JEAN 14.18-21 JE VIENS VERS VOUS

JEAN 14.18-21 JE VIENS VERS VOUS

Prédication culte du 19 mars 2023 par le pasteur Claude Missidimbazi

« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez. En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. »

(‭‭Jean‬ ‭14‬.‭15‬-‭21‬) ‭

Introduction

Absent le Christ Jésus ne rompt pas avec les siens. Il dit ainsi à Ses disciples « Je ne vous laisserai pas orphelins, Je viens vers vous. »

Cette parole concerne non seulement les disciples auxquels le Christ S’adresse alors, mais aussi tous les disciples, en tout temps.

Dans le contexte le Christ va bientôt être rejeté, crucifié, enseveli mais le Père va Le ressusciter d’entre les morts. Il sera exalté au plus haut des cieux et Il donnera aux croyants la plus grande des bénédictions : Son Esprit Saint. Le Christ est sur terre, lorsqu’Il promet à Ses disciples « Je ne vous laisserai pas orphelin, Je viens vers vous ».

Ce qu’Il dit ici, « Je viens vers vous », est une réalité qui devait s’accomplir dans le futur après Sa résurrection d’entre les morts. Pour nous, cette parole « Je viens vers vous », doit aussi être une réalité. 

Parce que le Christ n’a jamais été absent à l’égard de Ses disciples, montrant ainsi la continuité de l’action de Dieu dans le passé et jusqu’à aujourd’hui : Dieu n’a jamais abandonné Son peuple.

« Je ne vous laisserai pas orphelin, Je viens vers vous », est une parole qui annonce bien sûr l’avènement de l’Esprit Saint.

Ici, le Christ Jésus promet que de la même manière qu’Il a agi, enseigné, guéri et qu’il allait de lieux en lieux faisant du bien… de la même manière, quand Lui-même reviendra par le Saint Esprit, Il fera exactement les mêmes choses.

On peut professer de la bouche une certaine foi, dire que l’on croit à tout le contenu de la Bible, mais c’est toute autre chose que de vivre la réalité de ces choses. Celui qui reçoit le Christ Jésus vivant dans son cœur peut témoigner que « J’ai rencontré le Ressuscité, Jésus est venu chez moi, et tout a changé ! »

Ceux qui ont accueilli la vérité, qui est Jésus, doivent pouvoir attester que là où le Christ Jésus arrive, les choses changent radicalement.

Notre relation avec le Christ se remarque dans les choses concrètes de la vie. Lorsqu’Il vient vers nous par Son Esprit pour nous aider : la situation change automatiquement. 

Nous voulons voir dans la suite plusieurs exemples tirés de la Bible qui le démontre.

Comment le Christ Jésus vient-Il vers nous ? Comment arrive-t-Il concrètement dans nos circonstances actuelles ? C’est : 

  • Par Sa Parole
  • Par Son Esprit 
  • Par tous les autres moyens que le Christ veut utiliser pour nous apprendre à cultiver la confiance en Dieu.

La vie de chrétien concerne l’entièreté de notre vie : personnelle, familiale, sociale, professionnelle…

Rappelons le, quand le Christ arrive dans nos vies, Il chamboule tout : le Royaume de Dieu pénètre les cœurs, les circonstances sont transformés… 

Là où Il vient il y a la vie, la guérison, les ténèbres sont chassées… Le Christ Jésus vient rencontrer un peuple malade, désabusé, inquiet, qui se posent des questions : mais Sa présence est la guérison même !

Et à chaque fois qu’Il apparaît, qu’Il agit il y a une explosion de louanges : 

« Toutes tes œuvres te célébreront, Éternel ! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance… » ‭‭(Psaumes‬ 145.10-11)

Ne pas s’inquiéter

Le Christ Jésus arrive dans nos circonstances, lorsque tout va mal, que nous sommes inquiets, en mauvaise posture… et Il enlève les inquiétudes et donne une parole de guérison.

Le Christ Jésus nous demande de ne jamais nous inquiéter : « Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n’est-ce pas ? Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d’entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu’il se fait ? « Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison vous-mêmes ? Comme votre confiance en lui est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : “Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? qu’allons-nous mettre pour nous habiller ?” Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. » (Matthieu‬ ‭6‬.25‬-‭33‬)

Le Christ Jésus s’adresse aux inquiets, à ceux qui sont agités, à ceux qui pensent que leur Père Céleste ne se préoccupe pas de leur bien être.

Le Christ invite à cultiver la confiance. Le Christ illustre bien Son enseignement avec l’exemple des oiseaux et des fleurs des champs.

Les versets 25 et 31 sont clefs et peuvent être rendus par : 

  • v.25 « Si vous ne vous inquiétez pas encore : ne commencez pas à vous inquiéter. »
  • v.31 « Si vous êtes déjà inquiets : cessez de vous inquiéter. »

Le croyant né de Dieu et qui a reçu l’Esprit Saint de Dieu, ne s’agite pas, ne panique pas, n’a pas peur de l’avenir, parce qu’Il sait que Son bon Père céleste l’aime, veille et ne l’abandonnera jamais. Le Père sait de quoi nous avons besoin.

Le Christ apporte la paix et la sérénité là où Il arrive. Le remède que le Christ prescrit c’est de chercher d’abord le Royaume des Cieux et sa justice, c’est à dire la vie juste que le Royaume exige.

Là où le Christ Jésus a toute Sa place, Il apporte les trésors, les bénédictions du Ciel, et en premier lieu la résurrection, c’est à dire la vie !

Et quelque soit les problèmes, le Christ au milieu de Ses disciples va les résoudre :

  • Si il s’agit de pardonner, le Christ est là pour pardonner
  • Si il s’agit de libérer, le Christ est là pour libérer de toute possession, emprise, prison…

Le chrétien n’est jamais seul : ce que le Christ a fait jadis, présent au milieu de Ses disciples, jadis en Palestine, Il le fait encore aujourd’hui.

La multiplication des pains

Nous connaissons ce récit de multiplication des pains : « Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté du lac de Galilée – appelé aussi lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce que les gens voyaient les signes miraculeux qu’il faisait en guérissant les malades. Jésus monta sur une colline et s’assit là avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus regarda et vit qu’une grande foule venait à lui ; il demanda donc à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour leur donner à manger à tous ? » – Il disait cela pour mettre Philippe à l’épreuve, car il savait déjà ce qu’il allait faire. – Philippe lui répondit : « Même avec deux cents pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour que chacun d’eux en reçoive un petit morceau. » Un autre de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes ? » Jésus dit alors : « Faites asseoir tout le monde. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc ; ils étaient environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent et remplirent douze corbeilles avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge dont on avait mangé. Les gens, voyant le signe miraculeux que Jésus avait fait, déclarèrent : « Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde ! » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul. »(Jean 6.1-15)

Le Christ Jésus vient vers ceux qui sont affamés, dans leurs circonstances. Et Sa présence change tout.

Ce garçon anonyme (dont on parle désormais partout où l’Evangile est prêché) n’avait que cinq pains et deux poissons.

Il nous donne ici une leçon : Tant que je garde égoïstement pour moi ce que j’ai, mon temps, mes possessions, mes talents de toutes sortes… Ils ne servent juste qu’à satisfaire mes propres besoins.

Mais quand je les confie à Jésus Christ, Il les transforme. Pour vivre le miracle de Dieu, nous devons placer entre les mains du Christ Jésus, avec confiance, tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons.

Là où le Christ vient, Il donne le don de Sa présence, le Ciel s’ouvre : lorsque nous confions toute notre vie et ce que nous avons à Jésus, Il s’en empare, les présente au Père et les trésors du Ciel tombent sur nous.

Au travers des mains de Jésus et de Sa personne toute entière, c’est le Ciel et la Terre qui se rejoignent. 

Là où le Christ Jésus est, le Règne de Dieu surgit. Les miracles sont là pour témoigner que le Christ a le pouvoir sur toutes choses.

Ici, le Christ Jésus a prouvé qu’Il était capable de nourrir une multitude affamée, car Il est Dieu. Comptons donc sur Lui pour pourvoir à nos besoins.

Le pardon du Christ à l’égard d’une femme pécheresse

Un autre exemple où le Christ Jésus entre dans nos circonstances est le récit de la femme pécheresse surprise en flagrant délit d’adultère, mais sauvée et pardonnée par le Christ Jésus : « Jésus s’en alla sur le Mont des Oliviers. 

À l’aube, il se présenta de nouveau dans le Temple. Et tout le peuple venait à lui. Et, s’étant assis, il les enseignait.

Mais les scribes et les pharisiens lui amènent une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Ils la firent se tenir au milieu. Il disent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider celles-là. Toi, donc, que dis-tu ?

Or ils disaient cela pour l’éprouver afin d’avoir de quoi l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait de son doigt sur la terre, sans y faire attention.

Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre. Et de nouveau, se baissant, il écrivait sur le sol.

Entendant, ils se retirèrent un par un, en commençant par les plus vieux jusqu’aux derniers. Et Jésus resta seul, ainsi que la femme debout au milieu.

Se redressant, Jésus lui dit : Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ?

Elle dit : Personne, Seigneur.

Et Jésus dit : Je ne te condamne pas non plus. Va, et désormais ne pèche plus. »(Jean 8.1-11)

Le Christ a su faire preuve de délicatesse à l’égard de cette femme accusée. Dans le contexte, la scène se passe dans le Temple ( lieu de rencontre), où le Christ Jésus enseigne devant tout le peuple.

Des scribes et chefs religieux vont essayer d’instrumentaliser la Loi de Dieu, et se servir du cas de cette femme pour piéger le Christ.

La femme était là, humiliée, brisée, au milieu d’une meute féroce. Les adversaires du Christ était là, essayant de Le confronter : « Que dis-Tu ? »

Jésus était là, apportant la nouveauté de Dieu. Il répond : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre. »

En une seule phrase, le Christ Jésus obtient le retrait progressif, un à un, des scribes et des pharisiens, ce qui équivaut à une confession de leurs péchés.

En une seule phrase, le Christ Jésus va réparer la situation de cette femme. Ici Jésus veut enseigner que le pardon est au dessus de la justice. Il apporte le pardon, le Salut, en venant dans les circonstances de cette femme rejetée. 

A la fin, le Christ rassure la femme accusée : « Moi non plus je ne te condamne pas… »

Lui qui était le seul sans péché, donc le seul qui aurait pu en toute légitimité condamner cette femme et lui jeter la première pierre, ne l’a pas fait.

Par Son attitude Jésus agit de manière inédite, Il fait d’une pierre trois coups : 

  • Il respecte la Loi de Dieu et ne contredit pas l’enseignement Moïse ;
  • Il arrache aux pécheurs la confession de leurs péchés ;
  • Il relève cette femme en la pardonnant et en la réintégrant à la communauté.

Ici la présence du Christ Jésus c’est le pardon, la grâce. 

Le Christ est pour la justice, mais le temps du jugement n’était pas encore arrivé. Ici, le cœur du Christ qui est doux et humble apporte le Salut et la guérison.

Le Christ sait redonner une identité, sait redonner le l’importance à celui qui a été brisé. C’est là le contenu même de l’Évangile : v.11 « Moi non plus je ne te condamne pas; va, et désormais ne pèche plus. »

Dans nos assemblées nous ne devons pas broyer ceux qui pèchent. Certes, nous devons les confronter face à leur péché : « Oui, tu as péché ». Mais aussi assurer que « Jésus te pardonne quand tu confesses tes péchés et te repent. »

Soyons comme le Christ, doux et humble de cœur. Il est amour donc ne rejetons pas les autres quel que soit le mal qu’ils ont fait.

Conclusion

« Je ne vous laisserai pas orphelin, Je viens vers vous. »

Le don de l’Esprit Saint c’est la propre présence du Christ. Nous avons donc bien des raisons d’éclater en cris de joie et de louanges : 

« Toutes tes œuvres te célébreront, Éternel ! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, et ils proclameront ta puissance… » ‭‭(Psaumes‬ 145.10-11)

Apprenons à cultiver la confiance dans le Christ Jésus : laissons Le faire dans nos circonstances pour qu’Il nous apporte la joie, la paix et la liberté.

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