités : « Christ est ressuscité, précédant ainsi ceux qui sont morts. » (1 Corinthiens 15.20)

Conclusion

Cette offrande de céréales était d’une bonne odeur pour le Seigneur, manifestant la reconnaissance, l’action de grâce de l’offrant : Dieu aime voir de la reconnaissance, voir que Ses enfants reconnaissent que Dieu est le dispensateur , voir que Ses enfants sont aussi responsables dans leur soutien de ceux qui sont à Son service.
Souvenons nous de ces points :

  • Dieu est la source ultime de tous nos biens, de tout ce que nous sommes ;
  • Une consécration totale de notre vie avec tous nos biens est la réponse logique : soyons prêts à tout pour Lui, et mettons Le en premier.

Le Christ est suffisant, Il est notre offrande parfaite. Alors goûtons la joie de Lui appartenir et offrons Lui un culte totale !

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