PRIER AU NOM DE JÉSUS - Eglise Matthania

Prédication Culte Du 24 Octobre 2021 Par Le Pasteur Claude Missidimbazi

« 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais ; il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père. 13 Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, de sorte que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 15 « Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; 16 moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours. »
Jean 14.12-16

Introduction

Le sujet de la prière est un sujet important. À la question : « Que signifie prier ? », le catéchisme de Westminster répond : « C’est demander à Dieu des choses qu’Il a promises. »
Cette réponse est concrète : Dieu a fait des promesses, et Il tient parole.

Toutes les paroles de Jésus sur la prière que nous rencontrons dans les évangiles synoptiques (Luc, Matthieu et Marc) sont des promesses, ou sont accompagnées de promesses d’exaucement. Jamais on ne laisse entendre que Dieu pourrait ne pas exaucer une prière.
Pourtant comment expliquer les prières non exaucées ? C’est un fait, beaucoup de nos prières de demandes ne sont pas exaucées, même celles qui nous paraissent les plus légitimes, même celles que nous adressons à Dieu avec assurance, avec la confiance de l’enfant et de la persévérance.

Nous avons souvent demandé des choses au Nom de Jésus qu’Il n’a pas faites. Pourquoi ? Écoutons la réponse du Christ Jésus.

Le Christ Jésus, prenant congé de Ses disciples, et retournant vers le Père, leur laisse sans doute la plus grande des promesses : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, de sorte que le Père soit glorifié dans le Fils. »
Dans ce passage relevons différentes affirmations :

D’abord une promesse de plus grandes œuvres (v.12). La promesse est double : le croyant fera les mêmes œuvres que le Christ Jésus et même de plus grandes.
La promesse de l’exaucement (v.13-14). Jésus exaucera toute prière faite en Son Nom, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Ensuite le Christ Jésus nous donne les conditions requises : est exaucé celui qui croit, celui qui demande au nom de Jésus et celui qui prie pour la gloire du Père.
Enfin le Christ Jésus nous donne l’assurance, la certitude de l’exaucement (v.14) : c’est Lui même qui a dit « Je le ferai ».

La promesse de plus grandes œuvres

v.12 « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais ; il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père. »

Le Christ Jésus qui prend congé des siens formule une promesse dont le caractère irrévocable est souligné par l’expression « amen, amen », « en vérité, en vérité ». C’est une parole solennelle.
Le Christ fait une double promesse à Ses disciples : celui qui croit en Lui fera lui aussi les œuvres qu’Il a faites. Il en fera même de plus grandes.
Cela veut dire que le départ du Christ Jésus n’est pas la fin pour les disciples ni la fin de Son ministère ni : tout va continuer comme si le Christ était encore là.Il est en effet important que le Christ retrouve Sa place. Il va passer par la mort et la résurrection et va envoyer l’Esprit Saint qui viendra aider Ses disciples.

Ainsi donc après l’élévation du Seigneur les disciples vont non seulement poursuivre Son œuvre, mais également accomplir de plus grandes œuvres.
Le départ du Christ est ainsi un bienfait pour les disciples, car c’est à partir de ce moment que eux aussi vont continuer ce que leur Maître a inauguré : c’est à dire la propagation de l’Évangile, l’évangélisation du monde entier !

Quelles sont alors les œuvres plus grandes que celles qu’a faites le Christ durant Sa vie terrestre ?
Le Jésus historique a fait des miracles (guérisons, multiplications de pains, délivrances des esprits mauvais, résurrection des morts) dans le but d’affirmer que le Règne de Dieu est arrivé et est au dessus de la domination des ténèbres.
Pour savoir quelles sont ces « œuvres plus grandes », relevons quelques indices dans les évangiles :

« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, ne viennent pas de moi ! Le Père, qui demeure en moi, accomplit ses oeuvres. » (Jean 14.10)
« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. »(Jean‬ ‭5:20‬)‬‬

Aux disciples effrayés, car le Christ Jésus annonce qu’Il doit repartir (cf. v.1 « Que votre cœur ne se trouble pas… Je vais vous préparer une place… »), il est non seulement promis qu’en tant que croyants ils peuvent surmonter l’absence du Christ Jésus, mais de plus il leur est maintenant suggéré que ce départ est la condition de leur propre agir.
C’est une bonne chose, un événement salutaire et nécessaire pour qu’ils puissent enfin agir.
Des œuvres plus grandes vont devenir possible à cause de la mort, la résurrection et l’élévation du Christ à la droite du Père !Cette élévation est la condition préalable à la mission des disciples. Le Christ dit ainsi en Matthieu 28 : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples… »

Par œuvre plus grandes le texte ne veut pas dire que les disciples accompliront des miracles encore plus impressionnants que ceux du Christ Jésus.
Leurs œuvres seront plus grandes dans le sens qu’elles ne connaîtront pas les limites temporelles et spatiales imposées au Jésus historique. Le Christ n’a vécu qu’en Palestine (Galilée, Samarie, Judée). Il y a prêché la Bonne Nouvelle du Royaume des Cieux : « Croyez en Dieu, changez de vie ». Il a démontré l’irruption du Royaume avec une puissance incroyable.
C’est parce que le Christ Jésus retourne auprès du Père que les disciples reçoivent le pouvoir de réaliser des œuvres encore plus grandes que celles de Jésus Lui-même.

Le Christ ne nous laisse pas orphelins mais Il revient vers nous, en nous donnant le don du Saint Esprit.

Comment comprendre cette double promesse du Christ ?
Le Christ Jésus a d’abord promis que les disciples accompliront les mêmes œuvres que Lui. Cette promesse s’est réalisée : dans le Live des Actes des Apôtres, dès le jour de la Pentecôte, on voit les disciples faire des miracles. Tel Pierre rempli de l’Esprit (Actes 3) qui va relever un paralytique.
Mais au-delà, le Christ a promis que Ses disciples accompliront des œuvres encore plus grandes en quantité et en qualité.

Mais quelle est l’œuvre la plus importante ? Est-ce de guérir des malades ? De ressusciter des morts ?
L’œuvre la plus importante est en fait le salut de l’âme.Car « À quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il venait à perdre son âme ? » (Matthieu 16.26)
C’est dans ce sens que les œuvres des apôtres eux-mêmes étaient déjà plus grandes que celles de Jésus : ils ont prêché l’Évangile dans une grande partie de l’Empire romain, alors que Jésus s’était borné à le prêcher en Palestine. Ils ont emmené 3000 personnes à la conversion le jour de la Pentecôte, alors que Jésus n’a laissé qu’une poignée de disciples (120 dans la chambre haute). Ils ont fondé des églises dans tout le bassin méditerranéen, rempli toute l’Asie Mineure de l’Évangile. L’apôtre Paul a porté l’Évangile jusqu’en Europe, jusqu’à Rome.
Si nous étendons cette promesse à l’ensemble des chrétiens dans l’histoire, on peut inclure dans ces œuvres plus grandes promises par le Christ :

La rédaction, la traduction et la diffusion du Nouveau Testament dans le monde entier qui a amené des millions de gens à la conversion ;
La fondation d’hôpitaux, d’œuvres sociales et d’institutions charitables;
La prédication devant des rois, des gouverneurs et des personnages haut placés ;
N’oublions pas le ministère de grands évangélistes de notre temps tel que Billy Graham ou Osborn. Ludwig Nommensen, l’apôtre des Bataks à Sumatra a vu, lors du jubilé de son service dans cette île, que plus de cent mille personnes s’étaient convertis directement ou indirectement par son ministère.

Oui l’Évangile s’est propagé dans le monde entier alors que le Christ Jésus était resté cantonné à la Palestine.
Le Christ Jésus, monté au Ciel, est devenu le Christ conquérant, le souverain de l’univers !

Nous sommes nous mêmes les témoins que l’Évangile a quitté la Palestine et a parcouru le monde entier jusqu’à nous.
Pour nous aussi, nous sommes entrés dans les œuvres du Christ Jésus par Sa grâce.
Le Christ a parcouru le monde entier via Son Église : Il se déplace par nous, en nous, et parle par nous pour annoncer le même message « Changez de vie, le Royaume de Dieu s’est approché, croyez en Dieu ».
Le Christ a affirmé aux disciples : « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. » (Jean 16.7)
Le Saint Esprit, le Paraclet, le Consolateur, le Défenseur, est une personne, une puissance et une présence. Il est avec nous, parmi nous et en nous et c’est Lui qui agit. C’est Lui le moteur de l’Église qui permet de faire des choses encore plus grandes.

Après comme avant Sa mort, c’est encore le Christ Jésus qui par Son Esprit accomplit ces œuvres.
Il y a un avant et un après Pâques : avant le Christ Jésus était limité. Mais le Christ mort, ressuscité, monté au Ciel, exalté au plus haut des cieux est illimité, et Il agit encore de la même manière qu’Il agissait en Palestine au premier siècle.

Le Maître veut ainsi encourager les Siens et tous ceux qui croiront en Lui à participer à l’œuvre d’évangélisation et à Sa propre mission. En vertu de leur foi dans le Seigneur, ils sont associés à l’action de Jésus jusqu’à accomplir les mêmes œuvres.
Recevons cette double promesse ! A ceux qui ont tout quitté pour Le suivre, le Christ donne le privilège, la grâce d’aller annoncer Son Règne jusqu’aux extrémités de la terre ! Il promet qu’Il sera avec eux et en eux par Son Esprit Saint.

La promesse de l’exaucement

v.13-14 « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, de sorte que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Jésus exaucera toute prière faite en Son Nom afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Les plus grandes œuvres évoquées au verset 12 adviennent dans et grâce à la prière.
Ces grandes œuvres ne sont pas une performance des disciples mais le fruit de l’exaucement de leurs demandes par le Christ Jésus élevé. Le Christ Jésus est au centre de tout cela.

Tout ce qui se passe aujourd’hui dans le monde entier (conversions, miracles) ne vient pas d’une certaine sainteté des prédicateurs, évangélistes et autres.
Mais ces miracles proviennent de l’action de Jésus Christ, élevé à la droite du Père et qui agit par l’Esprit Saint.
A Lui seul doit revenir toute la gloire !

Mais que signifie demander au Nom de Jésus ?
D’abord, l’expression « en mon nom » ne constitue pas une formule magique. Elle ne peut pas être utilisée n’importe comment par n’importe qui.
On ne parle pas ici du pouvoir surnaturelle du Nom de Jésus, même si ce pouvoir est fréquemment attesté dans le évangiles. Par exemple au retour d’une mission, les 70 disciples disent à Jésus : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » (Luc 10.17). Le Nom du Christ Jésus est supérieur dans le monde spirituel : les forces mauvaises reconnaissent que Jésus a l’autorité suprême quand Son Nom est prononcé pour affirmer Sa seigneurie, par le croyant qui vit en communion avec Lui.

Pour utiliser le Nom de Jésus, il faut vivre en communion avec le Christ Jésus, vivre dans la sainteté, en laissant la pureté du Christ extirper de notre cœur la méchanceté, la jalousie, l’hypocrisie… Laissons le sang du Christ Jésus nous pardonner et laver tout péché…

Le nom désigne la personne. Le Nom de Jésus désigne la personne du Christ dans Sa condition glorieuse.
Le Nom du Christ Jésus c’est aussi ce qu’Il a fait. Les disciples accompliront les grandes œuvres annoncées dans ce chapitre de Jean, dans la mesure où se fondant sur Lui, ils Lui demanderont de les accomplir.

« En mon nom » peut être rendu par « en vous référant à moi », « à cause de votre relation avec moi ».
Dans l’évangile de Jean, l’expression « en mon nom » est utilisée dans divers contextes :

« …vous demanderez en mon nom » (14.13)
« …si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera. » (16.23)
« Père saint, garde-les en ton nom » (17.11)
« …et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom. »(20.31)
« …L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom » (14.26)

Demander en invoquant le Nom du Christ Jésus n’est pas affaire de parole. C’est prier en union avec la volonté du Christ Jésus, en accord avec tout ce que le Nom de Jésus représente.La prière « en mon nom » est celle qui se conforme à la volonté de Dieu. C’est la prière qui naît de l’union intime avec le Christ et le Père.
Nous lisons dans Jean 15.7 : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela vous arrivera. »
Il faut donc savoir quelle est la volonté de Dieu, savoir ce que Dieu veut nous donner, pour nous saisir de Ses promesses et Lui demander ce qu’Il a Lui même promis.
L’efficacité de la prière du disciple est assurée du fait que le Christ Jésus est auprès du Père et ne peut qu’écouter celui qui le prie personnellement pour lui-même et spécialement pour l’œuvre de Salut dont le Christ a été le premier apôtre.

En 1862, une requête fut adressée au roi des belges pour lui demander la grâce de 9 condamnées à mort. L’auteur de cette supplique avait faussement signé « Victor Hugo ». Le poète ayant appris cette supercherie, ne s’en offusqua pas, mais jugeant que son intervention pouvait être utile au salut des condamnés, il remercia l’usurpateur dans une lettre ouverte : « Quand il s’agit de sauver des têtes je trouve bon qu’on use de mon nom et même qu’on en abuse ».
Le Christ nous recommande de prier en invoquant Son Nom. Demander au Père au Nom du Fils c’est se réclamer de la médiation unique de notre Sauveur, de son œuvre accomplie en notre faveur sur La Croix, de la puissance de Sa résurrection et de l’autorité de Son Nom.

Les conditions

v.12 « …celui qui croit en moi… »
v.14 « Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »
Dieu fait des promesses, mais il faut accepter qu’Il est aussi exigeant et pose des conditions.
Il s’agit d’abord de croire en Jésus (v.12) : il ne s’agit pas d’une simple croyance, mais il s’agit d’une véritable suivance de Jésus, de tout quitter pour Le suivre, de renoncer à tout pour être dans une véritable union intime avec Lui.

Il faut ensuite demander au Nom du Christ Jésus (v.14) : demander au Nom de Jésus c’est Le connaître et nous devons le faire pour la gloire et le rayonnement de Dieu, pour que le Père soit glorifié.
Si nous sommes sauvés c’est pour glorifier le Père et trouver en Lui notre bonheur.
Si nous sommes guéris c’est pour glorifier la puissance du Règne de Dieu. Si nos péchés sont pardonnés c’est pour que les gens voient combien le Salut que Jésus nous a apporté est glorieux, combien notre Père est merveilleux.
Souvent nous prions pour des choses, des situations (avoir un travail, des biens, un mariage…) sans avoir à cœur, pour objectif la gloire du Père.

Lorsque la Bible nous exhorte à être rempli de l’Esprit Saint c’est pour glorifier le Père, parce que le fruit c’est d’être à la ressemblance du Christ Jésus. Marcher dans la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur, cela glorifie le Père.
Ce n’est pas en échappant à la mort que le Christ Jésus a glorifié le Père, mais en acceptant d’aller jusqu’à La Croix.

Dans nos sujets de prière, que la priorité soit le Seigneur et Son Royaume.La chose qui doit nous obséder, nous hanter c’est la diffusion de l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre.Pour cela il est nécessaire de renoncer à soi même et cela glorifie le Nom de Dieu. C’est tout ou rien.

Au lieu de vouloir utiliser le Nom de Jésus pour nos besoins, peut être légitimes, mais égoïstes, utilisons le pour être utile entre les mains de Dieu, pour être des bénédictions pour notre prochain, pour les membres des nos familles, pour apporter l’Évangile à nos voisins.

Se rassembler avec les frères et les sœurs, contribuer avec nos ressources à l’avancée du Royaume de Dieu, parler en bien des autres, manifester de l’amour… Le Père est glorifié dans ces choses et cela doit être du bonheur pour nous de Lui faire plaisir. Plus nous ressemblons au Christ et plus Son Nom est glorifié.

Conclusion

Rien de tel pour nous garder dans l’humilité, pour nos réussites et nos efficacités que de savoir que ces grandes œuvres qui se font par nos mains, qui visent le salut des âmes, ne viennent pas de nous mais du Père et sont mérités par le Fils qui a offert Sa vie et qui intercède pour nous. Elles sont le fruit de la prière et de la grâce.

Dans Jean 6.29, le Christ Jésus dit : « L’oeuvre de Dieu c’est de croire en celui qu’Il a envoyé. »La priorité est donc la diffusion de la Bonne Nouvelle du Christ jusqu’aux extrémités de la Terre ! Pour que le plus de personnes croient en Lui.
Plus loin, le Christ Jésus promet de se glorifier en affirmant dans Jean 15.16 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure : si bien que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. »

Ces prédications ont pour but de purifier nos listes de sujet de prières pour que les priorités du Père soient mises en avant.