JÉSUS LE THÉRAPEUTE

Prédication Culte Du 31 Janvier 2021 Par Le Pasteur Claude Missidimbazi

Titre : Jésus le Thérapeute

Texte : Marc 1,40-45

« Un lépreux s’approche de lui ; il le supplie et tombe à genoux en lui disant : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié, Jésus étendit la main et le toucha. Il lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant, la lèpre le quitta et il fut purifié. S’irritant contre lui, Jésus le renvoya aussitôt. Il lui dit : « Garde-toi de rien dire à personne, mais va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit : ils auront là un témoignage. » Mais une fois parti, il se mit à proclamer bien haut et à répandre la nouvelle, si bien que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais qu’il restait dehors en des endroits déserts. Et l’on venait à lui de toute part. »
Marc 1.40-45

Notre foi chrétienne sera intéressante pour nos proches, les gens autour de nous, si nous apprenons à vivre et à dire à quel point cette foi fait une différence dans notre vie quotidienne, à quel point elle peut nous apporter guérison, consolation, espérance et vie.
Dans ce récit de Marc, nous voyons que tel est le cas, lorsque ce lépreux rencontre Jésus : il y a un avant et y a un après.
Notre foi chrétienne est une foi réelle, une foi vivante lorsque nous expérimentons la grâce de Dieu au quotidien. Ce changement profond glorifie toujours Dieu et pousse les non croyants à la réflexion et à s’intéresser à Jésus Christ.
Dans ce récit il est question de la compassion du Christ Jésus. Le Christ Jésus relève les accablés, Il offre un avenir et bénit de Sa bénédiction tout ce qu’Il touche.

Les passages précédents du même chapitre de Marc relatent les débuts du ministère du Christ Jésus en Galilée, avec l’appel des disciples, Sa prédication et les premiers miracles là Capernaüm. En effet le Christ avait déjà opéré divers miracles et guérisons, comme aux versets :

• v.23 à 28, où Il délivre un homme d’un esprit mauvais ;
• v.29 à 31, où Il guérit la belle-mère de Simon d’une fièvre ;
• v.34 où Il guérit toutes sortes de malades et chasse beaucoup d’esprits mauvais.

« Un lépreux s’approche de Lui… »

Ce récit débute par une requête : un lépreux s’approche de Jésus et s’adresse à Lui malgré l’interdit.
Ce lépreux a l’audace de s’approcher de Jésus. 

Il est important de comprendre la situation terrible de ce lépreux.

En ce temps là, la loi hébraïque décrétait l’éloignement des lépreux. En effet l’Écriture traite en particulier des interdictions liées à la lèpre (notamment dans le livre du Lévitique). À l’époque, il était difficile de distinguer une infection cutanée contagieuse d’une infection bénigne. Dès qu’une plaie se manifester sur quelqu’un il était examiné et mis à l’écart du camps :« Lorsqu’un homme aura sur la peau de son corps une tumeur, une dartre, ou une tache blanche, qui ressemblera à une plaie de lèpre sur la peau de son corps, on l’amènera au sacrificateur Aaron, ou à l’un de ses fils qui sont sacrificateurs. »« Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue; il se couvrira la barbe, et criera: Impur! Impur! Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera impur: il est impur. Il habitera seul; sa demeure sera hors du camp. »
Lévitique‬ ‭13:2‬ ‭& ‬‬45-46

Le lépreux était ainsi condamné à une existence marginale, écarté de la société. De plus, pour éviter de contaminer les autres, le lépreux devait lui même crier « impur, impur » pour éviter tout contact et en forme de prévention.
Banni de la société, privée de tout contact, le lépreux est rejeté des siens et de ses amis. Il est automatiquement exclu au nom de Dieu. Véritablement méprisé et condamné à s’éloigner des autres êtres humains.

Déjà par sa maladie, le lépreux se trouve dans une situation critique, pénible, d’angoisse et de mort. Mais en plus, il doit marquer sa différence par ses vêtements déchirés et en avertissant les autres qu’il est impur, afin qu’ils se tiennent à distance.

La seule présence du lépreux dévoile son péché à tous. 
C’est une vie de maladie, d’impureté et l’interdiction de l’accès au temple de Dieu.

La lèpre image du péché 

La lèpre est comme un symbole du péché. La Bible fait de la lèpre une illustration du péché : c’est une maladie insidieuse qui ronge de l’intérieur, petit à petit.
La lèpre est indolore, le lépreux n’est souvent conscient de sa présence que lorsqu’il constate ses ravages.
De même le péché est une lèpre impitoyable, à laquelle on ne peut se soustraire. Il commence insidieusement, n’ayant l’air de rien du tout au début. Il est toujours possible de nier le péché, faire semblant de l’ignorer, mais à un moment donné il entraîne des dégâts visibles. Le péché va en prenant de l’ampleur et à un moment nous exclue de la présence de Dieu. 

Le péché rompt la relation avec Dieu et avec son prochain.

Ainsi Romains 6.18-19 nous présente le péché comme un dominateur« Vous avez été libérés du péché et vous êtes au service de la justice. J’emploie cette façon humaine de parler à cause de votre faiblesse humaine. Auparavant, vous vous étiez mis tout entiers comme esclaves au service de l’impureté et du mal qui produisent la révolte contre Dieu; de même, maintenant, mettez-vous tout entiers comme esclaves au service de la justice pour vivre pour Dieu. »‬‬

C’est un subtitle dictateur qui dégrade et détruit. Son emprise s’exerce sur tout notre être. Le péché habite en nous.
Ce récit soulève le thème de l’impureté. Le lépreux est impur. L’impureté est un sujet très important, mais nous ne l’abordons que rarement dans nos assemblées.

Si la parole de Dieu donne une place si important à la lèpre, c’est que c’est une illustration de la maladie héréditaire qui nous frappe tous : le péché.
La lèpre rendait les malades impurs du point de vue religieux et les excluait de la vie sociale.
La lèpre est une figure du péché qui touche nos corps, nos consciences, nos émotions et nos pensées.Le péché est en nous dès notre naissance comme une lèpre qui va se développant, s’aggravant, s’étendant insidieusement à tout notre être.
Quand le péché s’accumule, nous perdons notre sensibilité. Les lépreux modernes se caractérisent par le fait qu’ils sont devenus insensibles au péché. 
L’insensibilité au péché nous a envahi : lorsqu’on parle du péché qui nous sépare de Dieu, nous avons tendance à pointer du doigt l’autre, mais nous ne voyons pas ce qu’il y a à l’intérieur de nous. Nous faisons souvent une hiérarchie des péchés : le fait de tricher ou médire pour nous n’est pas si grave, moins que l’adultère ou le meurtre. Mais aux yeux de Dieu, il n’y a pas de hiérarchie dans le péché.
Les lépreux modernes ne sentent plus leurs misères, habitués à ce genre de vie. Nous sommes tel David qui durant des mois, ne se sentait pas coupable, après l’adultère avec la femme d’Urie et l’assassinat de ce dernier.
Ce n’est que lorsque la parole prophétique lui a été adressé au travers du prophète Nathan, qu’il a pris conscience de son état et s’est écrié « j’ai péché contre le Seigneur » (voir 2 Samuel 12 et le Psaume 51).
Le péché est vicieux et change constamment de visage. Considérons que nous sommes tous des lépreux : nous devons cesser de nous trouver des excuses.
Le péché rend malheureux car il nous sépare de Dieu, nous éloigne de Dieu et nous prive du bonheur de Sa présence dans l’éternité. Selon Psaume 32.1-5 « Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas l’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ; Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Pause. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. »

Ici, le roi David décrit bien les conséquences du péché. Lorsque le péché est tapi dans notre cœur, on ne peut être heureux.
On ne peut pas être heureux loin de la présence de Dieu : il faut confesser notre péché. Sans confession et repentance, il n’y a pas de bonheur possible.
Le péché est un barrage entre Dieu et nous. Nous avons besoin de regarder cette réalité avec crainte et respect. 
Le Christ par Son œuvre à La Croix peut nous guérir du péché. Le divin médecin poursuit toujours ce même but : effacer et réparer les dégâts du péché jusqu’à nous rendre digne de la grâce de Dieu. 

Il le supplie et tombe à genoux en lui disant : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » 
Le lépreux est condamné à mort mais il a le privilège de rencontrer Jésus. Quel privilège : le Christ Jésus passe par là !
Cet homme marqué du sceau de l’impureté s’approche du Christ avec confiance et humblement.

« Si tu le veux, tu peux me purifier » : ce récit commence non pas avec une demande de guérison mais une demande de purification.
Le lépreux a tout perdu, il n’a plus rien à perdre et s’en remet à la bienveillance du prophète de Galilée.

La lèpre nécessite une action de purification de la part de Dieu, qui doit à l’époque ensuite être constatée, validée par des prêtres, des autorités religieuses.

Pris de pitié, Jésus étendit la main et le toucha. Jésus, saisi de compassion, accueille avec amour la requête de ce lépreux.

« Jésus, ému de compassion », « bouleversé », « rempli de pitié »…
Il y a le geste et la parole de Jésus qui va rencontrer la demande de ce lépreux.
Chez Jésus le geste de toucher et associé avec un verbe grec qui signifie « pris de pitié », littéralement « avoir ses entrailles mangées ». C’est à dire que le Christ Jésus prend sur Lui cette souffrance. Cette situation le bouleverse, la détresse du lépreux provoque en Lui une émotion qui L’atteint jusqu’aux entrailles et Le pousse à s’approcher et toucher ce lépreux, sans se soucier de transgresser les règles de pureté ou les codes sociaux. Ce que le lépreux vit, le Christ Jésus le prend pour lui.
Le Christ Jésus prend toujours parti pour le faible, le malade, Il se met du côté de la victime… Il est venu pour sauver et guérir les malades !
Le Christ Jésus ne craint pas le contact avec l’impur, car l’impureté est impuissante à le souiller tandis que sa pureté est contagieuse et peut guérir. Son pouvoir de purification est supérieur au pouvoir de contamination du lépreux. Jésus doit être dans nos assemblées : Malheur à nous si nous jugeons, condamnons, écartons ou cataloguons quiconque a péché. Quelque soit le péché, le Christ peut purifier. Pourquoi condamnons nous définitivement ceux qui sont tombés ? Il ne s’agit certes pas d’être laxiste avec le péché. Sans tolérer le péché, nous devons le confronter et amener le pécheur à se repentir. 

Le geste du Christ Jésus est scandaleux pour l’époque, inacceptable car c’est un dépassement des règles rituelles de la Torah. Il aurait pu guérir le lépreux par une seule parole, mais en le touchant il se passe quelque chose : le Christ Jésus recrée la relation, lui rend sa dignité, lui offre un avenir et lui permet de revenir dans la maison de Dieu !

Comme il est dit dans Luc 4.19, c’est la mission de Jésus de rendre la liberté aux opprimés !

En touchant le lépreux, le Christ Jésus prend sur Lui son exclusion. Il donne à ce sujet une valeur théologique à son geste : en le touchant, le Christ Jésus rend pur cet impur.
La Loi ancienne introduisait des critères discriminants, indiquant qui est pur et qui est impur, qui peut se rendre ou non dans la Maison de D ieu.

Le Christ Jésus fait exploser en éclat ces critères car Il est la Parole vivante, l’autorité. Il est venu rétablir la vérité.
A plusieurs reprises dans l’Évangile selon Marc, on voit Jésus toucher des personnes rituellement impures, selon la loi comme dans Levitique 20-21. Ainsi dans :

• Marc 5, Il a pris la main d’une fillette morte
• Marc 5, Il Touché par une femme atteinte d’hémorragie 
• Marc 2, Il appelle comme disciple un publicain, un collaborateur de l’ennemi romain
• Marc 4, Il voyage en traversant un territoire païen 
• Marc 7, Il est en contact avec une femme syro-phénicienne 
• Marc 7 et autres chapitres, Il est souvent en contact avec des possédés d’esprit impurs
• Marc 7, Il ne se soumet pas aux règles alimentaires, Il n’oblige pas ses disciples à respecter les règles rituelles de la religion de l’époque (ablutions etc)
• Il mange avec des pécheurs 

Le Christ a cassé les codes ! Que le Saint Esprit nous donne une nouvelle révélation de la personne de Jésus !

Il lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant, la lèpre le quitta et il fut purifié. 
« Si tu le veux, tu peux me purifier. » […] Il lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant, la lèpre le quitta et il fut purifié. […] Il lui dit : « Garde-toi de rien dire à personne, mais va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit… »

Quatre fois dans ce récit, le mot « purifier, purification » est utilisé, ce qui montre l’importance du besoin de pureté. 
Nous voyons une fois de plus l’autorité de Jésus sur la maladie, sur les dégâts que le péché peut emmener.
Le Christ Jésus est venu nous réparer : en tant que lépreux spirituels nous avons besoin de ce geste de compassion, de relation, de communication, de solidarité de la part du Christ Jésus. 

Comme le lépreux, reconnaissons notre misère et adressons nous à Lui.
Il y a le vouloir de Jésus mais Il y a aussi le pouvoir de Jésus : Jésus le veut, Jésus le peut, et Jésus le fait !Le Christ Jésus est venu pour secourir, redresser et donner une vie nouvelle à quiconque s’adresse à Lui.
Les bien portants n’ont pas besoin de médecin : ce sont les malades qui ont en besoin. Il en est de même pour Jésus qui vient pour ceux qui se reconnaissent pécheurs.

S’irritant contre lui, Jésus le renvoya aussitôt. Il lui dit : « Garde-toi de rien dire à personne, mais va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit : ils auront là un témoignage. » 
Ce lépreux reçoit de la part du Seigneur la purification et la guérison. Le Christ lui demande ensuite d’aller se présenter auprès des autorités religieuses pour offrir ce que la Loi de Moïse prévoit pour sa purification.

Mais le lépreux guéri ne Lui obéira pas. Le malheureux n’écoute pas ce que Jésus Lui commande. Il est tellement bouleversé, qu’il va plutôt aller publier partout ce que le Seigneur a fait.

La compassion du Christ semble suivi d’une forme de colère : « S’irritant contre lui, Jésus le renvoya aussitôt » (v.43)La Bible de Jérusalem, traduit « Et le rudoyant, il le chassa aussitôt ». Il y à différentes explications argumentés pour expliquer ce passage, mais nous pouvons croire que le Christ manifeste ici sa colère contre la maladie qui ne cessent d’enchaîner les hommes.
La rencontre avec Jésus a changé la vie de du lépreux. Le Christ Jésus est là pour manifester Son autorité et la puissance de Dieu.

Mais une fois parti, il se mit à proclamer bien haut et à répandre la nouvelle
Jésus avait interdit au lépreux d’aller raconter ce qui s’était passé. Mais ce dernier n’a pas obéi et a précisément fait le contraire.

L’homme se comporte comme un disciple, On ne pouvait pas l’empêcher de proclamer !  
De par son acte, plusieurs personnes sont venus à Jésus de toute part.

La foi chrétienne quand elle est vivante, elle est intéressante. Le lépreux est purifié et une fois parti il se met à proclamer bien haut l’action merveilleuse du Christ. Nous voyons ici la joie, l’activité de quelqu’un qui a retrouvé la vie de mort qu’il était. L’infréquentable a réintégré la société et a un avenir parce que Jésus est passé par là et l’a touché. 

« Si bien que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais qu’il restait dehors en des endroits déserts. Et l’on venait à lui de toute part. »
Le résultat immédiat de la prédication du lépreux est cette impossibilité pour le Christ de continuer à entrer dans les villes. ‘

Le récit se termine avec le succès, la popularité du Christ.
Nous chrétiens, nous sommes la publicité de Jésus lorsque nous vivons des vies transformées, lorsque nous sommes régénérés.
Lorsque nous vivons une vie de pureté, de sainteté, d’amour de Dieu, d’amour pour notre prochain… Alors nous sommes la meilleure des publicités.

La foi chrétienne est agissante, magnifique, elle touche les autres, nos proches, nos voisins, nos collègues. Elle est attirante, car le disciple du Christ Jésus est différent en ce que Jésus vit en Lui. 
Jésus nous invite à purifier notre esprit, à accueillir inconditionnellement notre prochain, à aller apporter la guérison du Christ, à aider notre prochain, à faire œuvre de charité, à aller dire aux autre que Jésus veut porter leur souffrance, veut soulager leur vie, à témoigner de ce qu’Il a fait dans nos vie en nous donnant un autre statut : celui d’enfants de Dieu !

C’est là notre message : Jésus veut nous purifier, veut purifier notre prochain, Jésus est prêt à nous purifier !

Le Christ nous explique que le problème de l’impureté n’est pas à l’extérieur, mais à l’intérieur même de nous : c’est du dedans de notre cœur dont il est question !
Marc 7.14-23 «Ensuite, Jésus appela toute la foule et lui dit: «Ecoutez-moi tous et comprenez. Il n’y a rien d’extérieur à l’homme qui puisse le rendre impur en pénétrant en lui, mais c’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.»
‬‬Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: «Vous aussi, vous êtes donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui, de l’extérieur, entre dans l’homme ne peut le rendre impur? En effet, cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes.» Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs. Il dit encore: «C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. En effet, c’est de l’intérieur, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur. »»
Tant que le cœur est impur, les pensées, les paroles et les actes seront aussi impurs. Dieu regarde ce qui est dans le coeur. L’état de notre cœur sera palpable dans notre manière de parler, de regarder de nous comporter, d’agir avec le prochain… 
Il faut une médecine spirituelle de transformation intérieure du cœur pour avoir le cœur pur.

Le Christ Jésus nous veut pur. Cessons de traiter légèrement le péché : les haines, la calomnie, les mensonges, l’amour du monde, l’immoralité sexuelle, le vol, l’orgueil, la soif de posséder, la poursuite des richesses, les jalousies… 

Il nous faut une purification intérieure. Ce n’est pas une prouesse spirituelle que nous devons chercher, mais une marche au quotidien, de plus en plus pure.

Dieu cherche des hommes et des femmes purs. La grâce et la bonté de Dieu sont toujours là pour nous accompagner.

Ce qui détruit l’Église de l’intérieur, c’est l’impureté dans les cœurs. Jésus veut la purification de Son Église.

Sainteté à l’Éternel !