LE CHANDELIER DE DIEU

Voici des éléments qu’il faut garder à l’esprit quand on sert Dieu. Il faut être d’accord avec la parole, savoir qu’il y a des montagnes apparemment insurmontables. Il faut être d’accord que des fois, le progrès est lent mais toujours sûr et certain, et que même si on manque de ressources, Dieu veillera toujours. S’il ferme une porte il va en ouvrir une autre, parce que c’est son œuvre. Elle fait son délice. Et lorsqu’on a le privilège d’y servir, toujours le faire pour sa gloire, en sachant que ses yeux voient tout. Dieu regarde le travail et le travailleur. Son oeuvre a une vocation mondiale car il est le maître du monde entier. Nous, à son service devons uniquement compter sur son Esprit pour accomplir notre tâche.
Message du 27 décembre 2015, église protestante évangélique MATTHANIA, Corbeil-Essonne, FRANCE
Claude MISSIDIMBAZI, Pasteur

Chandeliers
Zacharie 4 : 1-14
« L’ange qui me parlait revint, et me réveilla comme un homme qui est tiré de son sommeil. 2 Et Il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je regarde, et voici, il y a un lampadaire tout en or, avec un réservoir à son sommet et sept lampes tout en haut, sept becs pour les lampes qui sont à son sommet ; 3 Près de lui sont deux oliviers, l’un à la droite du réservoir, l’autre à sa gauche. 4 Prenant la parole, je dis à l’ange qui me parlait : Que signifient ces choses, mon Seigneur ? 5 L’ange qui me parlait me répondit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Je dis : Non, mon Seigneur. 6 Alors il me répondit en ces termes : Voici la parole de Yahvé touchant Zorobabel : Ce n’est pas par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit – dit Yahvé Sabaot. 7 Qu’es-tu, grande montagne ? Devant Zorobabel, deviens une plaine ! Il arrachera la pierre de faîte, tandis qu’on criera : Bravo, bravo pour elle ! 8 La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : 9 Les mains de Zorobabel ont fondé ce Temple : ses mains l’achèveront. Et vous saurez que Yahvé Sabaot, le Seigneur, le Tout puissant, m’a envoyé vers vous. 10 Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre. Car qui donc méprisait ce jour d’événements minimes ? On se réjouira en voyant la pierre détint dans la main de Zorobabel. 11 Je pris alors la parole et lui dis : Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche ? 12 Je repris la parole et lui dis : Que signifient les deux branches d’olivier qui, par les deux tuyaux d’or, déversent l’or ? 13 Il me répondit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Je dis : Non, mon Seigneur. 14 Il dit : Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. »

Cela ne vous a pas échappé que ce chapitre a été le premier message de cette année ? D’où nous avons aussi tiré le mot d’ordre de cette année « CE N’EST NI PAR LA PUISSANCE NI PAR LA FORCE MAIS C’EST PAR MON ESPRIT, DIT LE SEIGNEUR ». Lorsque nous choisissons un mot d’ordre, ce n’est pas simplement une tradition. Parce que chaque mot d’ordre comporte et apporte des éléments spirituels. Et cette année, ce mot d’ordre m’a été en bénédiction. C’est parce que l’Esprit de Dieu nous a soutenu, nous a aidé, nous a inspiré, que nous sommes là encore ce matin.
Je n’ai manqué aucun culte et Dieu m’est témoin devant qui je me tiens ce matin. Plusieurs fois le dimanche j’étais très malade. Des fois c’étaient les yeux, des fois la tête. Mon corps était épuisé. Et je me demandais si je pouvais arriver jusqu’à cet endroit pour servir le Seigneur. J’ai dû faire violence à mon corps, avec des températures élevées. Mais en venant ici, alors que j’ouvrais la bouche pour parler en son nom, une puissance extraordinaire passait au travers de moi, j’oubliais mes maladies, j’oubliais mes difficultés parce que l’Esprit de Dieu m’aidait. Je pense que jamais autant dans notre vie nous n’avons autant été malmenés dans notre fort intérieur par satan : des attaques sur tous les fronts. L’homme spirituel a beaucoup combattu. Mais à chaque fois Dieu nous a aidé. Je peux vous dire qu’il y a eu des attaques sataniques, diaboliques, des gens qui pratiquent la sorcellerie, la magie, et qui veulent bloquer l’œuvre de Dieu. Mais le Seigneur a su mettre mon homme, nos autres hommes spirituels à l’abri. Par l’Esprit de Dieu, Dieu a montré les attaques, les pièges que satan avait voulu mettre en place à l’égard de nos enfants. Je l’ai vu aux portes tard dans la nuit. Dieu me montrait clairement le plan satanique. Nous avons prié, Dieu a épargné. Nos enfants étaient souvent malades et par la grâce de Dieu nous nous sommes levés, et nous étions là dans la maison du Seigneur.
Les principes que je vais vous apporter ce matin, c’est ce que j’aurai aimé voulu apprendre très tôt. Et j’ai pensé à mon grand-père en relisant ce chapitre, qui tout le long de sa vie a servi le Seigneur, et qui à la fin, était tellement épuisé, fatigué, mais est resté ferme dans sa foi. Et il a été donc reçu dans la gloire. Mais j’aurai voulu apprendre ces choses beaucoup plus tôt. Parce que ces deux principes que je vais partager avec vous, ce ne sont pas des mots, mais ce sont des principes de vie. Et comme nous prenons la parole de Dieu au sérieux, que nous pratiquons cette parole, Dieu béni sa parole et Dieu nous béni. Cette semaine nous bénissons Dieu parce que nous avons un couple qui nous ont demandé il y a quelques mois d’être leur mentor (car le Seigneur est le Suprême Mentor). Et nous avons été là-bas, nous les avons conseillés, nous avons mis en place leur église locale, tout ce qui est, bibliquement parlant, nécessaire. Alors ils nous ont appelé pour nous remercier de ce que les choses ont tellement changé, de ce que la bénédiction est entrée dans leur maison, dans leur église, et l’église grandie. Et nous adorons Dieu « car ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit ».
L’un des pièges que satan tend le plus, c’est le piège du découragement ; c’est le piège de l’épuisement ; c’est le piège de la dépression spirituelle. Et si nous voulons faire face, nous prémunir contre ses fléaux, nous devons prendre à cœur ce que Dieu dit : « ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit ». Je vous disais que je pensais à mon grand-père parce que l’œuvre de Dieu est difficile, l’œuvre de Dieu est compliquée. L’œuvre de Dieu est difficile parce qu’il faut lutter contre le découragement. Il faut lutter et résister contre le doute. Et nous ne pouvons pas y arriver si une force surnaturelle ne nous habite. Si le Saint-Esprit n’est pas à l’œuvre, personne ne pourra tenir debout. Et lorsque l’ange de l’Éternel donne cette vision à Zacharie concernant Zorobabel, c’est parce qu’ils sont découragés, parce qu’ils sont fatigués. Ils sont épuisés, ils sont écrasés, mais la vision est là parce que cette vision a un message prophétique pour donner de l’assurance. Quelles que soient les hauteurs, quelles que soient les forces, quelles que soient les montagnes, l’Esprit de Dieu est capable et fera en sorte que nous soyons toujours vainqueurs. Alléluia !

La Bible nous dit que ce que nous voulons recevoir ce matin ce sont ces deux principes. Et j’aimerai être tellement concret, et j’aimerai vous parler de mon cœur. Parce que ces deux principes clés, si vous les acceptez très tôt dans votre vie, ils vous épargneront de beaucoup de découragement, de beaucoup de désenchantement, de beaucoup de dérisions/démissions parce que de nos jours c’est cet état qui existe. Mais par l’Esprit de Dieu, nous pouvons et nous devons et nous seront plus que vainqueurs.
« L’ange qui me parlait revint– nous dit la Bible et – me réveilla comme un homme qui est tiré de son sommeil. Et Il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je regarde, et voici, il y a un lampadaire tout en or, avec un réservoir à son sommet et sept lampes tout en haut, sept becs pour les lampes qui sont à son sommet ; Près de lui sont deux oliviers, l’un à la droite du réservoir, l’autre à sa gauche. » Il est donc question d’un lampadaire ou bien d’un chandelier. Je vous ai apporté ce chandelier que j’ai toujours eu sur mon bureau. Il m’avait été donné par ma mère spirituelle qui était juive il y a quelques années. Et il fait partir des choses que j’ai toujours devant moi, pour me rappeler que le chandelier, le lampadaire est le symbole de la lumière. Le but est qu’il donne, diffuse la lumière. Et ce que l’ange montre à Zacharie, « je regarde et voici il y avait un chandelier tout en or », c’est-à-dire le symbole de la pureté. Israël est appelé à être un chandelier, c’est-à-dire à être la lumière du monde. Dieu l’a choisi afin d’éclairer les nations. Dieu l’a choisi afin de porter le témoignage de Dieu dans le monde entier. Mais pourtant les choses ne marchent pas comme attendu. Mais Dieu ne reste pas dans l’échec, mais Dieu veut montrer qu’avec ce symbole, avec cette réalité, Il est celui qui veille sur son œuvre, sur son témoignage, et Israël sera béni parce que Dieu veillera toujours à que ce que lui-même a dit soit accompli. Le chandelier a été donc une fabrication qui découle de la volonté de Dieu. Dans Exode 25 : 31–40, Dieu donnera à Moïse les instructions pour fabriquer le chandelier en or qui sera dans le temple de Dieu comme témoignage. Et cela doit nous emmener à comprendre d’abord ce premier principe, parce que tout cela concerne l’œuvre de Dieu, tout cela concerne le travail pour le Seigneur, reconnaissant l’importance de l’œuvre à laquelle Dieu nous a appelé. Veillons à ne pas cacher notre lumière sous un boisseau, sous un seau. Mais nous devons laisser la lumière de Dieu éclairer les autres nations. Dieu a appelé Israël à être témoin. Dieu appelle les chrétiens à être des témoins dans ce monde de ténèbres, afin d’éclairer les autres nations. Zacharie voit et il voit donc « ce chandelier tout en or avec un réservoir à son sommet et sept lampes tout en haut et sept becs ». Le chiffre 7 qui revient, car c’est le chiffre de Dieu, le chiffre de la perfection. Ce qu’il voit, c’est ce que Dieu a décidé de faire et ce que Dieu accomplira. Et nous savons que tout ça c’est symbolique. Mais que le but de ce chandelier, c’est d’offrir l’offrande de la lumière. Le but de ce chandelier, c’est d’éclairer là où on se trouve. Le but de ce chandelier, c’est de chasser l’obscurité, de chasser les ténèbres. Et l’église de Dieu, elle est aussi appelée à briller, et tout chrétien doit briller. Et c’est pour cela que dans le Nouveau Testament, Paul écrira « Que si notre Évangile demeure voilé, c’est pour ceux qui se perdent qu’il est voilé, pour les incrédules, dont le dieu de ce monde a aveuglé l’entendement afin qu’ils ne voient pas briller l’Évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu. Car ce n’est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur ; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs, à cause de Jésus En effet le Dieu qui a dit : « Que des ténèbres resplendisse la lumière », est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. Mais ce trésor, nous le portons en des vases d’argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous. » 2 Corinthiens 4 : 4-7. Dieu qui a dit que la lumière soit est capable de faire briller la lumière dans notre cœur.
Que vois-tu Zacharie ? « Je vois un chandelier tout en or. Prenant la parole je dis à l’ange qui me parlait : que signifient ces choses Mon Seigneur ? L’ange qui me parlait – verset 7 – me répondit : ne sais-tu pas que signifient ces choses ? Je dis : non Seigneur. Alors il me répondit en ces termes : voici la parole de Yahvé touchant Zorobabel, ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit dit Yahvé Sabaot ». Le verset 6 est la clef de cette vision, et cette clef nous l’avons : « CE N’EST NI PAR LA FORCE, NI PAR LA PUISSANCE, MAIS PAR MON ESPRIT ». Quel que soit ce qu’il pourrait y avoir, Dieu fera tout. Il renversera les œuvres des ténèbres parce que l’œuvre est de Dieu, le chandelier est de Dieu, et seul l’Esprit de Dieu peut réaliser ce que Dieu lui-même commande. Notre tâche est de prier, de glorifier le Seigneur dans ce monde, « comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie », Philippiens 2 : 15-16. « Comme des flambeaux dans le monde portant la parole de vie ». Nous devons être conscients dans ce qui semble être des éléments négatifs dans l’œuvre de Dieu. Et quand nous décidons de réellement répondre à la vocation de Dieu, d’être la lumière du monde, la lumière à l’égard des autres, nous serons nous confrontés à certaines réalités qu’il nous faut prendre avec beaucoup d’humilité. Mais ce sont ces réalités bibliques. Celui qui se lève pour servir Dieu, celui qui répond à l’appel de Dieu, celui qui veut éclairer les autres, sera confronté à une réalité que nous ne devons jamais sous-estimer.

D’abord c’est que l’œuvre de Dieu est confrontée à des difficultés apparemment insurmontables.
L’œuvre de Dieu est confronté à des difficultés apparemment insurmontables. Le verset 7 le dit : « qu’es-tu grande montagne ? Devant Zorobabel, deviens une plaine ! Il arrachera la pierre de faîte, tandis qu’on criera : Bravo, bravo pour elle ! ». Pour comprendre la Bible, il faut comprendre le symbolisme biblique. La montagne représente les nombreuses difficultés qui peuvent empêcher de terminer la construction du temple. Cette grande montagne symbolise les grandes difficultés énormes : le manque des moyens, l’hostilité des gens du pays, le découragement de la population, voire même l’opposition qui vient des autorités. L’œuvre de Dieu est confrontée à chaque fois à des difficultés apparemment insurmontables.
Je lisais le témoignage d’un pasteur qui avait un projet important aux États-Unis. Tout avait été ficelé, tout avait été préparé. Mais au moment de mettre en action ce projet, tous ceux sur qui il comptait sont partis. Il s’est retrouvé seul avec un projet important, parce qu’au moment de l’appliquer ils avaient démissionné. Dans l’œuvre de Dieu, il y a vraiment une montagne de difficultés. On a le sentiment que jamais on y arrivera. C’est pour cela que la Bible dit mais qu’es-tu grande montagne ? C’est une question qui se pose, qu’es-tu grande montagne ? Parce que ces difficultés apparemment insurmontables nous menacent souvent et nous arrachent des gémissements : Ô quelle montagne ! Ô quelle montagne ! Je sais ce que c’est. Ceux qui n’ont jamais mis du prix, ou bien exercé des responsabilités, ne savent pas ce que cela signifie que de passer des nuits blanches, des nuits à se poser des questions comment l’on va faire pour s’en sortir. Ceux qui n’ont jamais eu de responsabilités et qui ne savent pas qu’il faut payer un loyer, et si vous ne payez pas souvent les gens partent et vous restez seul avec cette responsabilité, ne savent pas ce que ça veut dire être là en train de pleurer et de gémir devant Dieu. Mais quand vous vous levez pour prendre des responsabilités et que vous vous dites que c’est mon travail, c’est ce que je veux faire au nom du Seigneur, là vous allez vous rendre compte que les choses ne sont pas si simples ; que même face à la bonne volonté, avec de bons sentiments, vous êtes confronté à des gens difficiles, à des situations difficiles. Et vous avez le sentiment de votre totale impuissance. Vous donnez le meilleur, mais vous n’avez pas de retour. Vous vous décarcassez mais les gens ne vous suivent pas. Vous faites un faux pas et les gens vous assassinent. C’est la réalité du Ministère : il y a des montagnes insurmontables. Et au temps même de Zacharie, la question est posée mais qu’es-tu grande montagne ? Parce que Zorobabel est profondément découragé. Il y a le poids de la lassitude, il y a le poids du justement des gens qui se heurtent à vous, il y a des combats spirituels, il y a des combats physiques. Mais pourtant même-si l’œuvre de Dieu est confronté à des difficultés apparemment insurmontables, la parole de Dieu retentie : CE N’EST NI PAR LA FORCE, NI PAR LA PUISSANCE, MAIS PAR MON ESPRIT. Qui es-tu grande montagne ? Lorsque nous somme réalistes, la France est un pays dans les ténèbres. On peut pleurer sur ses morts, mais cela n’enlève pas que les ténèbres sont partout. Une montagne est là alors que nous évangélisons, alors que nous donnons le meilleur. Et chaque année il y a des formules d’évangélisation que les uns et les autres mettent en place. Mais tant que l’Esprit de Dieu ne s’empare pas des âmes, tant que l’Esprit de Dieu ne rentre pas dans le programme des hommes, il n’y aura pas de changement, il n’y aura pas de conversion, parce que cette grande montagne ne peut être écroulée et ou brisée que par la puissance du Saint Esprit. Quand on est au service de Dieu on est honnête. C’est dur l’église ! L’église peut nous briser. Et je revois encore, alors que jeune, le visage de mon grand-père bouffé je dirai, épuisé dans la tâche. Et je garderai cette image dans mon cœur parce que je ne veux pas l’oublier, pour ne pas nous aussi sombrer dans les mêmes situations. Mais pourtant Dieu est celui qui relève Ses serviteurs. L’église peut vous juger au maximum. L’église est un endroit merveilleux, mais un endroit aussi dangereux pour ceux qui n’ont pas la foi dans le Seigneur et dans sa parole. Il y a des montagnes pas simplement à l’extérieur mais aussi à l’intérieur, et Esdras commence, ça on peut le lire dans Esdras 4 et 5, ils sont entrain de commencer à construire, les gens qui les attaquent, ne viennent pas de l’extérieur, mais d’abord de l’intérieur.
L’ange dit ô quelle montagne ! Mais comment l’on va faire ? Comment les convaincre ? Je n’ai jamais été absent à un culte, toujours là. Alors je dis on va être des modèles pour que les brebis suivent le modèle. Mais d’abord être un bon modèle, enseigner la bonne parole. Les gens feront toujours ce qu’ils ont envie de faire. Ô quelle montagne ! Comment les toucher ? Comment les convaincre ? CE N’EST NI PAR LA PUISSANCE, NI PAR LA FORCE MAIS PAR MON ESPRIT. Je rends grâce à mon Seigneur de ce qu’Il m’a enseigné cette leçon assez tôt. Parce que je ne peux sauver personne. Mon épouse ne peut sauver personne. Il n’y a que le Seigneur qui décide de sauver. Même si les gens s’endurcissent davantage, c’est que Dieu ne veut pas sauver maintenant. Le jour où Il décidera de les sauver, il saura ouvrir les cœurs. Les gens viennent, ils repartent, restent ! C’est leur vie avec Dieu, c’est Dieu qui convint les cœurs. Et c’est pour cela que nous devons prendre avec beaucoup de sérieux, nous devons respecter l’œuvre Dieu. Il y a là des éléments qui nous montrent qu’il y a des montagnes. Jésus n’a pas eu une vie facile. Son ministère n’a pas été facile. Il a fait face à des échecs, mais il a triomphé. Tous ceux qui nous ont précédés ont connu des montagnes insurmontables, d’un point de vue humain, mais par la puissance du Saint Esprit ils ont remporté la victoire. C’est un principe, c’est d’abord là un élément qu’il faut prendre en compte, frères et sœurs : L’ŒUVRE DE DIEU SEMBLE SOUVENT CONFRONTÉE À DES MONTAGNES INSURMONTABLES.

L’œuvre de Dieu semble incroyablement encré dans la lenteur éternelle.
L’autre élément qu’il faut aussi savoir c’est que l’œuvre de Dieu semble incroyablement encré dans la lenteur éternelle. C’est-à-dire que dans l’œuvre de Dieu les progrès sont tellement si longs. Le verset 9 nous dit très clairement « Les mains de Zorobabel ont fondé ce temple, et ses mains l’achèveront ». Vous savez combien de temps ça duré ? 20 ans ! 20 ans pour en arriver là. Mais en lisant ce texte, je me suis souvenu que Dieu est très long pour accomplir son projet. Lorsque Dieu donne à Abraham la promesse « en toi seront bénies toutes les nations de la terre », Genèse 12. Vous savez combien de temps cela a pris. D’abord il a dû attendre 25 ans avant qu’Isaac arrive, le fils de la promesse. Isaac, commençant à l’âge adulte son travail va donc être chez Laban et là-bas il passera encore 20 ans à travailler pour sa femme. Le temps passe, la promesse que Dieu a donné à Abraham est là, en toi seront bénies toute les nations. Et nous savons que c’est par Isaac. Et quand Isaac va passer, à un moment donné il y a un temps mort. Tout d’un coup retour dans son pays natal et là on se retrouve en Egypte et les Hébreux sont esclaves pendant 400 ans en Égypte. La promesse est toujours là, en toi seront bénies toutes les nations. Il n’y a encore rien de visible. Et alors ils crient au Seigneur. Dieu envoi le libérateur Moïse. Moïse arrive. On se dit cette fois-ci c’est bon ! C’est le bon moment ! Les choses vont se mettre en place ! Mais non ! Il a fallu encore attendre 40 ans, parce que pendant 40 ans ils ont erré dans le désert. La promesse était toujours là, en toi seront bénies toutes les nations. Quarante ans après, on se dit cette fois-ci si c’est le bon peuple, mais ils sont tous mort dans le désert. Sauf que l’histoire recommence. Et pendant ce temps les prophètes arrivent, il y a un temps de silence jusqu’à ce que on ait Matthieu. Quatre cent ans sans rien entendre, le Messie arrive. Ensuite deux mille ans après, la promesse est accomplie : le Christ est venu dans ce monde. Esaïe prophétise sept cent ans la venue du libérateur. Il prophétise la venue du Roi des rois, le Seigneur de gloire. Le temps de Dieu n’est pas notre temps. L’œuvre de Dieu est vraiment dans une lenteur incroyable. Et plus tôt tu l’acceptes, et plus tôt tu seras aussi guéri de cette précipitation qui habite certains, pensant que l’on va bâtir une église en 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans. Ça peut prendre toute une vie. Ce qui est important c’est de rester dans le plan de Dieu. Dieu lui n’est pas presser. Dieu lui ne change pas. Pourtant il a promis les mains de Zorobabel ont fondé ce temple ses mains l’achèveront. Parce que c’est Dieu qui a parlé. Nous devons être conscients de cette réalité, que Dieu prend le temps de construire les choses. Dieu est toujours à l’œuvre et il veille toujours à ce que ce que lui-même a prophétisé, annoncé, soit accompli. Si c’est Dieu qui t’a appelé, si c’est Dieu qui t’a choisi, tu réussiras, quel que soit le temps que tu vas y passer. Même-si tu dois recommencer encore et encore avec d’autres personnes, cela s’accomplira. Et je prie afin que ce matin, frère et sœur, Dieu enlève de ton cœur la précipitation. On est aujourd’hui dans le monde numérique, ce qui est fast, rapide, l’automatisme. On pense qu’il faut appuyer un bouton et ça va vite, ou un bouton à un autre coté… tout va vite ! Mais Dieu ne travaille pas comme ça. Il peut tout faire en un instant, en un clin d’œil. Mais il a décidé de suivre son programme. Son temps n’est pas notre temps. Ce qu’il nous demande, c’est d’être à notre place. Croyez ce matin et prenez en compte que l’œuvre de Dieu semble incroyablement dans une lenteur vraiment invraisemblable. Et pourtant Dieu veille.

L’œuvre de Dieu semble manquer de ressources
Rappelez-vous également aussi que cette œuvre semble manquer de ressources, nous dit toujours le verset 9 « Les mains de Zorobabel ont fondé ce Temple : ses mains l’achèveront. Et vous saurez que Yahvé Sabaot, m’a envoyé vers vous. » Le verset qui suit dit « qui donc a méprisé les petits commencements ? ». Verset 10 : « Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre. Car qui donc méprisait ces jours d’événements minimes ? » Il ne faut pas mépriser les petits efforts du début. Il ne faut pas mépriser les petits efforts du début. Car qui donc méprisait ces jours d’événements minimes ? Parce que l’homme a cette vision de voir tout en grand. Oui la grandeur fait partir de Dieu. Mais son renom est plus grand qu’on ne l’imagine. Il ne faut pas tomber dans la folie des grandeurs. Seigneur je vais devenir un grand prédicateur, un grand prophète, un prophète mondialement connu. Dieu n’a jamais appelé quelqu’un à être un grand de ceci. Il appelle chacun à être fidèle dans sa vocation. Il peut t’appeler à être serviteur pour deux personnes toute ta vie. Et tu dois l’accepté avec joie. Et comme l’idée de grandeur a pénétré les cœurs, on se dit on va voir grand, on va faire ceci. Que Dieu vous protège et enlève cette idée de vous. La vision n’est pas de vous, la vision n’est pas de moi, c’est la vision de Dieu. Dieu va conquérir le monde entier par Jésus Christ. Il saura lui-même éclairer le monde entier. Mais il te demande d’être là où est ta place et fidèle dans l’église locale, dans ta Jérusalem, pour y apporter la lumière. Voici donc sa volonté, il veut ouvrir son ministère à d’autres. De toute façon même s’il l’ouvre à d’autres tu vas toujours revenir là où tu as commencé. Nous ne devons pas minimiser les petits commencements. On commence toujours avec une personne, deux personnes, trois personnes, et le Seigneur veille à ce que nous allons pouvoir leur donner. Et nous devons être courageux ce matin, être réaliste parce que nous avons tendance à penser oui selon le monde, parce que le monde met ces choses en nous. Ô il n’y a que dix personnes dans cette église, il n’y a que cents personnes dans cette église ! Alors ils n’ont pas l’onction, alors Dieu n’est pas là ! Vous savez dans cette église ils sont cinq cent, ils sont mille, alors on se dit ah oui il y a l’onction là-bas, il y a le feu de Dieu là-bas ! Il y a la vérité là-bas ! En vérité non ! Dieu n’a jamais travaillé ainsi. Et vous ne trouverez jamais une pensée biblique qui va dans ce sens. Le Seigneur est celui qui est fidèle. Ses messagers Il les envoie avec un message. Et nous savons que certains ont connu des échecs, d’autres des réussites, mais tout est pure grâce. Que Dieu nous délivre ce matin de minimiser les petits commencements, de tellement rêver de grandeur que nous oublions d’être fidèle dans les petites choses. L’œuvre de Dieu semble souvent manquer de ressources. Et c’est vrai qu’il y a des moments où on se dit où va-t-on trouve de l’argent ? Où va-t-on trouver les moyens alléchant pour faire tel travail ? Pour faire telle œuvre ? Et Dieu m’est témoin, je vis pendant toutes ces années. Et s’il y a une parole que je n’aime pas entendre des gens c’est de dire : voilà sans moi vous ne pouvez rien faire. Je l’ai entendu de certaines personnes : si je ne suis plus dans cette chorale ça ne marchera pas. Si je ne suis plus dirigeant de la chorale ça ne marchera pas. Si je ne conduis pas la louange ça va tomber par terre. J’ai vu des dizaines de personnes partir et se trouver sous le jugement de Dieu. Mais à chaque fois Dieu a relevé l’église, en envoyant d’autres personnes qui avaient des dons supérieurs. Je l’ai vu. Personne n’est indispensable, moi y compris. C’est le Saint Esprit qui nous utilise pour la gloire du Père. Alors certains disent quand je ne serai plus là, il n’y aura rien. Comme cette dame qui avait quitté l’église. Elle me disait : voilà Pasteur je donne des dons importants, des dimes importantes. Chaque mois je verse deux mille, trois mille euros. Et comme il y avait un problème entre cette sœur et une autre personne de l’église, elle me dit : Pasteur si vous n’intervenez pas je quitte l’église. Je lui ai répondu : Ma sœur quitte l’église maintenant, parce que tu ne vas pas m’acheter avec ton argent. Elle est partie mais l’argent continue à se multiplier parce que l’œuvre appartient à Dieu, pas à un homme. Alléluia ! L’œuvre est à Dieu. Dans les ministères, on doit apprendre que des fois il y a des insuffisances. Mais ces insuffisances ne sont pas là pour nous écraser mais que nous puissions apprendre à faire confiance au Seigneur lui-même. Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit. Ce sont ces éléments qu’il faut garder à l’Esprit quand on sert Dieu. Il faut être d’accord avec la parole qu’il y a des montagnes insurmontables. Il faut être d’accord que des fois le progrès est lent mais toujours sûr et certain, et que même si on manque de ressources, Dieu veillera toujours. S’il ferme une porte il va en ouvrir une autre, parce que c’est son œuvre. Pas votre œuvre, pas mon œuvre, pas le vôtre, mais l’œuvre de Dieu. Nous ne sommes que des serviteurs dans le temple, mais c’est lui qui orchestre et dirige toutes choses. Ça des éléments négatifs qu’il faut garder dans notre cœur.

L’œuvre de Dieu fait le délice du Seigneur
Il y a des éléments positifs que j’aimerai aussi vous partager ce matin que vous lisiez. D’abord le verset 10 : nous devons apprendre à nous réjouir parce que l’œuvre de Dieu fait le délice du Seigneur. Réjouissez-vous parce que les sept yeux du Seigneur regardent le travail et le travailleur. Le verset 10 dit bien parce que le prophète pose la question à l’ange qui explique « Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre. Car qui donc méprisait ce jour d’événements minimes ? On se réjouira en voyant la pierre détint dans la main de Zorobabel ». Dans l’œuvre de Dieu, on doit se réjouir. Réjouissez-vous parce que les sept yeux du Seigneur Sabaot, de son omniscience, regarde le travail et le travailleur. Rappelez-vous Ses yeux surveillent la terre. Ses yeux inspectent toute la terre. « Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre ». Si ce principe pénètre en toi, pénètre en vous, frères et sœurs, et vous qui m’écoutez, vous allez servir Dieu et être libérés des gens et des choses. Parce que partout où nous sommes, nous sommes toujours devant Dieu. Les yeux de l’Eternel sont ici, il nous regarde en ce moment même, partout où nous sommes il nous voit. Quand tu partiras d’ici ses yeux vont te poursuivre, parce qu’il est présent partout en même temps et ses yeux parcourent la terre entière, en tous sens. Mais ils reviennent se poser avec un intérêt plein d’amour sur la progression de son œuvre. « Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre » Car qui donc peut mépriser les petits commencements ? Mais Dieu revient là et Il regarde le travailleur et le travail. Alors frères et chers amis, je vous encourage à prendre à cœur tout ce que vous faites. Faites-le pour le Seigneur, pour sa gloire.
Faites-le parce que Dieu vous regarde, il voit votre sérieux, il voit aussi votre négligence, il voit vos absences, il voit votre fidélité, il voit votre engagement, il voit aussi votre revirement, il voit tout. Ce travail, Dieu le voit. Il voit le travail et le travailleur. Alors pardonnez-nous si nous ne voyons pas toujours le travailleur, mais Dieu vous voit. Peut-être vous faites des choses incroyables dans l’ombre, Dieu te voit, et au dernier jour il te récompensera. Alléluia ! Sois en certain, car tout ce que l’on fait pour sa gloire sera toujours récompensé. Pardonne-nous si réellement nous ne te voyons pas, mais lui il te voit, parce que les yeux de l’Eternel parcourent toute la terre, il inspecte toute la terre. Il y a l’injustice au bout du monde, Dieu le voit. Il n’intervient pas, il sait pourquoi il ne le fait pas. Il y a des difficultés dans cette église locale, Dieu voit tout ça. Il n’intervient pas il sait pourquoi. Parce que Ses yeux parcourent toute la terre. Il sait qui est qui. Il connait les cieux. Il connait celui qui laboure en silence, qui travaille avec beaucoup de zèle, qui se donne entièrement, qui veut t’épouser. Il le connait parce que Ses yeux parcourent toute la terre. O Yahvé, tu surveilles toute la terre ! Il inspecte la terre, il est partout, il voit tout. Oui ce n’est ni par la force ni par la puissance ! Comme la prophétie a été donnée, quelqu’un se tient ici et tout ce que nous sommes en train de faire est écrit dans un livre. Hier je finissais la lecture de la Bible de l’année, comme chaque année, je lis une fois l’Ancien Testament et deux fois le Nouveau Testament. Et quand je suis arrivé au dernier chapitre de l’Apocalypse, je me suis souvenu que devant le trône des livres sont ouverts, et le livre de vie est là, et d’autres livres. Et je sais que parmi ces livres il y a mon livre, et il y a aussi ton livre. Tout ce que tu dis, tout ce que tu fais, tout cela est écrit. « Et celui qui n’a pas vu son nom trouvé dans le livre de vie fut jeter dans le feu, c’était la seconde mort ». Quand j’ai lu ça j’ai titillé au-dedans de moi. Mais chacun a son livre. Et chaque journée, chaque seconde, tout y est inscrit. L’ange de l’Eternel, les agents secrets de Dieu sont là. Tout est répertorié. On dit que l’ancien Directeur du FBI, il y a quelques années, avait des livres cachés, secrets qui pouvaient faire tomber des présidents. Et lorsqu’il est mort on a cherché à trouver ces livres parce que tout était là. Vous savez ça montre que les gens avaient peur qu’on révèle leur vie cachée. Mais le jour du jugement dernier, tout le monde saura si tu es un traite, un lâche, un bandit, un voleur. Tout est écrit et tout le monde saura. Donc la honte générale c’est là-haut.
C’est pour cela que le temps de la grâce est là pour te réconcilier avec le Seigneur, avec ton prochain, parce que c’est le temps de grâce. Les yeux de l’Eternel parcourent la terre, peut-être même quelqu’un se dit : on ne voit pas ce que je dis. On ne voit pas ce que je fais. Non ! Dieu te voit là où tu es. C’est pour cela que j’aime prendre les exemples terre à terre : aux toilettes il est là. Dans ta cuisine il est là. Dans ton bureau il est là. Dans ta chambre il est là. Tu ne peux pas le fuir : « où irai-je loin de ton Esprit ? Que ferai-je loin de ta face ? » Partout, si je monte ou si je descends, là aussi tu me saisis. Alors, arrêtons de nous battre contre Sa présence, arrêtons. Il faut être soi-même. Je reviendrai sur cette vérité parce que le mot d’ordre de l’année prochaine va nous conduire dans ce sens : il faut être soi-même, être vrai. Et quand on sert le Seigneur : je sais que pendant que je suis en train de le servir, par le billet de sa prédication, il me voit. Je le dis avec beaucoup d’humilité. Pourquoi je fais beaucoup d’efforts à préparer mes messages, et je prends des heures à le faire ? Parce que ce travail il est important, et je le fais devant Dieu. J’ai pourtant prêché ce message au début de l’année, pour ceux qui l’on écouté vous avez constaté que ce ne sont pas les mêmes points. Parce que je retravaille mes messages. Parce que je ne veux pas tomber dans l’habitude de voilà je connais la Bible, je suis théologien. Donc le dimanche matin quand je me lève je dis bon Seigneur qu’est-ce que je prêche ? Non ! Que Dieu me garde ! Et priez pour moi que ce ne soit pas ainsi. Je veux être dans le travail, dans l’étude systématique de la parole, parce que je nourris mon âme. Je veux donner le meilleur à l’église parce que je le fais devant Dieu. Le jour du jugement dernier, Il va poser la question as-tu fait mon travail comme il se doit ? Quel travail ? Annoncer la parole, est ce que tu as tout dis ? Seigneur, regarde, tu as vu tout ce que j’ai prêché alors juge moi selon ce que j’ai fait ? Et là il me dira ce qu’il doit me dire. Dieu te voit. Peut-être que tu es diacre, diaconesse. Tu t’occupes de l’École du Dimanche. Tu t’occupes de la vente des CD. Tu t’occupes de tout un tas de choses. Tu dis personne ne me voit, c’est pas valorisant. Non ! Non ! Non ! Dieu te voit. C’est pour lui que tu le fais. Les yeux de l’Eternel parcourent toute la terre. N’oubli jamais ça ! Ses yeux te poursuivront toujours. Son regarde sera toujours posé sur toi. Mais ce n’est pas un regard qui tue. C’est un regard d’encouragement pour te dire voilà tu le fais devant moi. Comme David pouvait danser devant l’Eternel. Tout se passait devant l’Éternel. Il y a une théologie de « devant l’Eternel », vous savez. C’est pour cela il était libre, il ne se disait pas qu’est-ce que les gens vont penser de lui : qu’est-ce que les gens vont penser de moi ? Non ! Ce n’était pas son problème.
Tant que son cœur était connecté, libre, il le faisait devant l’Eternel, pour son Seigneur. Et c’est pour cela que quand vous savez que les yeux de l’Eternel sont sur vous, vous n’avez que faire de ce que les gens vont dire ou faire, ou bien des manigances, ou des caprices ou grimaces, ce n’est pas votre problème. Si ça vient de ton cœur tu le fais pour le Seigneur. Il y aura toujours des gens qui ne seront jamais content. Ne cherchez pas à les changer vous ne pourrez pas, ni moi. Même Dieu non plus n’y arrive pas. Il n’y a que le Saint Esprit. Je vous le dis parce qu’il y a des gens qui « pensent qu’on peut changer tout le monde ». Je disais encore à quelqu’un cette semaine que Jésus qui pourtant était rempli du Saint Esprit n’a jamais prié pour les pharisiens. Est-ce que tout le monde est d’accord avec ça ? Trouvez-moi dans le Nouveau Testament où alors que les pharisiens sont en train de contredire Jésus, ce dernier prie pour eux en disant : Ô père change leur cœur ! Jamais il l’a fait. Qu’est-ce qu’il fait lorsqu’ils ne sont pas d’accord et qu’ils veulent le lapider, il change de chemin. Et nous on veut penser qu’on est plus spirituel que le Christ, ô Seigneur, tu vois ce frère, il est idiot change le ! Toi t’es qui ? C’est Dieu qui change les gens. S’il veut changer une personne, il changera la personne. Nous pouvons prier pour tous les hommes, afin qu’ils soient sauvés. Mais nous n’avons aucun pouvoir et il n’y a rien qui va nous pousser à demander de faire en sorte que Ô Seigneur change mon mari. Parce que tu veux qu’il soit bien avec toi quoi ? Change ma femme, change mes enfants ! On peut prier, mais nous n’avons aucun pouvoir. Il y a des gens qui sont destinés à la perdition. Pourquoi Jésus n’a pas prié pour Judas pour qu’il soit sauvé ? Pourquoi n’a-t-il pas prévenu les Hébreux dans le désert ? Ils sont tous mort. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Bible. Donc n’interprétons pas mal les écritures, mais Dieu sait qui est à lui. Voici la parole de Yahvé touchant Zorobabel, « ce n’est ni par la puissance, ni par la force mais par mon Esprit, dit Yahvé Sabaot ». Ça c’est vraiment un élément positif qu’il faut garder.

L’œuvre de Dieu a une vocation mondiale parce que Dieu est le Maître de toute la terre
L’autre élément positif se trouve au verset 14. Nous voyons que le Seigneur est le Seigneur de toute la terre. Le verset 14 nous le dit : « Il dit : Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. » Nous avons là vraiment ce titre qui appartient à Dieu seul, le Maître de toute la terre. Le Seigneur de l’univers, c’est-à-dire que l’œuvre de Dieu a vraiment une vocation mondiale. Et cette vocation mondiale finira toujours par triompher, pourquoi ? Parce que le chandelier va briller dans le monde entier, parce que Dieu est le Maître de toute la terre.
Donc nous avons cet élément positif de savoir que l’œuvre de Dieu triomphera toujours. L’évangile sera prêché dans le monde entier. Et au moment où le dernier entendra, le son de la trompette sonnera, le Christ va revenir. Et c’est pour cela qu’il dit que « ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ». Alors ça me fait sourire avec tout ce qui se passe, avec Cop 21, tout ce qu’on est en train de nous dire : comment la terre va s’arrêter, la terre va exploser, le changement climatique. On a déjà eu beaucoup de thème sur ce sujet, mais je considère que la Bible dit très clairement que la fin du monde ne viendra pas parce que l’homme se sera auto détruit. La fin du monde viendra parce que Dieu aura roulé la terre et le ciel et il aura tout jeté dans l’étang de feu. Ça n’empêche pas d’être sage, et de veiller sur la terre que Dieu nous a donnée. Mais nous devons savoir que la terre appartient au Seigneur. Ces ossements sont au Seigneur. Tout lui appartient ! Il est le Maître de toute la terre ! Et l’œuvre de Dieu connaitra cette dimension mondiale, atteindra toutes nations parce que Dieu lui-même veille à ce que sa parole aille jusqu’au monde entier. Alléluia !
L’œuvre de Dieu a pour but de révéler justement Dieu, et c’est pour cela que le but du chandelier c’est d’éclairer. La lampe et la lumière qui en émanent représentent le témoignage rendu par le disciple à son Seigneur. Témoignage qui doit répandre la lumière divine, céleste dans ce monde de ténèbres. C’est pour ça que jésus dit « vous êtes la lumière du monde. Une ville ne peut se cacher, qui est sise au sommet d’un mont. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Mathieu 5 : 14-16. Voici votre lumière brillera. Jésus dit « Vous êtes la lumière du monde ». L’œuvre de Dieu a pour but de révéler Dieu : « Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Ça se sont les éléments positifs de l’œuvre de Dieu : savoir que l’œuvre de Dieu a pour but de révéler Dieu lui-même. Et Dieu sera connu parce que le chandelier qui est en train de donner la lumière. Cette lumière est là pour convaincre les hommes. Et quand Dieu va les visiter, ils seront convaincus, se convertiront et pourront rendre gloire à notre Père qui est dans les cieux. Alléluia ! Nous avons donc là les éléments importants que nous devons garder.

Nous devons dépendre du Saint Esprit
Et j’aimerai terminer par le deuxième élément de ce passage, parce que après nous avoir dit que reconnaissant l’importance de l’œuvre à laquelle Dieu nous a appelé, veillons à ne pas cacher notre lumière sous un boisseau. Parce que c’est important. L’autre élément clef qu’il nous faut garder : pour tenir ferme, nous devons dépendre du Saint Esprit : CE N’EST NI PAR LA PUISSANCE, NI PAR LA FORCE, MAIS PAR MON ESPRIT. Il y a bien-sûr le symbolisme de l’olivier, parce que l’olivier donne l’huile pour que la mèche soit imbibée et que la lumière soit permanente. C’est ça le secret ! Tant que les deux oliviers ne donnent pas l’huile nécessaire, et que la tige n’est pas imbibée de cette l’huile, rien ne se passe. Mais les deux oliviers, l’un à droite, l’autre à gauche, symbole de deux ministères, de deux fonctions, le Prêtre donc le Sacerdoce et le Leader Spirituel. Ces deux-là qui sont tous résumés en Jésus Christ, qui est devenu notre souverain sacrificateur et qui se tient dans la gloire pour nous, celui qui alimente par le billet du Saint Esprit chaque chrétien afin d’éclairer les autres. C’est pour cela qu’il répondit en disant que « ce n’est ni par la puissance ni par la force mais par mon Esprit, dit Yahvé Sabaot ». Dans ce que le Seigneur nous donne comme la clef de cette vision, il y a deux façons de servir Dieu :
Soit par la puissance, soit par la force. Cela signifie donc que l’effort humain, c’est-à-dire la disposition de l’homme, la force physique, la force mentale et la force morale. On veut dire on va continuer à imposer, à faire et encore et encore pensant qu’à force de psychologie on va trouver les gens. Non ! On ne peut pas servir Dieu par la force, ni par la puissance, ni même par le courage, c’est impossible. Un grand prédicateur aux États-Unis a recensé tous les livres qu’il y avait dans les librairies. Il s’est rendue compte que 95% des livres ne parlent plus de l’évangile, mais plus tôt de psychologie. C’est-à-dire d’un travail mental : tu veux extirper de ta vie ce vice, alors pense positivement. Tu veux enlever de ta vie telle mauvaise habitude alors pense comme un tel. C’est-à-dire qu’on est dans la suggestion, dans le subliminal. Ce n’est plus du tout le Saint-Esprit qui descend dans les cœurs et qui fait un travail en profondeur. Non ! On veut entrer dans la psychologie pour comprendre les gens. Nous ne sommes pas contre la psychologie. Mais l’homme a besoin de spirituel et ce n’est que par le Saint-Esprit. Le péché a besoin d’un Sauveur et ce Sauveur c’est le Christ. Donc il faut prêcher l’évangile, et l’évangile donne Jésus qui règle le problème du péché, de la culpabilité et qui délivre des forces des ténèbres et qui délivre des mauvaises habitudes. Donc l’on peut pousser la machine. On va se dire, et ce n’est pas un piège mais c’est une réalité, il suffit de dire on va changer le programme, on va changer de ceci, et certains vont dire voilà bon cette année ou l’année prochaine on va faire venir plusieurs prédicateurs. On va prêcher sur telle thème, on va prêcher sur « na na na na na ». On peut changer de programme, de méthode, cela ne sert à rien jusqu’à ce que le Saint Esprit soit respecté.
Car l’autre manière de servir Dieu c’est par le Saint Esprit. Et Dieu dit par mon Esprit. Et celui qui est choisi par Dieu, qui a l’Esprit de Dieu peut servir et porter des fruits. « Par mon Esprit » ça veut dire la présence active de Dieu. Le Saint Esprit est central dans toutes les œuvres et missions que nous souhaitons faire ou voir faire, ou voir faites par le Seigneur. Face au découragement que pourrait faire naître l’énormité de la tâche, et la pénurie des moyens, l’Esprit de Dieu est notre ressource. Il faut compter sur lui, il faut lui faire confiance. Et l’œuvre n’aura de valeur que parce que le Saint Esprit est à l’œuvre. L’on peut s’assoir à côté d’un frère, d’un bien aimé pour le convaincre de l’importance des études bibliques ; on pourra prendre le temps de lui expliquer le chemin, la vérité concernant l’obéissance ; mais si le Saint Esprit ne pénètre pas en lui pour éclairer sa vie, on n’aura pas gaspillé son temps, on aura semé, mais Dieu va allumer le feu dans son cœur pour qu’il réalise son état devant Dieu et qu’il se repente, et en même temps que le Saint Esprit soit à l’œuvre en lui. « Par mon Esprit dit le Seigneur ». Et si nous voulons que le Saint Esprit soit à l’œuvre dans ce travail, nous devons dépendre de lui. C’est l’Esprit de Dieu au travers de nous qui accomplira justement cette mission. Et la Bible nous dit que « vous avez reçu l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous », Romains 8 : 9. « Nous avons été abreuvés d’un seul Esprit », 1 Corinthiens 12 : 13. Nous avons l’Esprit de Dieu, mais le même Esprit nous dit « laissez-vous guidez par le Saint Esprit et ne marchez pas selon la chair – c’est-à-dire ne marchez pas comme des êtres humain – marchez selon l’Esprit » : c’est être humble, prier, confesser ses péchés, avoir la foi. Il est en nous et il agit, il parle au travers de nous. Et pendant que nous dépendons de Dieu, Dieu fait couler en nous l’huile par le billet de ses deux oliviers. Et cette huile nous habite, nous sommes imbibés et le feu de Dieu est allumé à l’intérieur. L’homme spirituel est fort, et nous voyons que ce feu, cette chaleur, cette lumière touche ceux qui sont dans les ténèbres. Je me souviens tellement de ces témoignages des gens qui sont dans les choses occultes et capables de dire frère, Monsieur vous avez en vous une lumière qui nous éblouie. Vous n’êtes pas dans le même monde que nous. Le chrétien a en lui le Saint-Esprit, et ce Saint Esprit est une force vivante, une présence, parce que cette huile est là pour nous aider à éclairer les autres. Notre lampe doit rester allumée.

N’oubliez jamais ces principes, ces réalités. Nous devons prendre à cœur et reconnaitre l’importance de l’œuvre de Dieu. Et nous devons compter sur le Saint Esprit. Et dans vingt ans, vous pourrez venir encore si vous êtes là, témoigner que ce que nous avons entendu ce matin c’est vrai, que l’œuvre de Dieu vous êtes conscient de cette réalité, des choses insurmontables, de la lenteur de Dieu, de ce que Dieu est en train de faire, de cet insuffisance ça fait partir de son œuvre. Mais en même temps Dieu regarde cette œuvre, il veille, il donne son Esprit, il encourage, et il nous pousse jusqu’à la ligne d’arrivée. CE N’EST NI PAR LA PUISSANCE, NI PAR LA FORCE, MAIS PAR MON ESPRIT. Dans ta famille alors que ton frère, ton cousin ne veut pas se convertir, n’oublie pas ce n’est ni par la puissance, ni par la force mais c’est par l’Esprit du Seigneur. Ta femme et tes enfants ne veulent pas venir à l’église, tant que le Saint Esprit ne les touche pas ils ne viendront pas. Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit, dit Seigneur. L’église locale c’est pareil. Le pasteur ce n’est ni par la force, ni par la puissance, mais par mon Esprit. Ô j’ai confiance en toi ce matin Seigneur, je compte sur toi, car sans toi je ne peux rien faire. Prions le Seigneur !

Message du 27 décembre 2015
Claude MISSIDIMBAZI, Pasteur

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