Prédication Culte du 19 Septembre 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi
« Prière, de Moïse, l’homme de Dieu.Seigneur, d’âge en âge tu as été notre abri.Avant que les montagnes naissent et que tu enfantes la terre et le monde, depuis toujours, pour toujours, tu es Dieu.Tu fais retourner l’homme à la poussière, car tu as dit : « Fils d’Adam, retournez-y ! »Oui, mille ans, à tes yeux, sont comme hier, un jour qui s’en va, comme une heure de la nuit.Tu les balayes, pareils au sommeil,qui, au matin, passe comme l’herbe ; elle fleurit le matin, puis elle passe ; elle se fane sur le soir, elle est sèche.Oui, nous avons été achevés par ta colère,épouvantés par ta fureur.Tu as placé nos fautes en ta présence,nos secrets à la clarté de ta face.Oui, devant ta fureur s’effacent tous nos jours ; le temps d’un soupir, nous avons achevé nos années :Soixante-dix ans, c’est parfois la durée de notre vie, quatre-vingts, si elle est vigoureuse, et son agitation n’est que peine et misère ; c’est vite passé, et nous nous envolons.Qui peut connaître la force de ta colère ?Plus on te craint, mieux on connaît ton courroux !Alors, apprends-nous à compter nos jours, et nous obtiendrons la sagesse du cœur.Reviens, Seigneur ! Jusqu’à quand ? Ravise-toi en faveur de tes serviteurs.Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité, et nous crierons de joie nos jours durant.Rends-nous en joie tes jours de châtiment, les années où nous avons vu le malheur.Que ton action soit visible pour tes serviteurs, et ta splendeur pour leurs fils !Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous !Consolide pour nous l’œuvre de nos mains,oui, consolide cette œuvre de nos mains. »
Psaume 90
La dernière fois nous avons vu les douze premiers versets et nous avons retenu cette leçon : : « En raison de la brièveté de la vie, cherchons à acquérir la sagesse : c’est à dire à faire de Dieu notre refuge. en obéissant à Ses commandements. »
Notre vie sur terre est courte. Tant qu’il est encore temps faisons de Dieu notre refuge permanent.
La question est : face aux soucis de la vie, mais aussi face à sa nature transitoire, comment tirer le maximum de notre vie sur terre ? C’est ce que nous voulons voir et entendre de la part de Dieu, aujourd’hui.
Rappel de la première partie
v.1-2 « Prière, de Moïse, l’homme de Dieu.
Seigneur, d’âge en âge tu as été notre abri.
Avant que les montagnes naissent et que tu enfantes la terre et le monde, depuis toujours, pour toujours, tu es Dieu. »
Le verset 1 nous dit que ce psaume est une prière de l’homme de Dieu, Moïse.
D’emblée le psalmiste affirme sa foi. Il nous fait une confidence : le texte débute par la proclamation de la fidélité de Dieu qui traverse les siècles et rejoint le psalmiste au moment où il prie.
Le psalmiste loue et en appelle à l’éternelle stabilité de Dieu. Il insiste sur l’éternité de Dieu : « d’âge en âge », « depuis toujours et pour toujours », Tu es Dieu.
Moïse attire notre attention sur la constance, l’immutabilité de Dieu, conçue comme une présence active et ininterrompue présidant aux destinées.
Le psalmiste affirme l’antériorité de Dieu par rapport au monde. De Dieu , il est dit qu’il précède l’existence du cosmos tout entier. Dieu est Dieu avant l’origine de toute chose, Il est Lui même l’origine de tout.
Dès le verset 1, le Seigneur est invoqué comme un refuge : « Toi Tu es une maison pour nous ».
Cette affirmation de foi est de la plus haute importance.Le terme hébreu traduit ici par abri signifie Le mot hébreu traduit ici par refuge ou abri signifie :
- au sens premier habitation, demeure et sert à désigner le lieu où se terrent les animaux de la forêt, où ils peuvent vivre sans être dérangés (voir Nahum 2.12).
- Ce terme désigne aussi le lieu où Dieu habite dans le Ciel et dans le Temple saint de Jérusalem (voir Psaume 26, Deutéronome 26)
L’idée de demeure englobe le concept d’abri, de lieu où se réfugier et se trouver en sécurité.Le psalmiste nous dit que Dieu est un abri, un refuge. Cela sous entend aussi qu’Il est Celui qui aide et qui protège.
Ce terme nous dit que le croyant n’est pas sans refuge. Il n’a pas besoin de se construire un abri, un logis parce que son abri est un don de Dieu. Cette maison, cette demeure ce n’est pas une place particulière, un endroit ou quelque chose de matériel mais c’est Dieu Lui même :
- « Sois le rocher où je m’abrite, où j’ai accès à tout instant : tu as décidé de me sauver. Oui, tu es mon roc, ma forteresse. » (Psaume 71.13)
- « Oui, SEIGNEUR, tu es pour moi un refuge ! — Si tu as fait du Très-Haut ton abri… » (Psaume 91.9)
- « Depuis toujours, il est ton refuge; depuis toujours, sa puissance est grande ici-bas. C’est lui qui chasse tes ennemis devant toi et qui t’ordonne de les exterminer. » (Deutéronome 33.27)
Ainsi dès le début le psalmiste nous partage cette vérité capitale, cette conviction essentielle : Le Dieu d’éternité est un refuge, une résidence… C’est comme un cri de victoire, de triomphe.
Le Seigneur avait donné à Moïse la vision de Sa nature éternelle, qu’Il existait avant tout et que par Lui tout a été créé.Il est donc le seul, l’unique refuge sûr dans l’instabilité de la vie.
Nous ne réalisons pas ce que cette vérité peut impliquer pour nous aujourd’hui.
Le contexte de cette prière de Moïse
Le psaume ne nous donne pas le contexte mais la Bible nous dit concernant Moïse :« Des plaines de Moab, Moïse monta sur le mont Nébo, au sommet de la Pisga, qui est à l’est de Jéricho. Le Seigneur lui montra tout le pays: la région de Galaad jusqu’à Dan, les régions de Neftali, d’Éfraïm, de Manassé, et celle de Juda jusqu’à la Méditerranée, la région du Néguev, et enfin, dans la vallée du Jourdain, le district de Jéricho – la ville des Palmiers – jusqu’à Soar. Alors le Seigneur lui dit: «Regarde le pays que j’ai promis à Abraham, à Isaac et à Jacob, lorsque je leur ai dit: “Je donnerai ce pays à vos descendants.” Je te le montre, mais tu n’y entreras pas.» Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, dans le pays de Moab, comme le Seigneur l’avait annoncé. Dieu lui-même l’enterra dans une vallée de Moab, en face de la localité de Beth-Péor, et jusqu’à ce jour, personne n’a su exactement où se trouve sa tombe. Moïse avait cent vingt ans quand il mourut. Pourtant sa vue n’avait pas baissé et il était encore plein de vitalité.» (Deutéronome 34:1-7)
Dans le Nouveau Testament, nous lisons que : « Par la foi, les parents de Moïse le tinrent caché pendant trois mois après sa naissance. Ils virent que c’était un bel enfant et n’eurent pas peur de désobéir à l’ordre du roi. Par la foi, Moïse, devenu grand, renonça au titre de fils de la fille du Pharaon. Il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de jouir des plaisirs momentanés du péché. Il estima qu’être méprisé comme le Messie avait beaucoup plus de valeur que les trésors de l’Égypte, car il gardait les yeux fixés sur la récompense future. Par la foi, Moïse quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi; il demeura ferme, comme s’il voyait le Dieu invisible. »
Hébreux 11:23-27 BFC
Moïse pouvait avoir une vie agréable mais il n’aurait pas obéi a Dieu. Moïse a fait ce choix de ne rien posséder des privilèges qu’il avait, il a renoncé à ces choses pour épouser le mandat que Dieu lui donnait et accomplir Sa volonté.
Ainsi quand Moïse affirme que Dieu est son refuge, il sait de quoi il parle. Il n’est pas dans la théorie, mais il est dans la vraie vie. Dans le quotidien, alors qu’il a vécu une quarantaine d’années dans le désert, il a expérimenté que Dieu est un refuge, une résidence, un protecteur, un Dieu Sauveur.
Pendant ces années, il n’a manqué de rien et Dieu a su garder et protéger Son peuple.Alors il peut dire en connaissance de cause : « d’âge en âge tu as été notre abri, de génération en génération tu as été notre refuge… »
Moïse a choisi de souffrir avec le peuple de Dieu plutôt que de jouir des plaisirs momentanés du péché. Nous aussi faisons ce choix de choisir Dieu comme notre résidence au lieu de choisir le monde. Pour expérimenter cette résidence qu’est Dieu, il nous faut cela et avoir soif de Lui, et vivre avec Lui.
La soif des choses matérielles doit être remplacée par Dieu. Ainsi c’est dans la communion avec Dieu que nous nous épanouirons.
Dieu n’est pas contre le fait de posséder des choses, mais plus nous cherchons à acquérir des biens et plus notre attention et nos ressources sont mobilisées et consumées par ces choses là.
Si nous choisissons de vivre une vie sainte et simple avec Dieu comme résidence, comme logis, alors nous connaîtrons la joie et le bonheur d’être dans Sa compagnie. Il n’y a pas de bonheur sur cette terre sans être en communion avec Dieu.
Confiance dans le Dieu d’éternité
Ce psaume n’est pas seulement une réflexion sur la brièveté de la vie, mais aussi un témoignage puissant de la réalité et de la puissance du Seigneur dans le quotidien de la vie.
Le verset 2 de notre psaume affirme l’antériorité de Dieu par rapport au monde :« Avant que les montagnes naissent et que tu enfantes la terre et le monde, depuis toujours, pour toujours, tu es Dieu. »
Dieu est le Créateur et est notre résidence. Oui, Il nous aime : « Car les montagnes peuvent s’écarter et les collines chanceler, mon amour ne s’écartera pas de toi, mon alliance de paix ne chancellera pas, dit Yahvé qui te console. » (Esaie 54.10)
« Avant que les montagnes naissent… »
Les montagnes existent depuis des temps immémoriaux, elles sont toujours là, solides, elles ne semblent pas céder aux attaques du temps. De même la terre est vieille de millénaires. Mais Dieu est Celui qui leur a donné naissance, à la terre et aux montagnes. Dieu existe bien avant elles, Il existe d’éternité en éternité. La Bible affirme avec force qu’Il est le Dieu d’éternité : « D’éternité en éternité tu es Dieu ». « Mais Toi, Tu restes le même et Tes années ne finiront point. » (Psaume 102.28)
Pour Dieu, l’éternité est un maintenant, un éternel présent.
Si le psalmiste médite sur l’éternité de Dieu, ce n’est pas pour se livrer à des spéculations métaphysiques mais pour exprimer sa gratitude et sa confiance.
Nous avons le témoignage de ceux qui nous ont précédé, ceux qui se sont adressé à Dieu. Ce témoignage nous exhorte à faire confiance à Dieu car Il est et Il sera toujours le même. Il reste celui qui aime Son peuple, qui garde Son peuple : Il est un abri sûr pour quiconque Lui confie sa vie.
La prière de Moïse pour la sagesse
Moïse prie donc du verset 12 à 17. Et nous avons pris le temps de méditer sur les versets précédents car cette demande repose sur le fait que Dieu est un refuge.
v.12-17 « Alors, apprends-nous à compter nos jours, et nous obtiendrons la sagesse du cœur.
Reviens, Seigneur ! Jusqu’à quand ? Ravise-toi en faveur de tes serviteurs.
Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité, et nous crierons de joie nos jours durant.
Rends-nous en joie tes jours de châtiment, les années où nous avons vu le malheur.
Que ton action soit visible pour tes serviteurs, et ta splendeur pour leurs fils !
Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous !
Consolide pour nous l’œuvre de nos mains,
oui, consolide cette œuvre de nos mains. »
Moïse demande un changement d’attitude : « Alors, apprends-nous à compter nos jours, et nous obtiendrons la sagesse du cœur ».
Dans ce psaume nous avons vu qu’il a été question précédemment de la colère de Dieu, de l’autorité de Dieu sur l’homme, de la fragilité de l’homme. Mais face à des constats tristes, la prière est une force capable de changer la mort en vie. Face à ce spectacle triste qu’est la mort, la prière est capable de tout changer.Impossible de changer d’attitude sans la prière.
Apprendre la sagesse, avoir un cœur sage, apprendre à compter nos jours, comprendre combien le délai qui nous est fixé est court : le psalmiste demande à être pleinement conscient de ses limites et de sa mortalité de sorte que la valeur de sa vie ressorte et que le maintenant prenne toute son importance.
La mort nous dit que nous ne sommes pas immortels et que nous ne sommes pas indispensables.
Reconnaître sa finitude est une bonne chose. Cela doit nous pousser à vivre chaque jour pour D ieu et pour Sa gloire.
Le cœur est le moteur de tout, ainsi le psalmiste demande la sagesse du cœur.
Lorsque nos pensées sont renouvelées par Dieu et Sa parole, notre cœur nous dirige vers Dieu.
Que Dieu nous donne un « cœur à la maison », un cœur calme, un cœur sage, un cœur conscient.
Compter nos jours c’est réfléchir sur les objectifs et l’orientation de nos vies. Chaque jour est une grâce, un don de Dieu, non pas pour nous vautrer dans le mal, mais pour craindre Dieu, Le respecter et toujours chercher à faire Sa volonté.
- « Car le commencement de la sagesse est la crainte de Dieu »
- « La connaissance commence par la crainte de l’É.ternel. Il faut être fou pour mépriser la sagesse et l’instruction » (Proverbe 1.7).
Quand le cœur aime, on ne peut pas l’arrêter : si nous aimons Dieu, ça se verra.« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ».L’amour est une impulsion qui nous fait marcher et agir. Si Dieu est notre résidence et que nous prenons du plaisir à Le servir, ce ne sera pas une contrainte, un fardeau de tout Lui consacrer car ce n’est que la conséquence de notre amour.
L’amour de Dieu nous fait aimer Sa compagnie, aimer Sa maison, aimer la méditation de Sa Parole et les moments de prières, de louanges en intimité avec Lui.
« Souviens toi que tu vas mourir » : la vie est courte, il faut en faire bon usage en nous conformant aux instructions de D.ieu.
L’apôtre Paul écrira ainsi : « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et en particulier envers nos proches dans la foi. » (Galates 6.10) Il écrit ailleurs : « Conduisez-vous avec sagesse envers les gens de l’extérieur, et rachetez le temps. » (Colossiens 4:5 )
Dieu est bon mais Il est très clair : nous avons à faire des choix. Le Christ a demandé à cet homme riche (Matthieu 19.16-26, Luc 18.18-25, Marc 10.17-22) de faire un choix : tout abandonner pour Le suivre, ce qui l’aurait libéré de ces richesses éphémères pour entrer dès ici-bas dans la vie éternelle. Nous avons la parabole du riche insensé qui s’était amassé des richesses mais à qui on a dit : « cette nuit même, ton âme te sera redemandée ».
Un cœur sage fait des choix : nous pouvons amasser des biens sur cette terre mais nous ne les emporterons pas après la mort et nous serons oubliés là-haut.
La sagesse nous apprend à faire de bons choix : D ieu doit être notre priorité.
L’intercession de Moïse
v.13 « S eigneur reviens ! Jusqu’à quand ? Ravise-toi en faveur de tes serviteurs »
Moïse était un grand intercesseur. II avait vu le peuple se vautrer dans l’idolâtrie (Exode 32). Dans les mêmes termes que ce psaume, Moïse a intercédé auprès de Dieu ainsi : « Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. » (Exode 32.12)
Nous aussi, prions pour que Sa juste colère puisse se muer en tendre pitié.
« Ravise-Toi en faveur de Tes serviteurs ».Le S eigneur et le Maître et nous sommes Ses serviteurs. Être un serviteur c’est être obéissant, dépendre de D ieu, Lui faire confiance et être humble.Le disciple croyant converti qui a reçu l’Esprit du Christ devient un serviteur. Nous devons Le servir avec les dons qu’Il nous a donnés.
La joie du Seigneur
v.14 « Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité, et nous crierons de joie nos jours durant. »
C’est vrai : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est grande ! »
(Lamentations 3:22-23)
Dieu est fidèle et véritable, Il est incapable de mentir ou de tromper. Il ne manque jamais à Sa parole. Il est absolument digne de confiance : toutes Ses promesses s’accompliront.
Nous avons faim, nous avons soif, c’est pour cela que Dieu doit nous rassasier. Lorsque nous goûtons et savourons la fidélité de Dieu alors une autre réalité prend place : la joie qui est un fruit de l’Esprit de Dieu.
Lorsque nous sommes rassasiés de Dieu nous sommes dans la joie : le fait de savoir que Dieu est fidèle et véritable remplit notre âme de confiance !
Que Dieu nous accorde de prendre conscience qu’Il nous aime et nous donne la force d’affronter nos journées avec courage et aussi avec bonne humeur.
Les psaumes disent :
- « Le soir arrive les pleurs et le matin l’allégresse. » (Psaume 30.5)
- « Dieu est au milieu d’elle: elle n’est pas ébranlée; Dieu la secourt dès le point du jour. » (Psaume 46.6)
- « Quant à moi, je chanterai ta force, dès le matin je célébrerai ta bonté, car tu es pour moi une forteresse, un refuge quand je suis dans la détresse. » (Psaume 59.16)
- « Dès le matin, fais-moi entendre ta bonté, car je me confie en toi ! Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car je me tourne vers toi ! » (Psaume 143.8)
v.15 « Rends-nous en joie tes jours de châtiment, les années où nous avons vu le malheur. »
Moïse demande ce changement : celui de la joie qui dure et de la fin de la colère de Dieu.
La joie est au cœur du message évangélique. Dans la vie il y a des moments de tristesse et de désespoir. Mais le Seigneur est capable de nous partager Sa joie et de remplacer les années de sécheresse en nous donnant une porte d’espérance.
L’impératif de l’apôtre Paul « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur »(Philippiens 4.4) est plus qu’une invitation : Il indique ce qui découle de l’intimité avec Dieu.
Arrêtons nous et réfléchissons : la joie est la conséquence de la présence et de l’action de Dieu. Qu’est-ce qui ferait donc que nous ne sommes pas joyeux ? Serait-ce donc des péchés que nous n’aurions pas confessés et abandonnés ?
Faisons, dès maintenant, du Seigneur notre résidence, blottissons nous dans Ses bras, cachons nous en Lui et restons y. Il est important de dépasser nos sentiments, nos sensations et vivons avec la Parole de Dieu, soyons obéissants : il y a de la joie devant la face de Dieu.
S eigneur donne nous de retrouver la joie de notre Salut, du moment où Tu nous as sauvé. Donne nous de retrouver notre premier amour pour Toi, lorsque nous Te servions avec zèle.
La joie est un don de Dieu.
Lorsque Moïse prie dans le désert, la mort est partout autour de lui, dans le peuple à cause de l’idolâtrie. Les cadavres s’entassent frappés par la colère de D.ieu. Mais il ne se décourage pas et intercède pour le peuple, il sait que la prière peut tout changer et toucher la corde sensible, la miséricorde de Dieu.
Il y a une autosuffisance lorsque l’on trouve Dieu. Il y a des expériences spirituelles que nous vivons lorsque Dieu est notre tout.
Demandons nous qui a les pleins pouvoirs dans nos cœurs.
Le seul moyen d’échapper à l’angoisse de la mort c’est l’espérance en la résurrection Seul le Dieu éternel peut donner à nos vies une valeur éternelle : cessons de chercher notre bonheur dans ce monde qui est éphémère.
Conclusions
Comment tirer le maximum de notre vie sur terre ? C’est en faisant de l’Éternel notre refuge, en le respectant, en Le suivant.
Ne faisons pas semblant d’avoir « réussi », d’être heureux alors qu’au fond nous nous apitoyons sur notre sort, ou peut-être nous sommes mélancoliques…
Que le Seigneur nous apprenne l’essentiel : le respect de Son Nom. Que nos soucis, nos inquiétudes ne soient pas liés à cette soif des possessions matériels, à ces envies des plaisirs du monde, à ces ambitions toutes terrestres. Décidons de suivre le Christ, regardons à Celui qui est invisible, gardons nos yeux fixés sur la porte d’espérance, sur les choses d’en haut.
Que le Seigneur gagne nos cœurs, alors que nous pouvons nous tromper nous mêmes sous la puissance de ce sentiment de sécurité que nous avons parce que nous avons des richesses, un emploi assuré ou d’autres choses où nous avons trouvé un abri. Faisons de l’Éternel seul notre résidence avec l’audace de la foi, prêt à abandonner toutes « béquilles » et fausses sécurités.
Donne nous d’être joyeux de Ta joie S.eigneur !
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