L’AMOUR DE DIEU

OSEE 11
Le 21 Septembre 2014, nous avons été gratifié d’un message révélateur de l’amour que DIEU porte à son peuple, au travers d’une prédication du Pasteur Claude MISSIDIMBAZI, pasteur responsable de l’église protestante évangélique MATTHANIA à Corbeil-Essonnes. Je vois invite à ce partage d’une richesse véritable.
A travers ce texte nous reviendrons sur l’une des doctrines les plus difficiles de la Bible : L’amour de DIEU.
En effet lorsqu’on regarde les êtres humains, si éloignés de DIEU, vivant leur vie loin de la présence du Seigneur, désobéissants vis-à-vis du créateur, on se demande ce qu’il y a d’attirant pour que DIEU aime le monde ? Il est plus facile pour un mari de dire à sa femme, qu’il l’aime parce qu’elle est belle, parce qu’elle a un beau sourire ou parce qu’elle cuisine bien, que de lui dire qu’il l’aime parce qu’elle est moche, qu’elle cuisine mal…..DIEU aime un peuple qui ne l’aime pas, qui lui est infidèle, et qui vit loin de son créateur, un peuple qui n’a rien à faire de ce que son époux peut lui dire. Il est vraiment étonnant cet amour de DIEU. Cet amour est violent, viscéral, puissant, entêté, persévérant. DIEU aime parce qu’il aime. Il aime parce qu’il est DIEU, il ne nous aime pas par rapport à notre dignité, ni à cause de notre tempérament ou notre comportement exemplaire, il nous aime parce qu’il a décidé d’aimer.
Aucun chapitre dans la Bible n’ose d’avantage que celui-ci, révéler en termes humains, la pensée et les sentiments de DIEU. Le prophète ici nous révèle un trait du caractère de DIEU, il nous dévoile ce que DIEU entend être pour chacun de nous. Le livre d’Osée est un livre qui nous parle de l’amour de DIEU malgré les infidélités de son peuple. Ce livre nous parle d’un DIEU AMOUR qui ne lâche rien, cherchant à séduire et à persuader son peuple infidèle, parce qu’il a décidé d’aimer, et il aimera jusqu’à la fin, jusqu’à ce que son projet soit réalisé.
« Quand Israël était jeune, je l’aimais.. » Verset 1(a). C’est DIEU qui prend l’initiative de nous aimer. Et c’est parce qu’il nous aime que nous pouvons l’aimer. De plus il transparaît ici que l’amour de DIEU est un amour qui sélectionne ou qui est sélectif. Autrement dit, DIEU choisit qui il aime. Il a décidé d’aimer Israël d’une manière particulière, différente des autres peuples (de cette époque) qu’il a pourtant également crée. Ainsi DIEU peut décider d’aimer quelqu’un de manière spéciale pour un but particulier. DIEU aime le monde entier, mais dans ce monde il aime d’avantage ceux qui l’aiment.
« Et j’appelai mon fils hors d’Egypte. » Verset 1(b). Tout vient de DIEU, c’est lui qui appelle. Et dans le désert après la sortie d’Egypte, DIEU a scrupuleusement respecté les termes de son alliance avec le peuple d’Israël, ce qui n’a pas été le cas pour ce dernier. Pendant les quarante années dans le désert, ce peuple a brillé par sa rébellion, son insoumission à DIEU et aux responsables qu’il a établis, et cela malgré toutes les démonstrations d’amour de DIEU. Nous avons ici un peuple béni, choyé, mais qui n’a pour réponse à cet amour que de l’ingratitude et du mépris pour son pourvoyeur. Et au lieu de se tourner vers son créateur, ce peuple se tourne vers Baal. Baal était un maître, un propriétaire, un dieu que l’on adorait en ce temps-là, pour recevoir de lui la bénédiction sur la fécondité de la terre nécessaire à la vie.
Le « Baalisme » est un culte rendu à un dieu, afin de recevoir de lui le bien être corporel et des biens matériels. C’est la religion du donnant-donnant. Il s’agit d’un commerce entre le fidèle et son dieu. Je donne à dieu parce qu’il me donne, dieu me donne parce que moi aussi je donne. Le « Baalisme » est également la religion du besoin. On va vers Baal parce qu’on a un besoin de manger pour vivre, et qu’on croit que Baal peut combler ce besoin. Aujourd’hui encore il y a des gens qui cherchent DIEU non pas pour l’adorer, ni pour recevoir la vie éternelle, mais pour que leurs besoins soient comblés. Autrement dit : ils veulent domestiquer DIEU. Ils veulent que DIEU soit à leur niveau, qu’il soit là pour leur famille, pour leur bien-être matériel. Le Baalisme est la religion de la peur de manquer, l’on craint de manquer du nécessaire, et Baal rassure par sa puissance. Aujourd’hui cette religion existe, peut-être qu’on n’offre plus de sacrifices sur des autels, mais dans le cœur de plusieurs, il y a une envie, le désir de réussir leur vie tout en utilisant DIEU pour un bien être terrestre.
Alors le Seigneur se lève, comme au temps du prophète Elie (1 Rois 17) pour combattre le « Baalisme » en mettant en place le « Yahvéisme », c’est-à-dire reconnaître que DIEU est transcendant, souverain, digne de louange et d’adoration, on va à lui non pas pour prendre quelque chose mais pour lui donner gloire et honneur, parce que nous savons que tout nous vient de lui. Nous obtenons de lui tout par grâce. Et son amour se manifeste aussi bien sur les bons que sur les méchants. En effet Il fait pleuvoir sur les bons comme sur les injustes, Il aime l’humanité dans le sens où il est généreux à l’égard de tous les êtres humains. Le « Yahvéisme » est le fait de reconnaître que nous avons un Père céleste, et que tout ce que nous avons (l’intelligence, nos aptitudes) est son œuvre, la preuve de son amour.
Lorsque DIEU manifeste ainsi son amour quelle est notre réponse ? De toutes les façons, que ne croyons ou pas, que nous l’acceptions ou pas, l’amour de DIEU se manifeste à notre égard. La preuve en est que même les méchants malgré leurs actes continuent à prospérer, plusieurs parmi eux sont centenaires. Même envers eux DIEU est généreux. Cet amour de DIEU est vraiment étonnant.
« C’est moi qui guidai les pas d’Ephraïm, le soutenant par ses bras; Et ils n’ont pas vu que je les guérissais. Je les tirai avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour, Je fus pour eux comme celui qui aurait relâché le joug près de leur bouche, Et je leur présentai de la nourriture. » Versets 3 et 4. DIEU s’est occupé de l’éducation de son fils Israël, il décrit cette action par des gestes de tendresse communs à tous les parents aimant leur progéniture. Malgré tout cela ce peuple brille par son ingratitude et sa désobéissance. DIEU aime les êtres humains parce qu’il est leur créateur. Cet amour se manifeste en ce qu’il leurs permet d’abord de vivre, de vaquer à leurs occupations, d’avoir des amis et de la famille. Pour ceux qui sont chrétiens, l’amour de DIEU se manifeste en sa volonté de les associer à son projet. La prise de conscience de cet amour divin immérité, doit nous pousser à l’adoration.
« Ils ne retourneront pas au pays d’Egypte; Mais l’Assyrien sera leur roi, Parce qu’ils ont refusé de revenir à moi. L’épée fondra sur leurs villes, Anéantira, dévorera leurs soutiens, A cause des desseins qu’ils ont eus. Mon peuple est enclin à s’éloigner de moi; On les rappelle vers le Très-Haut, Mais aucun d’eux ne l’exalte. » Verset 5 à 7. Le refus du peuple de répondre à l’amour de DIEU a des conséquences. On ne peut pas comprendre l’amour de DIEU sans comprendre la sainteté et la colère de DIEU. DIEU aime, mais il détruira celui qui ne l’aime pas et qui ne croit pas en son Fils. Il y a dans le jugement qui vient une manifestation de l’amour de DIEU. C’est ici toute la complexité de la doctrine de l’amour de DIEU. DIEU qui aime est également un DIEU de justice, de colère, de jugement. Sa colère se manifestera à l’égard de tout pécheur qui ne se repend pas et qui ne croit pas en son Fils. Le péché est la cause de tous nos problèmes. Les péchés sont des actes contre DIEU. Et pour comprendre ou réaliser que nous sommes pécheurs, examinons ce que nous faisons. Et ce que nous faisons de mauvais surgit toujours d’un cœur mauvais. Autrement dit, le péché prend naissance dans nos cœurs, et les actes qui en découlent le témoignent. Pécher consiste à manquer une cible que DIEU place devant nous. Et cette cible est DIEU lui-même. Ainsi lorsque nous péchons, nous manquons DIEU. Lorsque nous péchons nous transgressons la volonté de DIEU, et nous creusons entre lui et nous un fossé. Cependant on peut vivre dans le péché, dans le mensonge, dans les plai-sirs sexuels, dans la recherche effrénée des biens de ce monde, et être profondément satisfait parce que le péché a le pouvoir de nous endormir. Mais cette voie est celle de la mort éternelle après le jugement. Dans le Psaume 73, la Bible nous montre que le péché n’empêche pas la réussite terrestre. Nos bénédictions et richesses, sont spirituelles dans les lieux célestes (Ephésiens 1). Concernant les biens matériels terrestres, nous sommes venus nus dans ce monde et nous en repartirons nus. Il n’y a rien de plus important que de mettre sa force, son ambition, sa passion pour des choses célestes. La priorité doit être l’état de ton âme, et non le mariage, les enfants, ton emploi, ta maison. La priorité n’est même pas ton église locale, mais ta relation avec ton Seigneur. Ta priorité est de rechercher la gloire de DIEU. Il s’agit de vivre pour le Seigneur et non pour nous même.
Le péché découle d’un esprit de prostitution : Osée 4/12 « Mon peuple consulte son bois, et c’est son bâton qui lui parle; Car l’esprit de prostitution égare, et ils se prostituent loin de leur Dieu. » Il s’agit d’un état d’esprit, d’une mentalité souillée, qui égare le peuple de DIEU. Le comportement humain est lié à l’esprit qui l’anime. L’on se prostitue à d’autres dieux parce qu’il y a un esprit qui pousse à le faire. Si c’est l’Esprit de DIEU qui te conduit, il te poussera à accomplir des actes conformes à la volonté divine. Osée 5/4 « Leurs œuvres ne leur permet-tent pas de revenir à leur Dieu, parce que l’esprit de prostitution est au milieu d’eux, et parce qu’ils ne connaissent pas l’Eternel. » Mais bénis soit le Seigneur, car au lieu de nous détruire à cause de nos manquements, il a décidé de nous « réparer » et de nous ramener vers lui. Osée 14/4-5 « Je réparerai leur infidélité, j’aurai pour eux un amour sincère; Car ma colère s’est dé-tournée d’eux. Je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lis, et il poussera des racines comme le Liban. » DIEU seul est capable d’ôter ces infidélités. De nos jours ce fléau sévit également dans nos assemblées. Les gens ne sont pas constants. Ils sont attirés vers ce qui est terrestres. Le mélange est la règle pour certains. D’un côté il proclame leur amour pour DIEU, et de l’autre il a recours aux pratiques du monde pour résoudre leurs difficultés. Jérémie 13/23 « Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pour-riez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal ? ». Et dans Jean 8/34 JESUS dit : « Vraiment, je vous l’assure, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. » Heureusement que l’amour de DIEU ne s’arrête pas à cela. Au verset 8 du texte de référence Il dit : « Comment pourrais-je t’abandonner, ô Ephraïm ? Comment pourrais-je te livrer, ô Israël, te traiter comme Adma, ou te rendre semblable à Tseboïm ? Mon cœur est tout boule-versé, je suis tout ému de pitié. Non, je n’agirai pas selon mon ardente colère, je ne détruirai pas de nouveau Ephraïm parce que moi, moi, je suis Dieu, je ne suis pas un homme, et je suis saint, moi qui suis au milieu de vous, et je ne viendrai pas animé de colère. »
MERCI SEIGNEUR.
Non seulement DIEU ne nous abandonne pas dans notre dérive, mais en plus Il nous couvre de promesses de prospérité : «Ils suivront l’Eternel : comme un lion, il rugira. A ses rugissements, ses fils accourront en tremblant de l’Occident. Tremblants, ils reviendront d’Egypte. Tout comme des oiseaux et comme des colombes, ils reviendront de l’Assyrie. Je les rétablirai dans leurs maisons, l’Eternel le déclare » Versets 10-11. L’amour de DIEU est le fondement de son comportement. C’est parce que DIEU aime qu’il a choisi, et qu’il persévère malgré l’infidélité et l’ingratitude de son peuple. DIEU aime, alors Il fait du bien, Il tend la main, et ses entrailles sont émues car il ne veut pas laisser manifester sa colère, voulant que dans notre dérive nous nous arrêtions avant le seuil fatal au-delà duquel Il laissera manifester sa colère à cause de sa sainteté. Lorsque DIEU détruit c’est parce qu’il ne peut pas faire autrement, parce que le peuple ne s’arrête pas. Osée nous fait découvrir un DIEU plein de vie et d’émotion, qui n’a pas peur de se compromettre dans une alliance et de manifester ses attentes. Il souffre mais Il continu car Il a décidé d’aimer.
DIEU ne cache pas ses exigences, ni ses déceptions. Aimer ce n’est pas faire semblant, ni fer-mer les yeux. Si tu aimes ton frère, tu dois être capable de lui dire la vérité. Aimer c’est expri-mer ce que l’on a au fond de son cœur. Et le fait ici que DIEU exprime le fond de son cœur, c’est-à-dire sa tristesse devant l’infidélité de son peuple aimé, ne le diminue aucunement, au contraire cela le grandi. Car la tendresse de DIEU est tellement plus grande que nos égarements, qu’Il nous poursuit afin de nous convaincre de céder à son amour, Il ne nous veut pas dans le feu éternel (enfer). En affirmant au verset 9 du texte de référence qu’« Il n’est pas un homme, et qu’Il est saint », DIEU montre qu’Il triomphe de ses émotions par son amour. Et dans la suite de l’histoire d’Israël, on constate que le peuple a été mené en captivité en Assyrie (le salaire de son égarement), puis rétablit dans son pays (la démonstration de l’amour persévérant de DIEU). On arrive à se demander pour qu’elle raison la miséricorde divine triomphe-elle sur sa colère ? La réponse est qu’Il n’est pas homme. Il est le saint, le tout autre, l’unique, celui dont on n’épuise jamais le mystère. Béni soit DIEU, car quel que soit l’étendue de l’apostasie il y a toujours un reste qui ne fléchis pas les genoux devant Baal. Un reste qui aime la personne de DIEU, qui aime son église, qui se débat pour lui rester fidèle, et que DIEU bénira à la fin parce que son ambition c’est la gloire de DIEU.
LE DIEU D’OSEE EST UN DIEU AMOUR, UN DIEU QUI PLEURE MAIS QUI SIGNE : « JE TE VEUX, JE VEUX TON BIEN, JE VEUX QUE TU PARTAGES LA GLOIRE AVEC MOI, JE TE VEUX DANS MON ROYAUME. »

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