Prédication Culte du 8 Mai 2022 par le Pasteur Claude Missidimbazi
« 1 Or Nadav et Avihou, fils d’Aaron, prenant chacun sa cassolette, y mirent du feu sur lequel ils déposèrent du parfum ; ils présentèrent ainsi devant le SEIGNEUR un feu profane, qu’il ne leur avait pas ordonné. 2 Alors un feu sortit de devant le SEIGNEUR et les dévora ; et ils moururent devant le SEIGNEUR. 3 Moïse dit à Aaron : « Le SEIGNEUR l’avait bien dit : “Par ceux qui m’approchent, je veux être sanctifié, et à la face de tout le peuple, je veux être glorifié.” » Aaron entonna une lamentation. 4 Mais Moïse appela Mishaël et Elçafân, fils de Ouzziël, l’oncle d’Aaron, et leur dit : « Approchez ! Emportez vos frères de devant le lieu saint, hors du camp. » 5 S’étant approchés, ils les emportèrent dans leur tunique hors du camp, comme l’avait dit Moïse. 6 Moïse dit alors à Aaron, ainsi qu’à ses fils Eléazar et Itamar : « Ne défaites pas vos cheveux, ne déchirez pas vos vêtements, de peur de mourir et d’attirer la colère contre toute la communauté. Ce sont tous vos frères de la maison d’Israël qui pleureront ceux que le SEIGNEUR a détruits par le feu. 7 Vous, vous ne devez pas quitter l’entrée de la tente de la rencontre, de peur de mourir, car vous êtes marqués par l’huile d’onction du SEIGNEUR. » Ils agirent conformément à la parole de Moïse. 8 Le Seigneur adressa la parole à Aaron : 9 « Toi et tes fils, ne buvez ni vin ni alcool, quand vous devez aller à la tente de la rencontre ; ainsi vous ne mourrez pas. C’est une loi immuable pour vous, d’âge en âge. 10 C’est pour être à même de distinguer le sacré du profane, ce qui est impur de ce qui est pur, 11 et d’enseigner aux fils d’Israël tous les décrets que le SEIGNEUR a édictés pour eux par l’intermédiaire de Moïse. » 12 Moïse adressa la parole à Aaron, et à Eléazar et Itamar, les fils qui lui restaient : « Prenez l’offrande, après en avoir retiré ce qui est mets consumé du SEIGNEUR et mangez-la sans levain, à côté de l’autel, car c’est une part très sainte. 13 Vous la mangerez dans un endroit saint, car c’est la redevance pour toi et tes fils sur les mets consumés du SEIGNEUR. C’est l’ordre que j’ai reçu. 14 Quant à la poitrine du rite de présentation et au gigot du rite de prélèvement, vous les mangerez dans un endroit pur, toi de même que tes fils et tes filles, car ils sont la redevance accordée à toi et à tes fils sur les sacrifices de paix des fils d’Israël. — 15 Ce gigot du rite de prélèvement et cette poitrine du rite de présentation, les offrants les amènent avec les parties grasses à consumer, pour les offrir avec le geste de présentation devant le SEIGNEUR ; ensuite ils te reviennent de même qu’à tes fils, à titre de redevance pour toujours, comme le SEIGNEUR l’a ordonné. » 16 Quand Moïse s’enquit du bouc du sacrifice pour le péché, il découvrit qu’on l’avait brûlé. Il se mit en colère contre Eléazar et Itamar, les fils qui restaient à Aaron : 17 « Pourquoi n’avez-vous pas mangé la victime dans le lieu saint, puisque c’est une part très sainte ? Le SEIGNEUR vous l’a accordée pour ôter le péché de la communauté et pour que soit fait sur celle-ci le rite d’absolution devant le SEIGNEUR. 18 Puisque son sang n’a pas été amené à l’intérieur du lieu saint, vous deviez manger la victime dans un endroit saint, comme je l’avais ordonné. » 19 Aaron adressa la parole à Moïse : « Ecoute, en ce jour où ils ont présenté devant le SEIGNEUR leur sacrifice pour le péché et leur holocauste, voilà ce qui m’est arrivé. Le SEIGNEUR approuverait-il que je mange d’une victime pour le péché en un tel jour ? » 20 Moïse approuva ce qu’il venait d’entendre. »
Lévitique 10.1-20
Introduction
Le Lévitique est toujours un livre pour le temps actuel, un vrai manuel pour nous enseigner comment honorer Dieu. Nous devons rechercher la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12.14).
De nos jours, avec l’affaiblissement du sens moral, le relâchement dans la sanctification, nous nous contentons souvent d’un christianisme très facile, duquel la notion de sacrifice est absente, où le renoncement réel tient très peu de place dans la vie des croyants.
Nous servons un Dieu saint, Le Tout Autre, mais qui S’est rendu accessible.
Les hébreux avaient pour mission de servir Dieu, de célébrer le culte du Dieu unique. Ils devaient remplir des conditions qui les rendaient purs rituellement, pour pouvoir s’approcher de l’autel de Dieu ou prendre part aux rassemblements religieux. Il était nécessaire d’écouter et de suivre les instructions que Dieu avait Lui-même données afin que le peuple entre dans une relation intime avec Lui.
Comment honorer Dieu ?
- Dieu doit d’abord dire comment le faire.
- Et ensuite nous devons décider et avoir à cœur de suivre ce qu’Il dit, pour Le glorifier.
Nous devons donc commencer par chercher à comprendre ce que Dieu veut et ce qu’Il ne veut pas.
A ceux qui assument dans l’Église un ministère, un service, quelqu’il soit, le Seigneur les met en garde du danger et des conséquences de la désobéissance.
Dieu attache une grande importance à l’obéissance de Ses commandements.
v.1-2 –
« Or Nadav et Avihou, fils d’Aaron, prenant chacun sa cassolette, y mirent du feu sur lequel ils déposèrent du parfum ; ils présentèrent ainsi devant le SEIGNEUR un feu profane, qu’il ne leur avait pas ordonné. Alors un feu sortit de devant le SEIGNEUR et les dévora ; et ils moururent devant le SEIGNEUR. »
Si nous voulons honorer Dieu, nous ne devons pas apporter dans le culte que nous Lui offrons, quelque chose de contraire à ce que Dieu veut.
Dans notre récit, les deux fils aînés d’Aaron au travers d’une action anodine commettent l’irréparable.
En faisant entrer dans l’espace sacré un feu profane, venu de l’extérieur, les fils aînés d’Aaron annulent ici la valeur de leurs offrandes.
En temps normal, la présence de Dieu est source de joie. Mais nous voyons aussi que cette présence peut être source de jugement, lorsque la désobéissance des hommes la transforme en source de mort.
Quel était donc ce feu étranger ? Le qualificatif « profane » ici signifie étranger au culte, non conforme, irrégulier, non autorisé, non consacré, ne convenant pas.
L’offrande ne se conformait pas à ce que Dieu avait dûment prescrit, sans que le texte n’indique clairement la nature de la faute commise.
On peut essayer de la déduire d’après un autre texte, dans le livre d’Exode, où Dieu donne les instructions suivantes : « Vous ferez toujours brûler du parfum devant l’Eternel, de génération en génération. Vous n’y offrirez pas de parfum profane ni d’holocauste, ni d’offrande, et vous n’y répandrez aucune libation. » (Exode 30.8-9)
La faute de Nadab et Abihou semble donc d’avoir apporté dans le Tabernacle, dans la présence de Dieu, ce que Dieu Lui-même n’avait pas autorisé, n’avait pas prescrit.
Le récit depuis le chapitre 8 du Lévitique montre que les serviteurs devaient exécuter strictement les ordres que Dieu leur avait donnés.
Pour honorer Dieu, il est crucial :
- d’écouter Dieu
- de comprendre ce qu’Il nous dit
- et enfin de réagir par rapport à cela en Lui obéissant.
Les fils d’Aaron faisant quelque chose en contradiction avec ce qui leur avait été ordonné, la sanction tombe immédiatement : ils sont coupables, et devant le Seigneur, ils doivent mourir.
Il importait que cette transgression ne reste pas impunie. La sanction sévère qui les frappe a pour but d’éviter la propagation du mal.
Cette transgression est grave car elle touchait directement Dieu dans Son lieu de résidence et Son identité.
Dieu, en punissant de manière exemplaire Nadab et Abihou, exprime combien Il tient à être respecté par Ses serviteurs et tout Son peuple. Par les châtiments dont Il frappe ceux qui méconnaissent Ses prescriptions, le Seigneur apporte la preuve de Sa sainteté transcendante.
Les serviteurs de Dieu ne doivent agir que sur l’ordre de Dieu et selon Ses prescriptions.
Gardons nous de suivre notre propre volonté dans ce qui concerne le service divin. Lisons nos bibles pour connaître la volonté de Dieu et comprenons ce qu’Il nous demande.
L’homme dévoué à Dieu accomplit les commandements de Dieu, même lorsqu’il n’en voit pas la raison.Le service de Dieu consiste précisément dans la soumission de la volonté humaine à la volonté de Dieu.
Nous sommes mis en garde : on ne doit pas tricher avec ce que Dieu demande, on ne doit pas jouer avec Ses prescriptions, même si on veut bien faire ou mieux faire.
Peut être que l’offrande des fils d’Aaron parfait d’une bonne intention, sans doute dans l’excitation de leur récente consécration au service, dans l’enthousiasme, dans la précipitation en manquant de sagesse. Mais cette offrande n’a pas été acceptée parce qu’elle n’allait pas dans le sens des prescriptions de Dieu.
Nabab et Abihou avait commis une faute grave à l’égard de ce qu’il y avait de plus grand et de plus précieux : le respect de la présence de Dieu.
Le feu extraordinaire envoyé par Dieu pour punir les prêtres coupables ici, fait écho à celui qu’Il avait envoyé pour attester qu’Il agréait les sacrifices faits au chapitre précédent du Lévitique (lire Lévitique 9.24).
Rappelons nous que :
- « L’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux |que la graisse des béliers. » (1 Samuel 15.22)
- L’apôtre Paul exhorte, sans doute en ayant lu ce texte, à offrir à Dieu un sacrifice qui lui soit agréable (Romains 12.1)
- De même l’auteur de la lettre aux Hébreux écrit, « C’est pourquoi, puisque nous recevons un royaume inébranlable, ayons de la reconnaissance, en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant. » (Hébreux 12.28-29)
Lorsque nous ne suivons pas les instructions que Dieu nous donne, Le jugement tombe toujours. Aujourd’hui des conséquences aussi terribles que ce qui s’est passé pour Nahab et Abihou ne semblent pas visibles mais pourtant il y a bien des cadavres « spirituels », des gens qui ont perdu le goût de la prière, de la louange, de parler de la bonne nouvelle aux âmes perdues…
Nous lisons dans le livre du prophète Ézéchiel : « Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Me voici contre toi, Sidon! Je serai glorifié au milieu de toi; Et l’on reconnaîtra que je suis l’Éternel, Quand j’accomplirai des jugements contre elle; Je serai sanctifié au milieu d’elle. » (Ézéchiel 28.22)
Nous voyons donc que Dieu Se glorifie lorsqu’Il bénit mais Il Se glorifie aussi lorsqu’Il maudit.
De même, comme vu plus haut, au chapitre 9 du Lévitique, par un feu extraordinaire, la gloire de Dieu apparaît à tout le peuple lorsqu’Il agrée le culte conforme à Ses prescriptions : « Moïse et Aaron entrèrent dans la tente de la Rencontre. Lorsqu’ils en sortirent, ils bénirent le peuple. Et la gloire de l’Éternel apparut à tout le peuple. Un feu sortit de devant l’Éternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; ils poussèrent des cris de joie et se jetèrent face contre terre. » (Lévitique 9.23)Mais face à la transgression de Nabab et Abihou, c’est aussi un feu extraordinaire qui intervient : « Alors le feu sortit de devant l’Éternel et les consuma: ils moururent devant l’Éternel. » (Lévitique 10.2)
Les enfants d’Aaron ont été irresponsables en voulant apporter autre chose dans le culte à Dieu, alors que l’Éternel avait révélé exactement ce qu’Il fallait faire pour Le servir.
Prenons garde aujourd’hui. La Bible nous dit, par exemple, que ceux qui enseignent seront jugés plus sévèrement (lire Jacques 3.1).
Il doit y avoir une sainte crainte de servir Dieu. Nous devons le faire avec une bonne conscience sachant que nous ne servons pas un homme mais le Dieu vivant et vrai.
Ce qui jadis ne concernait peut être que les prêtres, concernent maintenant tous les croyants. Aujourd’hui tout croyant est un prêtre habilité à être en communion directe avec Son Dieu : « […] vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ; […] Vous, par contre, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière… » (1 Pierre 2.5 & 9)« Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils règneront avec lui pendant les mille ans. »
(Apocalypse 20.6)
v.3 – « Moïse dit à Aaron : « Le SEIGNEUR l’avait bien dit : “Par ceux qui m’approchent, je veux être sanctifié, et à la face de tout le peuple, je veux être glorifié.” »
Dieu veut être reconnu pour saint. Ceux qui sont à Son service doivent tout faire pour que la sainteté de Dieu soit reconnue de tous. Ceux qui ont des responsabilités dans les assemblées doivent respecter Dieu et doivent amener les autres aussi à respecter Dieu. Nous qui approchons Dieu, nous qui sommes proches de Dieu, nous qui sommes à Lui, nous devons amener tous ceux qui nous côtoient à avoir un saint respect de Dieu. C’est une grâce et un privilège !
Il y a aussi là une grande responsabilité. Nous avons vu plus haut que la gloire de Dieu implique aussi bien la bénédiction que le jugement.
Glorifier quelqu’un c’est lui donner du poids, le révéler tel qu’il est. Nous voulons avant tout donner du poids, de la valeur, de l’importance à Dieu.
Ceux qui viennent de l’extérieur doivent pouvoir voir la gloire de Dieu au milieu de nos rassemblements, au travers des chants, des prières, de la prédication de la Parole de Dieu, etc. Il faut qu’ils puissent eux aussi rencontrer Dieu et être transformés pour L’adorer.
v.4-5 –
« Aaron entonna une lamentation. Mais Moïse appela Mishaël et Elçafân, fils de Ouzziël, l’oncle d’Aaron, et leur dit : « Approchez ! Emportez vos frères de devant le lieu saint, hors du camp. » 5 S’étant approchés, ils les emportèrent dans leur tunique hors du camp, comme l’avait dit Moïse. »
Dieu ayant consacré les prêtres, ils n’ont pas pu toucher eux mêmes les cadavres de leurs frères, car le contact avec un cadavre rendait impur rituellement. Nous voyons que Dieu exige un haut degré de sainteté de ceux qui sont à Son service, c’est à dire une vie totalement consacrée à Lui.Le mot « sainteté » ne veut pas dire « sans tache, sans faute », mais il qualifie quelque chose qui a été consacré à Dieu et ne doit pas être utilisé pour autre chose.
Si les serviteurs de Dieu oublient de manifester la sainteté de Dieu par leur conduite, Il saura le manifester Lui-même par des jugements dont Il les frappera, et de la sorte Il sera glorifié en présence de tout Son peuple.
La mort n’a pas de place dans la présence de Dieu : « Emportez vos frères de devant le lieu saint, hors du camp. »
v.6-7
« Moïse dit alors à Aaron, ainsi qu’à ses fils Eléazar et Itamar : « Ne défaites pas vos cheveux, ne déchirez pas vos vêtements, de peur de mourir et d’attirer la colère contre toute la communauté. Ce sont tous vos frères de la maison d’Israël qui pleureront ceux que le SEIGNEUR a détruits par le feu. Vous, vous ne devez pas quitter l’entrée de la tente de la rencontre, de peur de mourir, car vous êtes marqués par l’huile d’onction du SEIGNEUR. » Ils agirent conformément à la parole de Moïse. »
Moïse défend aux prêtres de prendre les signes du deuil pour leurs parents morts, parce que Dieu les a consacrés : ils appartiennent à Dieu, et ce en permanence.
Le fait même d’interdire de pleurer, de prendre le deuil pour des parents proches décédés, montre qu’il y avait bien un sacrifice à payer pour être consacré à Dieu. Dieu doit toujours avoir la priorité dans la vie de Ses serviteurs.
Dieu ne permet pas certaines choses parce que Son Nom doit être sanctifié.
v.8-10 –
« Le Seigneur adressa la parole à Aaron : « Toi et tes fils, ne buvez ni vin ni alcool, quand vous devez aller à la tente de la rencontre ; ainsi vous ne mourrez pas. C’est une loi immuable pour vous, d’âge en âge. C’est pour être à même de distinguer le sacré du profane, ce qui est impur de ce qui est pur, 11 et d’enseigner aux fils d’Israël tous les décrets que le SEIGNEUR a édictés pour eux par l’intermédiaire de Moïse. »
Pour honorer Dieu, il est crucial d’écouter ce qu’Il dit, afin de Lui obéir.
Dieu met en garde ici face à la consommation de boissons enivrantes. Il interdisait ainsi toute boisson alcoolisée à ses serviteurs qui devaient aller servir au Tabernacle.
Celui qui est ivre n’est pas toujours en capacité de distinguer ce qui est sacré et ce qui est profane, ce qui est pur et ce qui est impur. Il faut être totalement inspiré par le Seigneur pour pouvoir L’honorer et L’adorer.
La tâche des prêtres étaient d’instruire le peuple au sujet de toutes les prescriptions que Dieu avait révélées, comment se conduire pour garder une juste relation avec Dieu, et ce tant par leurs enseignements que par leurs exemples.
Le serviteur de Dieu doit être capable de distinguer ce qui est saint/pur de ce qui est profane/impur. Il doit être capable de rapporter toute la Parole de Dieu de manière intègre.
Ézéchiel, le prophète, accuse ainsi ses confrères d’avoir fuit cette responsabilité :« Ses prêtres font violence à ma loi et profanent ce qui m’est consacré. Ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils ferment les yeux sur mes sabbats et je suis déshonoré au milieu d’eux. » (Ézéchiel 22:26)
Un serviteur de Dieu ne doit pas fermer les yeux, il doit être prompt à dénoncer le mal, à dire la vérité et à chasser le mensonge.
v.12-20 – Règles relatives aux restes des sacrifices
Pour honorer Dieu nous devons tout faire pour Lui plaire.
Nous voyons que Dieu demandait à Ses prêtres de consommer le reste de certaines offrandes et sacrifices.Tout devait se faire devant Dieu, consommé dans un endroit sanctifié. Dieu avait en effet donné des instructions très claires concernant le reste des différents sacrifices.
Pour nous aujourd’hui, nous sommes dans la réalité de ce que ces derniers versets préfiguraient : nous avons à nous nourrir du Christ par la foi, en reconnaissant qu’Il est notre repas. Le Christ est notre sacrifice parfait, qui a accompli l’offrande efficace, suffisante, irremplaçable et définitive.
Conclusion
La sévérité terrible du jugement qui s’est exercé sur Nadab et Abihou peut nous troubler. Mais Dieu met un point d’honneur à glorifier Son Nom.
Face au péché, nous sommes facilement enclins à une trop grande indulgence, parce que nous nous sentons nous mêmes coupables. Mais nous devons comprendre la gravité et le prix du péché. Pour cela il nous faut contempler La Croix où le Christ est mort et a été fait malédiction à notre place. Dieu détruira le pécheur qui ne se repent pas.
Si Nabab et Abihou ont été sanctionnés c’est que leur conduite ne concernait pas leur vie privée. C’est en tant que revêtus de leurs robes sacerdotales qu’ils ont agi.
De la même manière, dans la première église à Jérusalem, Dieu a sanctionné le mensonge de Ananias et Saphira (Actes 4.32 à 5.13). Aujourd’hui encore, le jugement de Dieu s’exerce, mais il s’agit majoritairement de morts spirituels, de personnes qui ne sont plus vivantes, plus sensibles à la présence de Dieu, qui n’ont plus de passion pour Jésus, plus d’amour pour Dieu et pour les choses qui Le concernent.
Dieu exige un haut degré de sainteté chez ceux qui s’approchent de Lui, c’est à dire ceux qu’Il a élevés à la dignité de médiateurs entre Lui et les hommes.
A celui qui exerce un ministère, un service, quel qu’il soit, Dieu met en garde du danger et des conséquences de la désobéissance. Dieu attache une grande importance à l’obéissance de Ses commandements.
Ce saint service est une grâce mais nous devons aussi en peser les conséquences.
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