NOUS IRONS À LA MAISON DU SEIGNEUR

NOUS IRONS À LA MAISON DU SEIGNEUR

Prédication Culte du 11 Juillet 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

Texte : Psaume 122

« 1 Chant des montées. De David. Quelle joie quand on m’a dit : « Allons à la maison du SEIGNEUR ! » 2 Nous nous sommes arrêtés à tes portes, Jérusalem ! 3 Jérusalem, la bien bâtie, ville d’un seul tenant ! 4 C’est là que sont montées les tribus, les tribus du SEIGNEUR, selon la règle en Israël, pour célébrer le nom du SEIGNEUR 5 Car là sont placés des trônes pour la justice, des trônes pour la maison de David. 6 Demandez la paix pour Jérusalem : Que tes amis vivent tranquilles ; 7 que la paix soit dans tes remparts et la tranquillité dans tes palais ! 8 A cause de mes frères et de mes compagnons, je dirai : « La paix soit chez toi ! » 9 A cause de la maison du SEIGNEUR notre Dieu, je veux ton bonheur. »
Psaume 122

Le contexte 

Dieu veut qu’on Lui adresse des demandes, des prières, des supplications et des actions de grâces. Pour se faire, prier selon les psaumes est une manière pratique qui nous aidera.
Le Psautier est un livre de prières et de louanges. C’est là son originalité par rapport aux autres livres de la Bible. Ces 150 psaumes nous font entrer en profondeur dans les relations entre Dieu et les hommes, nous font entrer dans l’expérience même du Peuple de Dieu.
Du psaume 120 au psaume 134, nous trouvons la collection des 15 cantiques des Montées. En méditant ces 15 psaumes, cantiques des Montées, nous avons une variété d’émotions : des encouragement, des reproches, des exhortations à louer et adorer Dieu.
Ce sont des chants de pèlerinage, censés renouveler la foi des croyants qui se rendaient au temple de Jérusalem, à l’occasion des fêtes religieuses. En effet, la loi ordonnait aux israélites de monter à Jérusalem aux grandes fêtes de l’année : la Pâques, la Pentecôtes et la fête des Tentes.On peut le lire dans Deutéronome 16.16 : « Trois fois par an, tous les hommes parmi vous se présenteront devant l’Eternel, ton Dieu, à l’endroit qu’il choisira: à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines et à la fête des tentes. On ne paraîtra pas devant l’Eternel les mains vides. »

Dans le contexte du Psautier, ces psaumes sont des louanges, avec une atmosphère de louanges, d’adoration et de célébrations. Les pèlerins montaient à Jérusalem pour célébrer et chanter les merveilles de Yahweh et donc il y avait de la joie dans tous les cœurs.
Ce manuel du pèlerin est une bénédiction pour nous, car nous pouvons y trouver les propos, les paroles, les chants de ceux qui nous ont précédés dans le Seigneur.
Le psaume 122 est le troisième de cette collection des psaumes des Montées.
Il n’y a rien de plus affligeant que d’entendre les motifs qui retiennent les croyants d’aller dans la maison du Seigneur pour L’adorer : la fatigue, la difficulté du travail en semaine…
On peut s’interroger sur ce manque d’enthousiasme alors que le psalmiste nous dit « Allons à la Maison du Seigneur » et qu’on sait qu’en ce temps là, les pèlerins n’avaient pas d’avions, de voitures, où tout se faisait à pied ou à dos de bêtes. Il fallait faire face à des dangers multiples, à des brigands…
Lorsque on ne saisit pas la motivation première de « monter à Jérusalem », c’est qu’on a pas compris la raison d’être de notre conversion. Lorsqu’on est sauvé par le Christ Jésus, on devient un pèlerin chrétien militant. Et le pèlerin chrétien militant est en marche, comme ces pèlerins de ce temps là, pour entrer dans la Maison de Dieu afin d’y apporter la louange et l’adoration !« On ne paraîtra pas devant l’Eternel les mains vides. »

Ce psaume 122 est le psaume d’arrivée, là où le psaume 120 est celui du départ, et le psaume 121 indique comment Dieu veille et protège les siens tout au long du chemin.
Ce pèlerinage implique de partir de chez soi, se mettre en marche, affronter les dangers et la fatigue d’un long voyage, compter les jours. Mais lorsqu’on a confiance, qu’on est motivé et accompagné par le Seigneur, on arrive en vue du haut lieu si longtemps désiré !

La première tonalité de ce psaume c’est la joie

«Quelle joie quand on m’a dit : « Allons à la maison du SEIGNEUR ! » Nous nous sommes arrêtés à tes portes, Jérusalem ! » (v.1-2)

Dans ce psaume, les pèlerins sont donc arrivés et contemplent la Cité de David : « Nos pieds se sont arrêtés à tes portes, Jérusalem ! »
Ils sont là pour honorer Dieu et pour eux c’est une joie ! 
Les versets 1 à 2 retranscrivent ce cri d’enthousiasme des pèlerins qui explosent de joie et d’admiration, face à la beauté de la Cité de Dieu : « Oh cette ville, comme elle est belle ! »
Le motif de joie des pèlerins chrétiens militants ne réside pas dans leurs biens matériels. La raison profonde de cette joie est la Maison de Yahvé, parce que c’est la demeure où Dieu habite.
La joie est la marque du chrétien vivant. La joie est une caractéristique du christianisme : l’Évangile rend joyeux !Paul dit ainsi aux thessaloniciens : « Soyez toujours dans la joie ! » (1 Thessaloniciens 5.16)
Le nom ‘Jérusalem’, en hébreu ´Yeroushalayim’, peut être rendu par « Fondation de paix ». Jérusalem c’est la ville où l’Éternel a choisi de manifester Sa présence, de bénir de Sa présence la maison qui Lui a été consacrée.
Dans la vie du Christ Jésus c’est là où tout aboutit. Comme Il le dit : « Il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem » (Luc 13.33). Le Christ reconnaît et donne de l’importance à Jérusalem. Déjà à l’âge de douze ans, Il y montre Sa sagesse, au milieu des docteurs du Temple. Et c’est dans cette ville unique au monde que le Christ Jésus est mort et ressuscité.
C’est dans cette ville, véritable capitale du monde, que le Christ Jésus a donné Sa vie pour rassembler dans l’unie tous les enfants de Dieu dispersés.
C’est dans cette ville que l’Esprit de Jésus a fondé, un jour de Pentecôte, une communauté d’hommes et de femmes de toutes nations et de toutes langues qui célébraient les louanges de Dieu !
Le Christ Jésus, par Sa venue, a donné un nouveau sens à Jérusalem. Aujourd’hui, partout où les hommes et femmes se rassemblent pour adorer Dieu, partout où la Parole du Seigneur est annoncée en assemblée : là est la Maison du Seigneur !
Lors de nos rassemblement, de nos cultes, la joie doit se faire voir car ce qu’était Jérusalem pour les israélites, l’Eglise l’est pour les croyants !
Pour vivre et ressentir cette joie de célébrer le Seigneur, il est nécessaire d’entrer dans une relation intime avec Lui !
Rien ne doit nous empêcher d’aller adorer Dieu dans Sa Maison, avec les frères et les sœurs.
N’abusons pas de ces habitudes de cultes, réunions virtuelles en ligne qui sont en train de s’installer suite aux confinements et à la menace pandémique, mais ravivons nos rassemblements.« Oh ! quel plaisir, quel bonheur de se trouver entre frères ! » (Psaume 133)

La deuxième tonalité de ce psaume est la louange

« Jérusalem, la bien bâtie, ville d’un seul tenant ! C’est là que sont montées les tribus, les tribus du SEIGNEUR, selon la règle en Israël, pour célébrer le nom du SEIGNEUR. Car là sont placés des trônes pour la justice, des trônes pour la maison de David. » (v.3-5)

Le pèlerin chrétien militant fait part de son admiration pour l’édifice, pour les constructions de Jérusalem : « Jérusalem, ville d’une harmonieuse unité ! »

Notre attention est attirée sur l’adverbe « Là » « C’est là que sont montées les tribus »« Car là sont placés des trônes pour la justice… »C’est « là » où Dieu est. C’est « là » que tout se passe !

La ville de Jérusalem est ici personnifiée et est louée comme un être humain.

Il loue Jérusalem pour trois raisons :

  1. Jérusalem, la bien bâtie ville d’un seul tenant (v.3)

L’expression « d’un seul tenant », emploie le même verbe, en hébreu, que celui que l’on trouve en Exode 26.11 pour les instructions de construction du Tabernacle, pour assembler la tente « d’un seul tenant ».
La ville de Jérusalem est une. Et elle rassemble en son sein diverses tribus selon trois principes :

a) Une histoire et un destin commun 

Ce qui faisait l’unité de Jérusalem, plus qu’une structure, plus qu’une situation géographique, plus que le fait que c’était une place forte, puissante, stable, c’était une histoire et un destin commun. 
« C’est là que sont montées les tribus, les tribus du Seigneur… »
Ce sont les tribus de l’Éternel. Il y a la une appartenance commune. Comme eux, les gens qui se rassemblent dans l’Église ont en commun qu’ils ont le même Dieu, le même Père, et qu’ils ont reçu le même Esprit. 

b) Une foi et une obéissance commune

« C’est là que sont montées les tribus, les tribus du Seigneur, selon la règle en Israël… »
Les tribus d’Israël suivaient donc la règle de l’Éternel pour être en conformité avec Sa Loi. Pour nous, nous avons aussi une foi et une obéissance commune. Nous avons un Livre qui nous donne les directives de Dieu. Pour adorer, pour prier, pour être saint, Dieu nous a communiqué à tous Sa Parole. 
Nous sommes censés suivre, tous, les directives de Dieu. Lorsque chacun, à sa place, suit ces directives, nous arrivons in fine à la raison d’être de notre rassemblement : célébrer le Seigneur

2. Jérusalem est un lieu de louange pour célébrer le Nom du Seigneur 

Nous voyons le lien avec le verset cité plus haut de Deutéronome 16.16 : « On ne paraîtra pas devant l’Eternel les mains vides. »

La raison d’être du chrétien pèlerin militant est de magnifier le Seigneur.

La définition fondamentale de la louange dans les psaumes est de louer le Nom de l’Éternel (rendre gloire à l’Éternel pour Son Nom).
Qu’est-ce que le Nom du Seigneur ? Son Nom représente tout ce que Dieu est et fait.
La véritable louange liste les attributs de Dieu, c’est un catalogue des actions, faits, manifestations, démonstrations de Dieu.

Comme l’exprime le Psaume 105.1-3 :« Louez l’Eternel, faites appel à son nom, faites connaître ses hauts faits parmi les peuples ! Chantez en son honneur, jouez de vos instruments en son honneur, célébrez toutes ses merveilles ! Placez votre fierté dans son saint nom ! Que le cœur de ceux qui cherchent l’Eternel se réjouisse ! »
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La raison d’être de notre rassemblement c’est de célébrer le Nom de l’unique Dieu.Nous sommes sauvés non pas pour éviter l’enfer mais pour aller au Ciel célébrer le Seigneur. Ainsi les évangélistes, missionnaires et autres ne vont pas juste prêcher l’Evangile aux quatre coins du monde pour sauver des païens mais pour en faire des louangeurs de Dieu. La motivation des prédicateurs ne doit pas être d’enseigner les chrétiens à être heureux sur la terre mais à être de meilleurs adorateurs.
Tous nos programmes, nos actions sociales, etc sont très biens et justes, mais n’oublions jamais la raison d’être principale de l’Église : nous venons, passionnés de Dieu, pour adorer Dieu.
Le chrétien a le devoir d’adorer Dieu : cela ne doit pas dépendre de ses sentiments propres ou de ses circonstances. Dieu est Dieu, nous devons Le célébrer : mettons de la raison dans la louange ! 

3. Jérusalem est une place de Justice

« Car là sont placés des trônes pour la justice, des trônes pour la maison de David. »
Jérusalem est louée car Jérusalem est une place de justice.
Jérusalem était la capitale religieuse, politique et judiciaire. C’est là que résidaient ceux qui devaient gouverner, protéger et juger toute la nation. 

Depuis l’époque du roi Salomon, le roi était l’instance juridique suprême (voir 1 Rois 7 où Salomon a édifié son palais de justice).

Mais nous attendons le retour du roi messianique, Jésus Christ qui viendra juger les vivants et les morts comme l’a annoncé le prophète Ésaïe au chapitre 11.

La justice est le premier devoir et le meilleur don de celui qui gouverne. 

Celui qui nous gouverne c’est le Christ Jésus et Il jugera avec justesse, avec sagesse car Lui seul connaît tout.
Ce qu’était Jérusalem pour l’israélite, l’Église l’est pour le chrétien. Et la venue du Christ Jésus a donné un sens nouveau à Jérusalem. Lui même affirme dans Jean 4.21 : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père…» car « les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. »

Christ est notre temple et l’Église est notre Jérusalem !
Les paroles de l’auteur de l’épître aux Hébreux, qui nous parlent de la Cité de Dieu, sont riches et méritent qu’on s’y arrête : « Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers d’anges en fête, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang purificateur porteur d’un meilleur message que celui d’Abel. »
‭‭« C’est pourquoi, puisque nous recevons un royaume inébranlable, attachons-nous à la grâce qui nous permet de rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec piété. Notre Dieu est en effet un feu dévorant. »
Hébreux 12.22-24, 28-29 

L’Église est notre Jérusalem, mais nous savons que ce n’est qu’aux derniers jours que Jérusalem prendra sa totale signification.Nous lisons ainsi aux chapitres 21 et 22 d’Apocalypse qui nous décrit la nouvelle Jerusalem, l’Église, l’Épouse de l’Agneau, la Cité céleste comme une merveille étincelante, une cité de rêve : 
« Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle rayonnait de la gloire de Dieu. Son éclat ressemblait à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle était entourée d’une grande et haute muraille avec douze portes, et à ces portes douze anges; des noms y étaient inscrits: ceux des douze tribus d’Israël. Il y avait à l’est trois portes, au nord trois portes, au sud trois portes et à l’ouest trois portes. La muraille de la ville avait douze fondations qui portaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. […]Je ne vis pas de temple dans la ville, car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, est son temple, ainsi que l’Agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne seront pas fermées de toute la journée, car il n’y aura plus de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.Au milieu de la place de la ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l’arbre de vie qui produit douze récoltes; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la guérison des nations. Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs lui rendront un culte. Ils verront son visage et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »‬‭‭
Comment imaginer ce lieu où Dieu remplit tout en tous ? Nous soupirons après notre patrie céleste où Dieu habitera avec Ses rachetés.
‭‭Nos difficultés, voire tribulations actuelles, ne sont que passagères et ne peuvent pas être comparées à la gloire éternelle qui nous attend ! Alors choisissons la vie avec Dieu !

La troisième tonalité de ce psaume est la prière 

« Demandez la paix pour Jérusalem : Que tes amis vivent tranquilles ; que la paix soit dans tes remparts et la tranquillité dans tes palais ! A cause de mes frères et de mes compagnons, je dirai : « La paix soit chez toi ! » A cause de la maison du SEIGNEUR notre Dieu, je veux ton bonheur. »» (v.6-9)
Que demande le psalmiste ? Il demande de prier pour la paix de Jérusalem : « Que la paix soit dans tes remparts. »
Le mot ´paix’, en hébreu ´shalom’, dérive d’une racine qui signifie être accompli, achevé. Il désigne plus qu’une absence de conflit ou de guerre. Sa signification recouvre une idée de plénitude et de bien être : ce bonheur et cette harmonie que Dieu désire offrir. ´Shalom’ c’est aussi la fécondité, l’épanouissement, la plénitude, le salut, une manifestation de la grâce divine.

Il y a dans ce verset, en hébreu, un jeu de mot intraduisible en français. Ce verset joue sur les sonorités. Ce psaume est un cantique chanté, et celui qui chante, inspiré par l’Esprit, veut exprimer la beauté, la grandeur de Jérusalem par des allitérations et assonances.

Que ce soit aussi notre prière au Seigneur : la paix dans Ton Église ! Finis les conflits, finis les querelles, finis l’aridité, à cause de la présence du S.eigneur notre Dieu.
« A cause de la maison du SEIGNEUR notre Dieu, je veux ton bonheur. »
Le pèlerin veut le bonheur de Jérusalem, il nourrit cette espérance, il souhaite ce bonheur, il veut rechercher le bien de la Cité de Dieu.

Le chrétien pèlerin militant veut le bonheur de son frère et de sa sœur, le bonheur des assemblées chrétiennes. Le chrétien pèlerin militant prie et appelle sur ses frères et sœurs la félicité et la prospérité. Il recherche concrètement le bien de ses frères et sœurs pour qu’ils soient à l’aise, en paix, en harmonie. 

Puissions nous nous aussi tenir de tels propos.
Oui n’oublions pas que nous sommes devenus le Temple de Dieu. L’apôtre Paul l’écrit dans 2 Corinthiens 6.16, « Quel rapport peut-il y avoir entre le temple de Dieu et les idoles ? En effet, vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. »
De même l’apôtre Pierre affirme dans 1 Pierre 2.5 : « et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. »

Conclusions

Dans notre psaume, les pèlerins sont arrivés à bonne destination, ils ont admirés la Cité de Dieu, ils ont chanté avec joie et ont confessé avec joie que le Seigneur a été fidèle.
Nous avons cette assurance, nous aussi, que le Seigneur saura nous garder jusqu’à ce que nous soyons réunis dans Sa présence pour toujours et pour célébrer Ses louanges 
« A celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse, oui, à Dieu seul sage, qui nous a sauvés par Jésus-Christ notre Seigneur, appartiennent gloire, majesté, force et puissance avant tous les temps,maintenant et pour l’éternité! Amen ! »
‭‭(Jude‬ ‭1:24-25‬)

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