PSAUME 23 DES BREBIS HEUREUSES

PSAUME 23 DES BREBIS HEUREUSES

Prédication Culte du 26 octobre 2025 par le Pasteur Claude Missidimbazi

« Psaume de David. L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, À cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et je reviendrai dans la maison de l’Éternel Pour la durée de mes jours. »

‭‭Psaumes‬ ‭23‬:‭1‬-‭6‬

Introduction

Pour saisir et vivre un texte, il faut le répéter à maintes reprises.

C’est peut être le poème le plus célèbre de l’histoire des hommes.

C’est une profonde consolation, il apporte souvent assurance et réconfort dans les moments difficiles (de désespoir, de maladies, de dépression, de deuil, lors de la perte d’un être cher…)

Dans ce psaume, nous trouvons des paroles de foi, de confiance et d’assurance. 

Ce psaume nous dit que la vie avec Dieu signifie que nous ne manquons de rien : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » (v.1)

Une vie à marcher avec Dieu est comme de verts pâturages et des eaux paisibles, selon le verset 2.

Mais il faut surtout retenir la force des mots du verset 4 : « Je ne crains aucun mal car Tu es avec moi. »

C’est la compagnie de Dieu, la présence de Dieu qui transforme chaque situation.

Nous pouvons le constater en lisant les Saintes Écritures : les trois mots « Il est avec moi » marquent le succès, la réussite de la plupart des personnages bibliques tels qu’Abraham, Joseph…

Cependant, nous savons que la compagnie de Dieu ne signifie pas que la vie sera pour autant toujours facile.

La vie n’est pas toujours simple, avec son lot de vallées mortelles, d’ennemis à l’affût (v.4-5), mais quand Dieu est avec nous, c’est cela l’essentiel.

Sa présence, Sa sollicitude, Sa loyauté, Sa fidélité : voilà notre réconfort quand tout va mal.

Le psalmiste sait que le mal est présent dans le monde mais il ne le craint pas, parce que sa confiance en Dieu est la source d’une nouvelle orientation.

L’image du berger et des brebis

Les Saintes Écritures regorgent de métaphores, d’images et de représentations de notre Dieu pour nous aider à comprendre Son caractère, Sa nature, Sa sainteté, ainsi que Sa puissance et Son amour.

Ici c’est l’image du berger qui est utilisée.

Tout le monde a besoin d’un berger en fait : un berger qui conduit, qui dirige, qui prend soin de nous.

Dieu dit ainsi à Son peuple : « J’établirai sur eux un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David, il les fera paître, il sera leur berger. » (Ézéchiel‬ ‭34.23)

Ce verset promet un futur roi, roi-berger à l’image du psaume 23. 

Et il peut être associé aux versets du chapitre 5 du prophète Michée qui promet qu’un homme viendra de Bethléem pour régner sur le peuple de Dieu : « Et toi, Bethléem Ephrata, trop petite pour compter parmi les clans de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent à l’antiquité, aux jours d’autrefois. […] Il se tiendra debout et fera paître son troupeau par la puissance du Seigneur, par la majesté du Nom du Seigneur son Dieu. » 

Son origine remonte à l’antiquité, aux temps anciens. Nous avons donc un roi berger à la fois Dieu et homme : c’est un berger pour la vie présente mais aussi pour l’Éternité.

Pourquoi avons nous besoin d’un berger ?

L’apôtre Pierre répond à cette question : « Car vous étiez égarés comme des brebis, mais maintenant vous vous êtes tournés vers le berger et le gardien de vos âmes. » (1 Pierre 2.25)

Le péché nous a désorienté, trompé mais Dieu nous a envoyé le Christ comme berger pour nous réorienter et suivre le bon chemin.

Comme berger, le Christ Jésus est venu nous chercher, Il nous a trouvés et Il nous a donné la vie, Il nous a délivré du péché, du mauvais et de nous-mêmes : « Il est le berger et le gardien de nos âmes ».

Le Christ Jésus reprend Lui-même avec force et éclat cette image du berger du psaume 23 qu’Il actualise : « Je suis le bon berger » (Jean 10)

Il est ce bon berger qui donne la vie et qui a la fin nous ressuscitera. 

Nous avons ainsi un parallèle entre les deux passages : 

  • « Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. » (Psaumes‬ 23.2)
  • « […] ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur. Car l’Agneau qui est au milieu du trône les fera paître et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apocalypse 7.16-17)

Le Seigneur Jésus est le grand berger des brebis et qui reçoit, guide, aime et prend soin de tous ceux qui affirment « le Seigneur est mon berger : en Lui j’ai tout ce dont j’ai besoin ! »

Les psaumes ne sont pas qu’un recueil de belles paroles, mais ce sont des témoignages de vie ! 

Quand le roi David dit « l’Éternel est mon berger », il ne parle pas que de doctrines, mais il parle d’expériences vécues par rapport à Dieu.

Le psaume 23 doit être vécu par tout chrétien né de Dieu : chaque brebis du Seigneur doit être une brebis heureuse !

Nous devons pouvoir faire confiance à notre berger Jésus, dans notre présent et dans l’avenir, parce qu’Il nous a prouvé Sa fidélité dans le passé ! Il est le même hier, aujourd’hui et Il le sera éternellement. 

Le psaume 23 parle du fait que notre berger-roi est unique : 

  • Il pourvoit à nos besoins (v.1-3)
  • Il nous protège là où nous sommes (v.4-5)
  • Il nous promet ce que nous aurons (v.6)

Mais aujourd’hui, relisons ce psaume du point de vue de la brebis qui affirme ces vérités sur son bon berger.

David a fait ici plusieurs déclarations audacieuses à propos de lui-même et de ceux qui ont placé leur foi salvatrice en Dieu.

La brebis heureuse écoute la voix du bon berger

Une brebis du bon berger est caractérisée par le fait d’écouter la voix 

Dans le chapitre 10 de l’Évangile selon Jean, le Christ insiste sur le fait que Ses brebis écoutent Sa voix, à plusieurs reprises : aux versets 3, 16 et 27 :

  • « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. » (v.3)
  • ‭‭« J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut aussi que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (v.16)
  • ‭‭« Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. »(v.27)

Si Jésus est notre berger, et que nous sommes Ses brebis : alors nous écoutons Sa voix. 

Ce berger S’est fait connaître à Ses brebis. Elles sont familiers avec Sa voix.

Une brebis joyeuse c’est une brebis qui entend et reconnaît la voix de son bon berger : « Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » (v.4)

De plus, les brebis du Seigneur ne suivent pas d’étrangers, elles fuient loin des voix qui ne sont pas celles du Seigneur : « Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » (Jean 10.5)

Prenons garde à la manière dont nous écoutons (Luc 8.18).

C’est une valeur que d’écouter, de prendre le temps d’écouter et de bien écouter.

Il y a une bonne manière d’écouter.

Il ne faut pas écouter avec une attitude de défiance, ou de rébellion.

Il ne faut pas écouter en étant des auditeurs oublieux : « En effet, si quelqu’un écoute la parole et ne la réalise pas, il ressemble à un homme qui observe dans un miroir le visage qu’il a de naissance : il s’est observé, il est parti, il a tout de suite oublié de quoi il avait l’air. Mais celui qui s’est penché sur une loi parfaite, celle de la liberté, et s’y est appliqué, non en auditeur distrait, mais en réalisateur agissant, celui-là trouvera le bonheur dans ce qu’il réalisera. » (Jacques 1.23-25)

Il faut au contraire s’activer pour mettre le plus rapidement en œuvre ce que nous entendons de Jésus. 

Il ne faut pas écouter avec une attitude insensible. 

La voix du bon berger ne s’entend pas d’abord dans des songes ou des visions nocturnes, mais elle est premièrement dans l’Évangile. 

C’est dans les Saintes Écritures, qu’il faut passer du temps à méditer, à comprendre, à mémoriser. L’homme spirituel se nourrit de la voix de Jésus !

L’auteur Jean pouvait ainsi affirmer : « Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas: c’est par là que nous reconnaissons l’Esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. » (1 Jean 4.6)

La brebis heureuse obéit au bon berger

« Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » (v.4)

La brebis heureuse du Seigneur est obéissante. Si Jésus est notre berger, alors nous le suivrons.

Il ne s’agit donc pas que de lire les Écritures, d’amasser des informations concernant Dieu pour grandir spirituellement : il faut croire ce que nous lisons, et mettre en pratique ce que nous lisons, et cette Parole devient vivante en nous.

La brebis heureuse est profitable au bon berger

La brebis heureuse profite au berger. Si Jésus est notre berger, alors nous devons Lui être profitable.

Dans les temps bibliques, les brebis fournissaient, au berger et à sa famille, du lait, de la laine, de la viande, des bêtes pour les sacrifices lord des fêtes annuelles et autres rites…

De la même manière, la brebis de Jésus doit être un sacrifice vivant, saint, agréable au Seigneur.

Le chrétien offre son corps à Jesus : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. »‭‭(Romains 12.1-2)

Une brebis heureuse comprend et fait la volonté de Dieu, elle Lui fait don de soi-même.

Une brebis qui fait la volonté de Dieu réjouit le bon berger, fait la joie du S.eigneur. 

Une brebis est profitable au berger Jésus lorsqu’elle fait Sa volonté, lorsqu’elle persévère à faire Sa volonté. 

Pour une brebis heureuse, Dieu est son foyer

« Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et je reviendrai dans la maison de l’Éternel Pour la durée de mes jours. » / 

« Il n’y aura que biens et gratuités à mes côtés, Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Éternel Pour une longue durée de jours. » (v.6)

Les brebis heureuses du Seigneur habiteront dans Sa présence.

« […] Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie… »

En hébreu, le verbe traduit par « accompagner » est mieux rendu par « poursuivre », comme lorsque le pharaon après avoir laissé partir les hébreux a décidé de les « poursuivre » farouchement. 

On peut traduire ce verbe par « poursuivre avec assiduité, avec obstination sans rien lâcher jusqu’à atteindre l’objectif ».

La brebis du psaume 23 affirme ainsi que « le bonheur et la grâce me poursuivront obstinément jusqu’à la fin ».

Il y a ici un engagement énergique et total jusqu’à l’atteinte de la réussite finale. 

Conclusion

La brebis du bon berger Jésus doit être épanouie à cause de l’accompagnement du S.eigneur.

Le Dieu que nous servons est un Dieu fidèle.

La garantie de bonne exécution du berger Jésus est éternelle ! 

« L’É ternel est mon berger, je ne manquerai de rien ! »

En Lui j’ai tout ce dont j’ai besoin : c’est Sa compagnie qui transforme chaque situation !

Leave a Reply

Your email address will not be published.