Prédication culte du dimanche 03 mars 2024 par le pasteur Claude Missidimbazi
« Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. Une grande multitude de peuple et de femmes le suivait; celles-ci se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici : des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, (heureuses) celles qui n’ont pas enfanté, et qui n’ont pas allaité ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous ! Car, si l’on fait cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ? On conduisait en même temps deux malfaiteurs qu’on allait faire mourir avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs; l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit : Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Quant aux chefs, ils raillaient (Jésus) en disant : Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ élu de Dieu ! Les soldats aussi s’approchèrent pour se moquer de lui et lui présenter du vinaigre en disant : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà la sixième heure environ, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, à la vue de ce qui était arrivé, glorifia Dieu et dit : Réellement cet homme était juste. Et les foules qui étaient venues assister à cette scène, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent en se frappant la poitrine. Tous ceux qui connaissaient Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient à distance, et regardaient ce qui se passait. »
(Luc 23.48-49)
« Près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie femme de Clopas et Marie-Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et debout auprès d’elle le disciple qu’il aimait dit à sa mère: Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple: Voici ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »
(Jean 19.25-27)
Introduction
Avant de quitter ce monde, le Christ Jésus a prononcé sept paroles, en étant suspendu sur la Croix.
Le schéma suivant les résume :
Si la royauté implique l’exercice de la puissance et exige d’être reconnue, notre Jésus n’est pas le roi attendu.
Dans le libellé de l’écriteau posé au dessus de sa tête il était écrit : « Celui-ci est le roi des juifs. »
Qui pourrait reconnaître roi un homme aussi faible, abandonné et méprisé ?
Mais en contraste la demande du malfaiteur crucifié aux côtés du Christ : « Souviens-Toi de moi Seigneur », et la réponse de Jésus, révèlent la justesse du titre.
Sa parole n’a jamais été plus efficace, victorieuse et triomphale : « Aujourd’hui-même, tu seras avec moi dans le paradis. »
C’est une parole de roi et de juge qui triomphe de la mort, en emportant avec Lui dans le Royaume ceux qui l’invoquent et l’implorent.
L’écriteau exprime alors une paradoxale vérité : Jésus humilié est vraiment roi.
Le Jésus selon Luc est plein de compassion pour les pêcheurs : c’est Sa plus grande qualité ! Il est rempli de bonté, doux et humble de cœur et a pitié des autres.
Toutefois la miséricorde ne dispense pas le coupable du repentir. Dans Son abaissement le plus totale, le Christ Jésus a attiré à Lui les pécheurs pour les accueillir dans Sa gloire.
Dans l’Évangile selon Jean, le Christ affirmait ainsi : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »(Jean 12.32)
Pour dire le sens de la Croix, Luc rapporte le dialogue du Christ avec le malfaiteur repentant : il montre que le Salut est possible pour tous, même pour celui qui reconnaît mériter la mort.
Jésus, le juste, a été crucifié avec des malfaiteurs
« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs; l’un à droite, l’autre à gauche. »(Luc 23.33)
Lors de Sa crucifixion, deux criminels ont été exécutés en même temps que le Christ Jésus.
La mort par crucifixion était considérée comme le châtiment le plus cruel qu’on pouvait imaginer à l’époque. Nous savons pourtant que le Christ Jésus était juste et innocent, mais il fallait qu’Il passe par là.
Le Nouveau Testament atteste que le Christ Jésus a été remis aux responsables de Sa mort selon le plan délibéré et la prescience de Dieu (Actes 2.23).
Par la mort de Jésus Dieu accomplit ce qu’il avait annoncé par tous les prophètes en disant que Son Messie souffrirait (Actes 3.18).
Dieu a livré le Christ Jésus pour nous tous, et ce dernier a accepté d’être livré pour sauver les pécheurs et apporter le pardon.
En acceptant cette mort, le Christ Jésus accomplissait la prophétie d’Ésaïe : « […] Il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. » (Ésaïe 53.12)
Dans le supplice de la crucifixion, il était de coutume de préciser l’acte d’accusation. On ne connaît que celui du Christ (« roi des juifs »), mais pas les motifs de crucifixion concernant les criminels en croix auprès de Lui.
Ce qui est sûr c’est que le Christ Jésus a été compté parmis les transgresseurs, Lui l’innocent par excellence.
L’évangéliste Luc nous invite quelque part à nous reconnaître dans ces deux malfaiteurs. En effet nous sommes parfois des profiteurs comme l’un des malfaiteurs qui disait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! » (Luc 23.39)
Comme lui, nous pouvons ne pas voir de signes de la puissance de Jésus dans cette crucifixion. Il cherchait des manifestations visibles de la messianité du Christ. Mais il était nécessaire que le Christ livre Sa vie sur cette Croix pour le Salut de l’humanité.
Jésus en croix est l’objet de moqueries. Les insultes sarcastiques adressés au Christ provenaient de quatre sources :
- Les passants : « Les passants blasphémaient contre lui et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! » (Matthieu 27.39-40)
- Les chefs religieux, prêtres, maîtres de la Loi et anciens : « Il a sauvé les autres et il ne peut se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix; et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu. » (Matthieu 27.42-43)
- Les soldats : « Les soldats aussi s’approchèrent pour se moquer de lui… » (Luc 23.36)
- Les malfaiteurs crucifiés avec Jésus : « Les brigands crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière. »(Matthieu 27.44)
L’ironie de la Croix est claire :
- L’homme qui ne peut se sauver Lui-même, sauve pourtant réellement les autres.
- L’homme qu’on moque comme « roi », est réellement le roi, mais pas selon le point de vue des hommes.
Le Christ a reçu un nom qui signifiait beaucoup : « […] tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1.21)
Et pour devenir un sauveur parfait, le Christ Jésus devait mourir.
Un des brigands crucifiés avec Jésus se convertit
C’est Luc qui nous rapporte que l’un des deux malfaiteurs crucifiés avec Jésus s’est rétracté.
Il va se convertir et plusieurs éléments dans notre texte l’atteste :
- Il y a un aveu de culpabilité de cet homme : « Nous sommes justement punis, car nous recevons ce que nos actes méritent… » (Luc 23.41)
Pour être sauvé, il faut être honnête et regarder son péché en face.
- Il se reconnaît comme étant un pécheur et réprimande l’autre brigand : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? » (Luc 23.40). C’est comme si il disait « Comment peux-tu aggraver tes péchés en injuriant ce juste, alors que tu es sous le coup de la même peine de mort ? »
- Sa troisième déclaration montre que quelque chose s’est passé en lui : « […] cet homme-là n’a rien fait de mal. » (Luc 23.41)
Les deux malfaiteurs étaient pourtant tous les deux au côté du Christ, mais un seul s’est repenti et a été sauvé.
La demande que le brigand repentant adresse au Christ prouve qu’il est conscient de son besoin de Salut : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume. »(Luc 23.42).
« Souviens-toi » ici peut se traduire par « Garde moi à l’esprit », « Pense à moi pour que le bien m’arrive »…
Cette expression nous remémore la demande de Joseph en prison après avoir aidé l’échanson de Pharaon qui devait être rétabli de sa disgrâce : « Mais souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et agis, je te prie, avec bienveillance envers moi; rappelle-moi au souvenir du Pharaon et fais-moi sortir de cette maison. » (Genèse 40.14)
La deuxième parole de Jésus à la Croix : une promesse confiante de salut
Le Christ a répondu tout de suite au brigand repentant : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Dans les derniers instants de sa vie, le larron repentant sur la croix a été justifié devant Dieu par la foi !
Le Christ l’a affirmé Lui-même : « L’œuvre de Dieu, c’est de croire en celui qu’il a e envoyé. » (Jean 6.29) et Jésus est l’envoyé de Dieu.
Les résultats de la justification sont claires :
C’est parce que le Christ va mourrir pour ce brigand, que le pardon de ses péchés est possible.
Ses péchés ont été pardonnés, parce qu’il a reconnu qu’il a fait ce qui est mal aux yeux de Dieu, qu’il a reconnu qu’il méritait la mort, et qu’il a cru que le Christ Jésus était le messie.
L’apôtre Paul écrit dans le même dans le même sens : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. »(1 Corinthiens 6.11)
Le Christ assure : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5.24)
Et l’apôtre Paul conclut : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit]. » (Romains 8.1)
Une autre preuve que le larron repentant était réellement justifié à l’instant réside dans la réponse même de Jésus : « Aujourd’huitu seras avec moi dans le paradis. »
Cette parole atteste du don immédiat de la vie éternelle au criminel justifié, avant même la mort de Jésus.
La réponse du Christ est une promesse remarquable pour ceux qui sont dans le Seigneur.
Cette réponse puissante sera toujours d’un grand réconfort pour ceux qui meurent dans la foi chrétienne.
Cette réponse nous dit que le croyant va directement auprès du Seigneur après la mort.
La joie exprimée par l’apôtre Paul à cette perspective peut être la nôtre, pourvu que nous placions notre foi dans le Christ, même si, pareils au brigand, nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir mené une vie modèle.
L’apôtre Paul dit ainsi : « Nous sommes pleins de confiance, et aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » (2 Corinthiens 5.8)
Il ajoute ailleurs : « Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. » (Philippiens 1.23)
C’est un privilège de mourir dans le Seigneur, le chrétien n’est pas hanté par la peur de la mort.
Nous devons retenir de cette parole-promesse du Christ les éléments suivants :
- Sa validité : « Je t’assure, en vérité, en vérité / je te le dis solennellement ». Quand c’est Jésus qui utilise cette expression dans les évangiles, la parole qu’Il dit est chargée d’autorité. C’est l’équivalent d’un serment et cela reflète l’autorité unique du Christ Jésus en tant que porte-parole du Père.
- Le moment de son accomplissement : « Aujourd’hui ». « Aujourd’hui » signifie ce jour même, avant la fin du jour présent où ils étaient crucifiés. Le Christ ne fait pas référence au jour ou à la période, où le Salut qu’Il apporte sera pleinement accompli. Le Salut n’est pas dans le futur. Lorsque l’on croit « maintenant », nos péchés nous sont pardonnés « maintenant », le Christ vient à nous « maintenant ».
- Son essence : « Tu seras avec moi ». Celui qui marche avec le Christ communie avec le Christ et aura le même sort que le Christ. Il n’y a
- Le lieu de son accomplissement : « au paradis ». Le lieu d’accomplissement de cette promesse est dans le « Paradis ». Dieu va renouveler toutes choses à la fin, ce que nous avons perdu du jardin de l’Eden sera restauré et nous serons avec le Seigneur dans Sa gloire. Notre Éden c’est le Christ, en Sa présence, il n’y aura plus de pleurs ni de larmes.
Ce qui est remarquable dans la réponse du Seigneur à l’appel du malfaiteur repenti c’est que :
- Alors que ce dernier demandait simplement qu’on se souvienne de lui, le Christ Jésus lui promet une association personnelle et intime avec Lui.
- Alors qu’il demandait la bonté à un moment futur inconnu, Jésus lui a donné une assurance concernant aujourd’hui même.
- Alors que sa demande concernait un vague royaume, Jésus lui a garanti une place dans le Paradis bien connu.
Merveilleux Sauveur qui nous fait profiter des bienfaits de la Croix au présent !
Pouvons-nous nous considérer comme quelqu’un pour qui le Christ Jésus est mort ? Pouvons nous dire comme ce larron repentant : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans Ton royaume » ?
Quand le Christ Jésus veut sauver quelqu’un, quelle que soit sa situation, Il trouvera le moyen de le faire.
Ce larron devait être sauvé : condamné aux yeux des hommes, aux yeux de Dieu il a été gracié.
Le Christ Jésus est mort sur la croix pour les pécheurs qui confessent leurs péchés et l’acceptent comme sauveur.
La troisième parole de Jésus à la Croix montre l’intérêt qu’Il porte à la famille
« Près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie femme de Clopas et Marie-Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et debout auprès d’elle le disciple qu’il aimait dit à sa mère: Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple: Voici ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »(Jean 19.25-27)
Attaché à Sa Croix, le Christ Jésus est pourtant préoccupé du sort de Sa propre mère.
Un théologien a écrit : « Jésus, dépouillé de tout, semblait n’avoir plus rien à donner. Cependant, du milieu de cette pauvreté profonde, Il avait fait déjà de beaux dons :
- À Ses bourreaux, Il avait légué le pardon de Dieu
- À Son compagnon de supplice : le paradis.
Ne trouverait-Il rien à laisser à Sa mère et à son ami ? Ces deux êtres bien aimés qui avaient été Ses plus précieux trésors sur la terre, Il les lègue l’un à l’autre, donnant ainsi à la fois un fils à sa mère, une mère à son ami. »
Jésus S’adresse d’abord à Marie ici avant de S’adresser à Jean, car Son premier souci était de rassurer Sa mère quant à son avenir et non pas d’informer Jean quant à sa nouvelle responsabilité.
La troisième parole de Jésus en Croix est un commandement. Elle ne laisse pas de place à la négociation.
Le Fils de Dieu parle comme Seigneur : Il ordonne et Sa parole est efficace.
Sa parole est une parole qui change les rapports humains.
Son geste est magnifique et touchant : même sur la Croix, le Christ Jésus reste conscient de Ses responsabilités sociales.
Au fond, le Christ Jésus dit à Marie : « Considère et traite Jean comme ton propre fils. Il me remplacera dans ta famille. »
Marie est confiée à Jean et devient sa mère spirituelle.
Les résultats de la parole efficace du Christ sont claires ici : La veuve Marie sera accueillie, confiée au soin tendre et permanent du disciple que Jésus aimait.
La Bible nous confirme que le disciple a bien reçu la mère de Jésus. Marie aura un logement permanent, mais aussi une affection et une protection filiale.
En confiant Sa mère à la garde de Son disciple, le Christ Jésus :
- Accomplit le cinquième commandement : « Honore ton Père et ta mère… »(Exode 20.12)
- Enseigne qu’Il est conscient de la douleur de Sa mère qui assiste à la mort de son fils.
Nous avons là une belle leçon lorsque le Christ Jésus préfère un disciple à Ses frères et sœurs incrédules comme gardien idéal de Marie. Il illustre la vérité qu’Il a Lui-même enseigné : « Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. » (Matthieu 12.50)
Retenons que si nous sommes en Christ nous sommes une famille avec les autres disciples, les enfants de Dieu convertis. Ces liens sont plus importants que les liens du sang.
Les liens naturels ne sont pas au-dessus des liens spirituels.
Rendons grâce à Dieu pour cette famille qu’Il nous donnent dans la personne de ceux qui font Sa volonté.
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