NOUS CROYONS EN JÉSUS NOTRE SEIGNEUR – Partie II

NOUS CROYONS EN JÉSUS NOTRE SEIGNEUR – Partie II

Prédication Du 30 Août Par Le Pasteur Claude Missidimbazi

Thème : Nous croyons en Jésus notre Seigneur – Partie II

Texte : Actes 2,34-36 ; 1 Cor 12,1-3

Actes 2.34-36; 1 Corinthiens 12.1-3

« David, qui n’est certes pas monté au ciel, a pourtant dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes adversaires un escabeau sous tes pieds. « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié. » »

(Actes 2.34-36)

« Au sujet des phénomènes spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous étiez entraînés, comme au hasard, vers les idoles muettes. C’est pourquoi je vous le déclare : personne, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, ne dit : « Maudit soit Jésus », et nul ne peut dire : « Jésus est Seigneur », si ce n’est par l’Esprit Saint. »

(1 Corinthiens 12.1-3)

Nous poursuivons notre méditation tirée du deuxième article du Symbole des Apôtres, qui concerne Jésus Christ notre Seigneur.

Pour rappel, le Symbole des Apôtres est un condensé de la foi chrétienne, un résumé adéquat de ce que doit croire un chrétien authentique.

Jésus est Seigneur est le message clef, la plus grande doctrine. Aucun enseignement ne va au delà de cette vérité importante. C’est le sommet de tout ce que Jésus a été et a fait.

Prions dans notre cœur que l’Esprit Saint, le Maître exclusif de la foi, nous aide à recevoir et accepter la Seigneurie de Jésus ! Lui seul est capable d’établir une relation personnel avec le Christ.

Que tous le sachent

Dans Actes 2, l’apôtre Pierre conclue son grand discours du jour de la Pentecôte, avec ces paroles « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié. » (Actes 2.36).

Dans cette déclaration, notre attention doit être portée sur le temps des verbes en grec.

  • « …ce Jésus que vous, vous aviez crucifié » : ici le temps (aoriste) marque une action effectuée, établie à un moment donné dans le passé : le Christ a été crucifié. C’est arrivé une fois pour toute.
  • « Que toute la maison d’Israël le sache » : ici le verbe savoir est au temps présent, à l’impératif marquant l’ordre, le commandement et la continuité. Tous doivent savoir sans cesse que Dieu a fait Jésus Christ Seigneur et Christ. 

Ainsi Celui qui est mort (et bien mort) est désormais ressuscité et Il est S eigneur dès maintenant et pour toujours.

« Ce Jésus, Celui là Jésus » 

Cette expression désigne un Jésus bien identifié, le Jésus historique. 

Il a vécu comme un être humain ordinaire, née d’une femme, avec des frères et des sœurs. Le Christ Jésus a vécu sur la terre, en être humain, au sens plein du terme. Rien d’humain ne lui est étranger. Il a connu tout ce qui est de l’homme. Il avait les mêmes limites, les mêmes faiblesses que la nature humaine : Il a connu la fatigue, la faim, la soif, les tentations (Jean 4, Matthieu 4).  Il a connu toute la gamme d’émotions des hommes : douceur, bonté, compassion, amour, joie, tristesse, indignation et colère (Marc 3).

Ce Jésus est le Christ

Jésus est le Christ, le Messie, L’Oint de l’Éternel. Jésus est Celui là qui a concentré toutes les espérances d’Israël. Mais contrairement à ce que beaucoup attendait, Il n’est pas venu comme un conquérant, un chef politique, un libérateur militaire : Il est venu humblement apporter un Royaume qui n’est pas de ce monde.

Il est devenu le Seigneur

« Jésus est Seigneur » est une vérité qui reste cachée pour bien des croyants. Cette vérité est unique et primordiale et il nous faut la comprendre et la croire.

Jésus est Seigneur 

2 Corinthiens 4.3-4 affirme « Si cependant notre Évangile demeure voilé, il est voilé pour ceux qui se perdent, pour les incrédules, dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne perçoivent pas l’illumination de l’Évangile de la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu. »

La plus grande puissance dans ce monde est l’aveuglement. Mais le Christ a déchiré le voile qui nous cachait la présence de Dieu. Et l’Esprit Saint illumine les yeux de notre cœur pour dire et vivre cette vérité.

Le titre de Seigneur est un peu galvaudé de nos jours. Lorsqu’on traduit les Ecritures, il faut sans cesse lui donner sa vraie valeur. 

Comment rendre un mot qui correspond aujourd’hui à notre époque, au moment présent, un mot qui pourra associer toutes les nuances du mot grec « Kurios » ?

Il signifie d’abord :

  • Celui qui possède l’autorité, celui qui a le pouvoir 
  • Celui qui dispose légalement de quelqu’un ou de quelque chose, celui qui a tous les droits 
  • Celui qui est le patron, le maître, le directeur, le grand architecte 
  • Le fait d’être son sujet permet de bénéficier de Sa protection.

Jésus est Seigneur, Il a tous les droits sur tous, Il possède le pouvoir car il a vaincu la mort et Il a vaincu le péché. Le Christ Jésus domine, Il exerce une autorité surnaturelle sur tout l’univers, Il a la suprématie sur tout.

Lorsqu’on se soumet au seul Seigneur Jésus, on rejette l’autorité de tous les autres pouvoirs ou divinités. 

« Jésus est Seigneur », cette expression signifie que par Sa résurrection et Son exaltation céleste, Jésus est intronisé par Dieu le Père comme le Messie royal et le sauveur de l’humanité. Certes tous ne voient pas en pratique que Jésus règne. 

La preuve de Sa suprématie c’est la venue de l’Esprit Saint. Ainsi dans les Actes, pour les Apôtres c’est une réalité incontestable : Jésus règne véritablement. Et les disciples aujourd’hui aussi, par l’Esprit, font l’expérience de la souveraineté du Christ.

Confesser que Jésus est le Kurios (Seigneur) et le Christ (Messie d’Israël) résume la foi de l’église primitive. 

Cette confession implique que Celui qui dans le passé a été crucifié et qui reviendra bientôt dans toute Sa gloire, est aujourd’hui assis à la droite de Dieu et règne souverainement sur tout lunivers.

« Jésus est Seigneur » est une vérité que nous devons accepter par la foi.

Le Père a donné ce titre suprême à Son Fils (Philippiens 2). Il Lui a donné tout pouvoir et L’a élevé. Il Lui a donné tout pouvoir sur toutes les sphères de réalité : dans les cieux, sur la terre et sous la terre.  Le Père L’a fait Seigneur et juge des vivants et des morts. 

La grande mission « Allez donc : de toutes les nations faites des disciples » (Matthieu 28.19), l’ordre d’aller annoncer l’Evangile découle de la Seigneurie du Christ Jésus : parce que les hommes appartiennent au Seigneur, parce qu’Il a tout pouvoir sur eux (Matthieu 28.18). Alors nous sommes envoyés pour leur dire « abdiquez, soumettez vous à votre Seigneur légitime ».

Selon Romains 14.9 Le Christ est mort et ressuscité pour être le Seigneur des vivants et des morts.

Selon Colossiens 2.10 et Ephésiens 1, le Christ Jésus est la tête de toute principauté, le chef de toute autorité et de toute puissance.

L’Éternel dit dans le chapitre 45.23 d’Esaïe : « Sur moi-même, j’ai prêté serment – de ma bouche sort ce qui est juste, une parole irréversible – : « Devant moi tout genou fléchira et toute langue prêtera serment »»

Ce jour arrivera rapidement où l’on verra tous les hommes, quels que soient leur pouvoir et notoriété, plier les genoux devant le Christ Jésus et confesser que c’est Lui le Seigneur.

Celui qui est sage et intelligent doit commencer dès maintenant à le faire.  Ayons conscience que dans tout ce que nous sommes en train de faire au quotidien nous préparons déjà notre éternité.

« Jésus est Seigneur » est une vérité rassurante, un booster de confiance pour le croyant qui a compris ce que cela implique.

Le Christ Jésus n’exerce pas seulement son autorité sur nous mais aussi pour nous. Ainsi, en mourant en Lui, le croyant ressuscitera pour régner avec Lui. 

En Lui nous avons une masse de bénédictions ! 

Selon Romains 8.35-39 : « Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?

[…] Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»

Quelle assurance inébranlable de savoir que notre Seigneur a triomphé sur toutes oppositions.  Dans notre union, notre relation avec Jésus nous sommes plus que vainqueurs.

« Jésus est Seigneur » est une parole rassurante car Il domine et a vaincu les forces du mal, et c’est Lui qui est la tête de l’Église ! 

Ainsi l’Église a triomphé et triomphera encore car Jésus est Sa tête. L’Église n’échouera jamais car Sa tête est déjà assise sur le trône, à la droite du Père et règne au dessus de tout autre pouvoir, principauté, domination…

L’Église, le corps, se prépare à rencontrer Sa tête pour une fête sans fin dans l’éternité pour les noces de l’Agneau !

Le chrétien n’a donc pas à avoir peur !

Jésus est « Notre Seigneur »

« Jésus est Seigneur » veut aussi dire que Jésus a droit de regard sur tout ce que nous faisons.

« Jésus est Seigneur » est une parole qui doit être vécue au quotidien. 

Le Seigneur doit dominer sur nous, et nous devons vivre dans une soumission d’amour.  Lorsque nous prenons conscience que « Jésus est Seigneur », c’est une joie de se soumettre à un tel maître.

Dans Luc 6.46 le Seigneur demande : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? »

Le titre seigneur ne veut rien dire si le Christ Jésus ne règne pas en nous.  Jésus met le doigt sur le caractère illogique du comportement de ceux qui le suivent, de ceux qui l’appellent Seigneur mais ne font pas ce qu’Il demande.

Dans Matthieu 7.21, le Seigneur met en garde : « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

L’usage même du mot « Seigneur » pour s’adresser au Christ Jésus doit se comprendre comme l’expression d’une forme de respect : « Tu es mon chef, mon patron, mon boss. Je reconnais Ton autorité : Maître que veux-Tu que je fasse ? »

Il ne s’agit donc pas d’agir en religieux, même sincèrement, mais il s’agit de faire la volonté du Christ Jésus, de faire ce qu’Il nous dit de faire comme, par exemple :

  • prendre sa croix et Le suivre
  • pardonner, aimer nos ennemis

Pouvons nous affirmer que tous nos choix au quotidien sont inspirés par l’amour de la volonté de Dieu ? Est-ce que ce que nous faisons et vivons est la conséquence de notre obéissance au Christ Jésus ?

Cherchons nous avant tout Son approbation ? 

Attention à ne pas tomber dans la facilité du « 5ème évangile » qui consiste à se créer un évangile à partir de portions des Écritures qui rassurent et parlent de l’amour de Dieu en omettant la soumission totale et l’obéissance aux instructions.

De nos jours, il est vrai que certains chrétiens vivent dans leurs péchés, selon leurs envies et se basent sur 1 Jean 1.9, pour demander pardon au Seigneur de temps en temps. Et ils pensent être ainsi purifiés, tout en continuant à vivre leur vie comme avant.

La vraie confession implique une vraie repentance, un changement, elle nécessite même de réparer le mal causé.

D’autres ne retiennent de l’Evangile que la possibilité de se décharger sur le Seigneur de tous les fardeaux (Matthieu 11). Pourtant dans le même chapitre, la seigneurie de Jésus exige une soumission totale, il s’agit de venir à Lui pour se décharger de nos fardeaux c’est vrai, mais aussi de prendre sur nous Son joug, et recevoir Ses instructions. Ce n’est pas un joug desclavage mais le joug de la joie de servir un Maître qui est aimant, doux et humble de cœur !

« Jésus est Seigneur » est une vérité qui libère de tous ces pouvoirs terrestres (politiques, idéologiques, économiques…) qui nous manipulent et revendiquent notre obéissance.

Selon Matthieu 6.24 Nous ne pouvons pas servir deux maître à la fois. 

Le Christ Jésus a opposé comme maître concurrent à Dieu : l’argent, Mammon, la personnification de la richesse.

L’argent fascine, l’argent durcit le cœur, l’argent rend esclave, c’est un faux dieu qui prend la place du Dieu vivant et vrai. Partout l’argent dirige, ce maître se cache derrière tout dans notre société, parce que lorsqu’on a l’argent, on a le pouvoir de faire ce qu’on veut. La manière dont le chrétien utilise son argent reflète si il vit véritablement sous la Seigneurie de Jésus. C’est le Christ Jésus qui doit diriger notre façons de construire notre budget, notre façon de dépenser… 

Nous devons vivre dans la dépendance à Dieu, simplement, humblement, modestement à l’exemple du Christ Jésus qui vivait en cherchant d’abord l’avancement du Royaume. 

Souvent nous comptons sur notre argent, nos biens pour vivre, pour assurer notre avenir, pour aider et soutenir les nôtres, mais le Seigneur connaît tous ces besoins et Lui seul peut vraiment garantir notre avenir : nous devons donc Lui obéir, Lui faire toute confiance à Lui et non pas compter sur l’argent !

Ce détachement de l’argent et des richesses matériels doit être notre combat au quotidien.

Conclusions 

Que cette affirmation « Jésus est Seigneur » soit notre mot d’ordre au quotidien. Tous les domaines de notre vie doivent être touchés par cette vérité. Le Christ Jésus doit devenir notre priorité. Cela ne peut se faire sans la puissance de l’Esprit Saint.

Allons toujours plus loin avec le Seigneur : faisons de Lui notre tout !

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