Prédication culte du dimanche 30 juin 2024 par le pasteur Claude Missidimbazi
« Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira et trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit. Et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et qu’il ne se met pas en peine des brebis. Moi, je suis le bon berger. »
Jean 10.7-13
Introduction
Dans un monde tourmenté, le
Christ Jésus nous dit qu’Il est venu afin que Ses brebis aient la vie, la vie en abondance, une vie autre, une vie différente, une vie puissante, une vie supérieure à ce que le monde propose.
Quelques soient les difficultés et les aléas de la vie, le Christ Jésus promet de donner une vie autre à quiconque croit en Lui et se tourne vers Lui.
Nous sommes tous confrontés à des problèmes ou à des défis particuliers dans nos vies, mais le problème dominant est souvent le manque d’épanouissement.
Le vide intérieur, lancinant que de nombreuses personnes ressentent révèlent un manque d’épanouissement personnel.
v.10 « […] Je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. »
Le Christ Jésus ne parle pas ici que d’une vie physique mais d’une vie « autre », spirituelle.
Le Christ Jésus veut nous voir heureux et joyeux. Une vie abondante n’est pas vide ; elle est pleine et satisfaisante, remplie de sens. C’est la vie telle qu’elle devrait être vécue.
Cette promesse d’une vie pleine à craquer est aussi pertinente pour nous aujourd’hui qu’elle l’était jadis à l’époque du Christ.
Nous pouvons croire que Dieu existe, mais il faut expérimenter la puissance de Son amour.
Le manque d’épanouissement est lié à l’absence de destinée : le Christ Jésus nous offre une vie abondante mais il s’agit de se connecter au but éternel qu’Il a pour nous.
Dieu nous a créé pour que nous soyons à Lui et que nous soyons heureux selon Son grand projet. Et ce n’est que dans l’union avec Jésus que cela est possible !
Un chrétien ne devrait jamais se satisfaire de la proposition du monde en ce qui concerne le « succès ».
Le succès ne peut jamais donner du sens à notre vie.
Quiconque connaît le Christ Jésus et est connu de Lui, fait partie de la bergerie.
Il prend soin de nous avec l’amour tendre et attentif d’un berger pour ses brebis.
Des brebis qui pour la plupart du temps n’ont aucune idée de ce que le berger fait pour elles.
Mais le Christ Jésus promet de garder et protéger Ses brebis de tous ceux qui veulent leur faire du mal.
En effet, de nombreux voleurs ont raconté des mensonges, ont trompé les brebis, les ont volés et les ont laissées pour mortes.
Le Christ nous appelle à venir à Lui pour trouver en Lui ce bonheur tant recherché.
Avec son sens du langage figuré qu’on Iui reconnait, l’auteur de l’Evangile selon Jean désigne le Christ Jésus comme la « porte »des brebis et aussi le « bon berger ».
Le fait d’appartenir à la bergerie du Seigneur Jesus apporte de nombreux privilèges que nous allons examiner ci-après !
Le privilège d’être sauvé
v.7-10 « Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira et trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. »
Le premier privilège d’une brebis de Jésus nous est donné au verset 9 : c’est le privilège d’être sauvé.
Le Christ Jésus affirme qu’Il est la porte, la seule véritable porte, la porte par excellence : « Qui entre par moi sera sauvé » !
Cette porte est donc la « porte du salut » par laquelle tout croyant de bonne volonté trouve accès près de Dieu.
La Porte nous permet d’entrer mais nous protège également.
Elle empêche aux ennemis, voleurs, brigands, bêtes sauvages, loups… ceux qui ont l’intention de faire du mal aux brebis d’entrer.
Le Christ Jésus est comme une porte blindée qui nous protège de tous ces loups qui sévissent dans ce monde et peuvent séduire le plus grand nombre pour les écarter du Seigneur.
Déjà au premier siècle il y avait des bandits, des mercenaires, des loups qui s’étaient glissés parmi les chrétiens pour corrompre la pure doctrine du Christ !
Nous pouvons ainsi lire dans la lettre de Jude : « Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dérèglement, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. »(Jude 1.3-4)
Le Christ Jésus a donné les moyens à Son Église pour protéger Son troupeau, avec les ministères, enseignants, pasteurs, etc… qui transmettent le conseil de Dieu pour que le peuple soit épargné des manigances et manipulations diaboliques.
L’apôtre Paul dira ainsi dans le livre des Actes : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc…» (Actes 20.28-31)
Pour être préservés, il s’agit de rester fervent, veiller, rester ferme dans l’étude et la méditation des Saintes Écritures. Il s’agit d’écouter le Christ et ceux qui nous exhortent à aller vers le Christ et le Christ Jésus seul.
Tout doit être centré sur le Seigneur Jesus.
Il y a des loups partout, à l’intérieur même de nos églises. Le plus grand danger pour notre santé spirituelle viendra probablement d’un loup qui sera déguisé en brebis.
Mais la marque d’une véritable brebis du Seigneur c’est qu’elle entend la voix de Son berger et Le suit.
Le Christ Jésus est la seule porte qui nous donne la protection, la paix et la sécurité contre ceux qui par de faux enseignements essaieraient de nous détourner de suivre le bon Berger.
Le privilège d’entrer et sortir et de trouver des pâturages
Jésus a: « Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi […] il entrera et sortira et trouvera des pâturages. »
Cette porte permet donc d’entrer mais aussi de sortir, de faire des allers-retours.
Lorsque l’on croit en Jésus Christ, on trouve quelque chose, on ne revient jamais bredouille. Il y a toujours des bénédictions dans les pâturages d’en haut.
L’image utilisée ici évoque le pouvoir qu’à Jésus de fortifier Ses brebis : Il est à la fois le pain de vie et l’eau de la vie, qui seuls permettent aux croyants de vivre une vie véritable et durable, d’être totalement rassasiés et désaltérés.
Nous recevons la joie de marcher avec le Christ Jésus, mais il ne nous est pas promis une vie sans problème : le Christ Jésus nous promet une joie plus grande, plus profonde, et qui dure plus longtemps que nos problèmes.
Le christianisme c’est la joie que le Christ Jésus donne.
Dieu est parfaitement heureux. Et si Il nous donne des commandements, des règles ce n’est pas pour nous écraser, mais parce qu’il veut que Son peuple soit libérée pour participer à Son bonheur.
Si notre vie est centrée sur autre chose que le Christ Jésus : cette chose nous volera notre joie, comme le brigand du verset 10.
Le secret de l’épanouissement se trouve dans une vie totalement centrée sur le Christ Jésus ! Le bonheur c’est Lui et pas les autres choses.
Une vie non centrée sur le bon Berger sera toujours une vie catastrophique même si nous avons une abondance de biens ou de plaisirs terrestres.
Le Christ Jésus promet que plus nous marchons avec Lui, et plus nous Le suivons intimement, plus notre joie sera grande et plus notre vie sera comblée, abondante et remplie.
Ce que Jésus propose ce n’est pas la vie selon le monde mais la vie selon Lui-même.
Ne cherchons pas par nous-mêmes nos propres pâturages et notre propre eau : nous ne trouverons que de l’herbe flétrie et de l’eau amer.
Ce n’est que par le Christ Jésus que nous pouvons trouver ce qui peut désaltérer notre âme assoiffée d’une réalité spirituelle.
Par le Christ nous nous reposons dans la sécurité de la bergerie et nous nous réjouissons de la douceur des champs.
Jésus est source de vie, de liberté et de nourriture, c’est pourquoi il faut passer par Lui.
L’auteur Jean donne encore une autre image : celle du voleur qui a des intentions mauvaises.
Le voleur est décrit comme une personne violente qui tue et détruit le troupeau.
Le voleur fait tout pour ne pas se faire prendre. Il essaie de camoufler ses intentions.
Il est parfois difficile de mettre la main dessus, de le débusquer. Il peut se trouver parmi nous, méprisant secrètement les valeurs de la communauté !
Mais nous savons que « les voleurs n’hériteront pas du Royaume des Cieux » (1 Corinthiens 6.10).
Aujourd’hui est voleur, celui qui nous :
- pousse à ne pas considérer le Christ Jésus comme notre tout,
- détourne de la bonne Parole, de la vérité,
- empêche de suivre le Christ Jésus à fond, insinue que c’est trop radical d’appliquer telle ou telle parole de l’Évangile.
Le voleur est une figure de Satan, mais nous savons qu’il est déjà vaincu !
Le Père a donné Ses brebis à Jésus et personne ne pourra nous ravir de Sa main.
Le Christ Jésus nous conseille par ailleurs de ne pas s’amasser de trésors sur cette terre mais dans les Cieux : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. » (Matthieu 6.19-20)
Tout ce que nous faisons, donnons pour la gloire du Seigneur sans rien retenir, pour faire avancer le Royaume de Dieu, pour aider notre prochain, tout ce que nous faisons pour l’épanouissement des autres, le temps pour étudier la Bible, pour prier… Tour ça est un investissement pour les choses d’en haut ! Et cela, on ne pourra jamais nous le voler.
Ils s’agit de donner quand le Seigneur nous le demande, sans calculer.
Le privilège de la vie en abondance
Le croyant ne manquera jamais de rien. Le Christ affirme, en opposition aux mercenaires : « […] Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. » (Jean 10.10)
Cela nous rappelle ce qui est dit du Christ, la Parole, dans le prologue du même évangile : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1.4)
Nous comprenons aussi que tout enseignement sur la Parole de Dieu, accepté, approprié par la foi devient vie en nous !
« …et qu’elles l’aient en abondance. »
Ce mot « abondance » est riche. Il signifie : au-delà du nécessaire, au-delà de la norme, avoir dans toute sa plénitude,
Le but du Christ Jésus est d’apporter une vie riche et satisfaisante, beaucoup plus de vie qu’auparavant, une vie surabondante, complète et merveilleuse !
Il s’agit de cette vie spirituelle autre que la simple vie matérielle : elle donne accès à un pâturage où il y a beaucoup plus de ressources que ce que la brebis pourra s’approprier !
Ce que Dieu nous donne est sans mesure ! Jésus nous est suffisant en tout et pour tout !
Il doit y avoir une totale satisfaction de croire et de communier avec le Christ Jésus !
Et in fine, cette vie abondante continuera dans la gloire : c’est la vie éternelle !
Remarquons que dans les évangiles, le Christ Jésus semble toujours être dans les extrêmes, posant des actions remarquables !
Il agit et enseigne en donnant toujours au-delà :
- Il a transformé cinq pains et deux poissons pour nourrir 5000 hommes affamés, sans compter femmes et enfants, en permettant qu’il y ait un reste de douze paniers (Matthieu 14).
- Il a permis que des pêcheurs bredouilles pendant toute une nuit, pêchent en un instant tant de poissons que leurs filets craquaient !
Le Christ Jésus aimait les images d’abondance dans Ses paraboles
- Il parle d’une récolte avec un rendement au centuple
- Il parle d’une graine de moutarde qui devient un arbre tellement grand qu’il sert d’habitat aux oiseaux
- Il parle d’un banquet, un festin messianique
D’autres privilèges
En tant que « porte des brebis », Jésus est et le seul moyen de rentrer chez Dieu, de devenir membre de la famille de Dieu.
Le verset 11 nous dit que le Christ Jésus est notre rédempteur : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »
Nous le savons : le Christ est mort pour nous.
Enfin, notre dernier privilège ici est donné dans les versets 12 à 13 : le Christ Jésus est notre protecteur.
« Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. »
(Jean 10.12-13)
Conclusion
Le S eigneur Jésus Christ est le berger miséricordieux qui offre un abri, une sécurité, un pâturage à Ses brebis bien aimées.
Le Christ Jésus est le bon Berger dans la bonté ne peut être exagérée.
Il connaît Son troupeau et chacune de Ses brebis par leurs noms. Chacune de Ses brebis reconnaît et aime Sa voix !
Le S eigneur Se réjouit de tout Son troupeau et de chacune de Ses brebis.
Le troupeau et la bergerie du Christ Jésus sont immenses, dépassant les frontières d’Israël : Il est venu chercher des brebis de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, comme nous le lisons dans le livre de l’Apocalypse : « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » (Apocalypse 5.9-10)
Quiconque connaît Jésus et est connu de Lui fait partie de Sa bergerie !
Leave a Reply