UNE LEÇON D’HUMILITÉ

UNE LEÇON D’HUMILITÉ

Prédication Culte du 12 Décembre 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

Textes : Matthieu 3,1-13 ; Zacharie 9,9

«1 En ces jours-là paraît Jean le Baptiste, proclamant dans le désert de Judée :2 « Convertissez-vous : le Règne des cieux s’est approché ! »3 C’est lui dont avait parlé le prophète Esaïe quand il disait : « Une voix crie dans le désert : “Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.” » 4 Jean avait un vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. 5 Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui ;6 ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en confessant leurs péchés. 7 Comme il voyait beaucoup de Pharisiens et de Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères, qui vous a montré le moyen d’échapper à la colère qui vient ? 8 Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ; 9 et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : “Nous avons pour père Abraham.” Car je vous le dis, des pierres que voici, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 10 Déjà la hache est prête à attaquer la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu. 11 « Moi, je vous baptise dans l’eau en vue de la conversion ; mais celui qui vient après moi est plus fort que moi : je ne suis pas digne de lui ôter ses sandales ; lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 12 Il a sa pelle à vanner à la main, il va nettoyer son aire et recueillir son blé dans le grenier ; mais la balle, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Matthieu 3.1-12


« Tressaille d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des acclamations, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi s’avance vers toi ; il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne — sur un ânon tout jeune. »
Zacharie 9.9

Introduction 

En ce troisième dimanche de l’Avent, qui est un temps d’attente ardente du Seigneur Jésus, nous sommes invités à Le contempler. Si nous aimons le Seigneur Jésus, nous L’attendons avec des cœurs remplis d’espérance, un désir vif, avec joie, avec des actions de grâces et des acclamations.Contemplons avec les yeux de la foi l’incomparable et profonde humilité du Christ qui S’est abaissé pour nous sauver, et soyons reconnaissants.
Dans les Écritures, Jean Le Baptiste est particulier et unique. Pourtant, il affirme :« Celui qui vient après moi est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de lui ôter ses sandales. »
Ici, il parle bien sûr de Jésus, le Messie. Quelle humilité nous montre Jean !
L’humilité est la plus grande des vertus. Nous sommes souvent profondément orgueilleux. On veut toujours avoir raison, et on supporte rarement que l’élève puisse dépasser le maître. Mais Jean Le Baptiste, homme de Dieu, reconnaît ici que Jésus, qui vient après lui est plus fort que lui et qu’il n’est pas digne de Lui ôter Ses sandales !
« L’humilité est la racine, le fondement, le lien de toutes les vertus », nous dit Jean Chrysostome. 
L’humilité naît du Christ qui est le maître de l’humilité. 
C.S. Lewis, grand penseur chrétien, a écrit que « l’humilité, ce n’est pas penser moins de soi, mais moins penser à soi ». Et Jésus le Christ est l’exemple suprême, la manifestation, l’incarnation de l’humilité.
Jésus est le Messie humble, annoncé par le prophète Zacharie : « Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, plein de douceur et monté sur une ânesse et sur un ânon, le petit d’une bête de somme. »(Matthieu 21.5)
Jésus est le Messie des humbles, Celui qui proclame : « Heureux ceux qui sont humbles de cœur… Heureux ceux qui sont doux… » (Matthieu 5) 
Le Christ Jésus est Celui qui prend pour exemple les enfants et les bénit. Il les donne en modèle ainsi : « En vérité, je vous le dis: quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas. Puis il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains. » ‭‭(Marc‬ 10.15)

Pour devenir un de ces petits à qui Dieu Se révèle, et qui seuls entreront dans le Royaume, il faut se mettre à l’école du Christ, qui Lui-même affirme : « Je suis doux et humble de cœur. » (Matthieu 11.29)
Il lance ainsi cet appel : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (vous qui êtes travaillés), et je vous donnerai du repos. Prenez sur vous mon joug et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
‭‭(Matthieu‬ ‭11.28-29‬)‬‬

Le Christ Jésus qui parle, ce Maître, n’est pas seulement un homme, mais Il est le Seigneur, venu sauver les pécheurs en prenant une chair semblable à la leur. Comme nous le lisons dans le premier chapitre de l’Evangile selon Jean : « La Parole est devenue chair, Elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire… » (v.14)
Loin de chercher Sa gloire, le Christ S’est humilié jusqu’à laver les pieds de Ses disciples (Jean 13)Lui, l’égal de Dieu, Il s’est anéanti jusqu’à mourir sur La Croix pour notre rédemption : « Lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » ‭‭(Philippiens‬ ‭2.6-11‬)‬‬
L’exaltation du Christ est lié à l’Incarnation.

Le Christ souverainement élevé S’est d’abord humilié 

Le Christ est d’abord devenu un homme (sans péché).
Il est né il y a vingt siècles de cela en Palestine. Il a grandi dans l’anonymat et la pauvreté. Il n’est pas allé tellement au-delà des frontières de son pays. Il n’avait ni richesse, ni position influente. Il n’avait pas suivi à priori une formation reconnue, ou des études supérieures. Il parlait la langue du peuple, l’araméen et sans doute hébreu et un peut être un peu de grec. Nous ne savons même pas si Il savait lire ou écrire.
Pourtant, enfant il a impressionné des théologiens dans le Temple de Jérusalem.Plus tard, Il a dominé les éléments naturels, Il a calmé les tempêtes, Il a marché sur l’eau, Il a guéri des malades, Il a ressuscité des morts, Il a nourri gratuitement des multitudes qui Le suivaient.
Le Christ Jésus a vécu Son enfance et les premiers temps de l’âge adulte dans un petit village, dans une contrée éloignée des centres politiques et religieux, peu considérée. C’était un homme de mentalité plutôt rurale qu’urbaine. Il n’a pas pu compter sur l’appui, le soutien de Sa famille. C’était un prophète itinérant, rejeté par les siens, parce que c’était une honte que d’aller ça et là, annoncer le Royaume des Cieux.
Le Christ Jésus n’a jamais écrit un livre, et pourtant les grandes bibliothèques de notre pays ne pourraient contenir tous les livres écrits à Son sujet. Il n’a jamais composé un chant, et pourtant les chants dont Il est le thème sont plus nombreux que tous les autres chants réunis.Il n’a jamais fondé une université, mais toutes les écoles réunis ne pourraient se vanter d’avoir autant d’élèves.Il n’a jamais pratiqué la psychanalyse, la psychiatrie, et pourtant Il a guéri plus de cœurs brisés que tous les médecins du monde.
Il est véritablement unique !
L’humilité de notre Sauveur est admirable. Fils d’une paysanne, Il a grandi dans un village obscur, et ensuite, pendant quelques années Il a été un prédicateur itinérant.Il n’avait pas de grandes possessions, de maisons, Il n’avait pas un lieu où poser Sa tête, Lui qui a créé toutes choses !Il n’a pas fondé de famille, avec femme et enfants.
Il n’a fait aucune des choses qu’on associe à l’idée de la grandeur.
Il n’avait aucune recommandation, ni aucun soutien à part le Père Éternel. Il était rempli de sagesse, mais Il a dérangé Ses contemporains : la vague de l’opinion publique s’est retournée contre Lui. Ses amis L’ont abandonné, Il a subi un procès inique et a été livré à Ses ennemis. Il a été cloué sur le bois, entre deux brigands. A l’heure de Sa mort, Ses bourreaux ont tiré au sort le seul bien qu’Il avait sur la Terre : Il n’avait qu’un manteau. Il a été enterré dans un tombeau qu’un ami Lui avait cédé par pitié pour Lui.
Pourtant c’est bien Lui le roi de gloire, le merveilleux sauveur de l’humanité !
Jean Le Baptiste, avait compris que Celui que l’on voyait si insignifiant derrière ce corps de chair, l’homme Jésus est réellement le Messie, le roi annoncé par les prophètes qui est venu pour sauver l’humanité ! Il n’était pas impressionnant, Il n’attirait pas le regard mais c’est bien Lui qui accomplit les prophéties.

La prophétie de Zacharie

C’est ainsi que s’accomplît la prophétie de Zacharie : « Tressaille d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des acclamations, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi s’avance vers toi ; il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne — sur un ânon tout jeune. »

Le prophète affirme 4 choses au sujet du roi qui vient :

  • Il est le roi promis

Le prophète déclare : « voici ton roi ». Par l’expression traduite par « voici »,« regarde ! » le prophète attire notre attention : voici le roi tant attendu de la promesse ! La perspective de la venue du Christ pousse le prophète à s’écrier : « sois transportée d’allégresse, pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! ». Il y a la deux impératifs, une véritable invitation à exprimer sa joie à voix haute par des cris, mais aussi par une joie intérieure !

  • Il est le roi juste 

Le prophète déclare du roi qui vient : «Il est juste… »
C’est une des perfection que souligne le prophète : le roi qui vient, est juste ! La justice fleurira lorsque le Christ viendra régner. Lui seul viendra pour juger les vivants et les morts. Cette prophétie de Zacharie est de celles qui se réalisent en plusieurs séquences. Au verset 10, le prophète ajoute de la part du Seigneur : « Je ferai disparaître du pays d’Ephraïm tous les chariots de guerre et, de Jérusalem, les chevaux de combat ; l’arc qui sert pour la guerre sera brisé. Ce roi établira la paix parmi les peuples, sa domination s’étendra d’une mer jusqu’à l’autre, et depuis le grand fleuve jusqu’aux confins du monde. »
C’est lorsque le Christ reviendra qu’Il va accomplir cette séquence de la prophétie. Le Christ Jésus est venu une première fois, comme annoncé au verset 9. Pourtant, aujourd’hui nous constatons qu’il y a encore beaucoup d’injustices, d’inégalités, d’iniquités, de misères. Le Christ reviendra pour juger les vivants et les morts et rétablir la justice : le juste juge rendra à chacun selon ses actes. Ayons confiance, le Seigneur veille sur Sa Parole pour L’accomplir. Oui, le Seigneur rétablira toute justice et ne laissera rien passer ! Le Christ Jésus est ce roi juste : la vie du S.eigneur satisfait en tout point ce qui était attendu du roi parfait. Et nous aussi, en tant que suiveurs du Christ, enfants de Dieu, nous sommes justifiés par la foi en Christ. En effet, le Christ Lui-même à porté nos péchés et Il est mort pour nous. Par la foi, nous sommes déclarés justes !

  • Il est victorieux 

Le prophète dit du roi qui vient : « Il est […] victorieux… »
Le Christ est Celui qui détient la victoire, qui triomphe. Cette victoire est l’aboutissement d’un processus. Depuis Son enfance, et jusqu’au temps marqué, le Père a gardé Son Fils d’une mort prématurée. Le Père a gardé, protégé Son Christ pour qu’Il marche jusqu’à La Croix et accomplisse le sacrifice qui devait apporter la réconciliation. C’est ainsi que devait s’accomplir le dessein éternel de Dieu. Notre Messie est Jésus, maintenant, mort, ressuscité par le Père, exalté au plus haut des Cieux et qui accorde la victoire à Ses enfants. Le Christ est la preuve vivante que le Père sait garder les siens. Et le Christ Lui-même garde les siens et les rend victorieux ! Nous lisons ainsi dans Apocalypse : « Ils l’ont vaincu grâce au sang de l’Agneau et grâce à la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie au point de craindre la mort. » (Apocalypse‬ ‭12.11‬)

Nous lisons aussi dans 1 Jean 4.4 : « Pour vous, enfants, vous etes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » Enfin, le Seigneur nous invite à prendre courage : « Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage: moi, j’ai vaincu le monde. » (Jean‬ ‭16:33‬)‬‬

Nous pouvons aujourd’hui être associé à la victoire du Christ, par la foi : « […] tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » (1 Jean 5.4)

  • Il est le roi humble

Enfin le prophète déclare du roi qui vient : « Il est […] humble… »
C’est le dernier qualificatif que le prophète emploie dans ce passage concernant le roi à venir. L’adjectif « humble » ici, en plus de suggérer la pauvreté et la douceur, évoque cette oppression qui caractérise toute la vie du Christ, en ligne avec ce que le prophète Esaïe avait prédit : « Qui a cru à notre message ? À qui a été révélée la puissance de l’Éternel ?Car devant l’Éternel, il a grandi comme une jeune pousse ou comme une racine sortant d’un sol aride. Il n’avait ni prestance ni beauté pour retenir notre attention ni rien dans son aspect qui pût nous attirer.Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait aucun cas de sa valeur.Pourtant, en vérité, c’est de nos maladies qu’il s’est chargé, et ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui, alors que nous pensions que Dieu l’avait puni, frappé et humilié.Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. » (Esaie 53.1-5)

Le Christ est venu comme un roi serviteur. Rien dans son apparence ne permettait de discerner sa royauté, si ce n’était avec les yeux de la foi.
Aujourd’hui nous Le contemplons, couronné de gloire et d’honneur, via les Écritures : nous remarquons l’incomparable et profonde humilité du Christ qui S’est donné pour nous sauver : alors soyons reconnaissons !
Le Messie est venu monté sur un âne, un ânon, ce qui exprime Son humilité et aussi Son obéissance au Père.

Pratiquons cette humilité du Christ 

L’humilité s’oppose à l’orgueil. L’humilité c’est la vertu par excellence. L’humilité est l’attitude de la créature pécheresse devant le Tout Puissant et le Trois Fois Saint. 
L’humble reconnaît qu’il a reçu de Dieu tout ce qu’il a. L’humble reconnaît qu’il est un serviteur sans valeur : par lui-même, il n’est rien, sinon un pécheur.
Ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus c’est la grâce de Dieu qui a travaillé en nous.
Nous ne méritons rien, nous sommes souvent plein de contradictions, nous essayons d’obtenir notre salut par nos efforts, par de bonnes œuvres. Mais le salut est un cadeau, qu’il faut accepter avec reconnaissance et qu’il faut ensuite vivre.

Ayons cette mentalité qu’avait le Christ Jésus : soyons humbles. C’est dur en pratique. On veut être considéré, on a besoin de reconnaissance. On aime dire : « moi je, moi j’ai… ». Mais soyons aussi capable de dire : « je ne sais pas, je ne peux pas… ».
« Le fruit de l’humilité, c’est la crainte de l’Eternel, richesse, gloire et vie. » nous dit le Proverbe 22.4
Plus nous sommes grands et plus nous devons nous abaisser pour trouver grâces devant le S.eigneur : « D ieu regarde les humbles et se penche vers eux. »(Psaume 138.6)
L’exemple de Jean Le Baptiste est frappant. Il est celui que Dieu a envoyé pour préparer le chemin du Seigneur et il ne souhaite que s’effacer.Nous devons nous aussi souhaiter nous effacer, diminuer pour que la gloire du Christ augmente et soit vue.Le Seigneur est seul digne honneur. Nous nous le sommes pas. Dans l’Apocalypse, des multitudes chantent un cantique nouveau qui exalte l’Agneau de Dieu qui est le seul digne de présider à la destinée de l’univers : « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation… »(Apocalypse‬ ‭5.9‬)

Dans la gloire, ce sera le cantique que nous chanterons nuit et jour !

Qu’apporte l’humilité ?

L’humilité nous ouvre à la guidance de Dieu : « Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie. »‭‭(Psaume 25.9)
L’humilité nous permet de goûter à la grâce de Dieu : « Il se moque des moqueurs,Mais il fait grâce aux humbles… » ‭‭(Proverbes‬ ‭3.34‬)
L’humilité nous donne un cœur pur : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » ‭‭(Matthieu‬ ‭11.29‬)‬‬
L’humilité nous mène à la vraie grandeur : « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » (Matthieu 23.12)
L’humilité nous ouvre la voie à la gloire éternelle : « […] Il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom… » (Philippiens‬ ‭2.7-9‬)

Conclusion

Contemplons avec les yeux de la foi l’incomparable et profonde humilité du Christ qui S’est abaissé pour nous sauver, et soyons reconnaissants.
Apportons au roi des rois la gloire qui Lui est due !

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