LE SEIGNEUR, MOI ET LES AUTRES

LE SEIGNEUR, MOI ET LES AUTRES

Prédication du 27 Juin 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

Texte : Psaume 120


« Chant des montées. Dans ma détresse, j’ai appelé le S EIGNEUR, et il m’a répondu.
« S EIGNEUR, délivre-moi des lèvres fausses, d’une langue à mensonge ! »Que te donner, que t’infliger de plus, langue à mensonge ?Des flèches de guerre, barbelées, avec des braises de genêt.Malheur à moi ! j’ai dû émigrer à Mèshek, rester parmi les tentes de Qédar.Je suis trop resté chez ceux qui détestent la paix.Je suis la paix ! mais si je parle, ils sont pour la guerre. »Psaume 120

Le contexte 

Dieu veut qu’on Lui adresse des demandes, des prières, des supplications et des actions de grâces. Prier selon les psaumes est une manière pratique de nous aider à le faire.
Le Psautier est un livre de prières et de louanges. C’est là son originalité par rapport aux autres livres de la Bible.
Ces 150 psaumes nous font entrer en profondeur dans les relations entre Dieu et les hommes, nous font entrer dans l’expérience même du Peuple de Dieu.
Avec le psaume 120, commence la collection des 15 cantiques des Montées.Le dernier de ces psaumes est le psaume 134 : « Oui ! Bénissez l’Éternel, vous tous serviteurs de l’Éternel, qui vous tenez dans la maison de l’Éternel pendant les nuits !Levez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Éternel !Que l’éternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait le ciel et la terre ! »

En méditant ces 15 psaumes, cantiques des Montées, nous avons une variété d’émotions : des encouragement, des reproches, des exhortations à louer et adorer Dieu.
Ce sont des chants de pèlerinage, censés renouveler la foi des croyants qui se rendaient au temple de Jérusalem, à l’occasion des fêtes religieuses. 
La loi ordonnait aux israélites de monter à Jérusalem aux grandes fêtes de l’année : la Pâques, la Pentecôtes et la fête des Tentes.On peut le lire dans Deutéronome 16.16 : « Trois fois par an, tous les hommes parmi vous se présenteront devant l’Eternel, ton Dieu, à l’endroit qu’il choisira: à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines et à la fête des tentes. On ne paraîtra pas devant l’Eternel les mains vides. »
‭‭Donc quand approchait la date d’une grande fête, un messager passait de village en village pour l’annoncer afin que le peuple puisse se préparer et se purifier. On voyait ensuite des caravanes de pèlerins dans une grande euphorie qui montaient vers la capitale religieuse, Jérusalem, pour célébrer et adorer Dieu.
Dans le contexte du Psautier, ces psaumes sont des louanges, avec une atmosphère de louanges, d’adoration et de célébrations. Les pèlerins montaient à Jérusalem pour célébrer et chanter les merveilles de Yahweh et donc il y avait de la joie dans tous les cœurs.
Ce manuel du pèlerin est une bénédiction pour nous, car nous pouvons y trouver les propos, les paroles, les chants de ceux qui nous ont précédés dans le S.eigneur.

Nous sommes des pèlerins 

Entrer dans la Ville Sainte c’est vivre sous le règne de Dieu, à la lumière des temps de la fin.Pour actualiser ces psaumes, il est important de nous rappeler que le peuple de Dieu est sans cesse en marche.Lorsqu’on a reçu le Christ Jésus comme son Sauveur et Seigneur personnel, nous avons décider de Le suivre, nous avons pris le même chemin que Lui et nous sommes à Sa suite pour aller vers la Jérusalem céleste.
Dans ce pèlerinage, il y a bien des difficultés, des obstacles mais nous sommes sûrs et convaincus que Dieu nous préservera jusqu’au bout.
Un autre psaume des Montées affirme ainsi : «Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Eternel, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. » (Psaumes‬ ‭121:1-4)
Le gardien d’Israel est en marche avec nous, Il nous accompagne. 
De plus, la « suivance » de Jésus est une véritable célébration, une louange, une adoration. 
Le chrétien est un pèlerin sur la terre, parce qu’il est citoyen du Royaume des Cieux, de la patrie céleste et concitoyen des saints. 
Ainsi l’apôtre Paul déclare : 

  • « Voilà pourquoi vous n’êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple saint, vous faites partie de la famille de Dieu. » (Ephésiens‬ ‭2:19‬)
  • « Or vous, autrefois, vous étiez exclus de la présence de Dieu, vous étiez ses ennemis à cause de vos pensées qui vous amenaient à faire des œuvres mauvaises ; mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui par le sacrifice de son Fils qui a livré à la mort son corps humain, pour vous faire paraître saints, irréprochables et sans faute devant lui. » (Colossiens‬ ‭1:21-22‬)
  • « Nous le savons, en effet : si notre demeure [notre corps], cette tente que nous habitons sur la terre, vient à être détruite, nous avons au ciel une maison que Dieu nous a préparée, une habitation éternelle qui n’est pas l’œuvre de l’homme. » (2 Corinthiens‬ ‭5:1‬ )

En tant qu’enfants de la Nouvelle Alliance, en tant que pèlerin : chantons le psaume 120 avec beaucoup de ferveur. Car nous nous sentons aussi étrangers entourés de nations qui ne connaissent pas Dieu, mais Dieu est avec son peuple.

L’auteur du psaume vit comme une brebis au milieu des loups.
Dans l’image de la route, le pèlerin avance avec joie tantôt, avec peine parfois. Mais il avance. C’est là, au milieu des difficultés, qu’il est capable de s’adresser à son Dieu et c’est la prière d’appel au secours d’un pèlerin vivant en terrain hostile que nous avons dans ce psaume.
Le psalmiste fait face à un ennemi redoutable : il s’agit ici de la calomnie.
Dans sa détresse, le croyant pèlerin s’adresse au Seigneur. Il demande au Seigneur de le délivrer et de l’aider à avancer et afin que cet ennemi n’ait pas de puissance de l’arrêter sur le chemin de la patrie céleste.

L’assurance du psalmiste 

Ce chant s’ouvre avec une parole rassurante : «Chant des montées. Dans ma détresse, j’ai appelé le S EIGNEUR, et il m’a répondu » (v.1)
La situation est chaotique. Sur notre chemin de pèlerinage, Dieu ne nous évite pas les tracasseries ou les problèmes, mais Il promet d’être sans cesse avec nous.
Ailleurs nous pouvons lire :

  • « Au jour de ma détresse, je t’invoque, car tu me réponds. »(Psaumes‬ ‭86:7‬)
  • « Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts m’avaient atteint ; j’avais atteint le fond de la détresse et du chagrin. Mais j’invoquai le nom du Seigneur : S’il te plaît, Seigneur, sauve-moi ! Le Seigneur est clément et juste, notre Dieu est compatissant…» (Psaumes‬ ‭116:3-5)
  • « Du sein de la détresse j’ai invoqué le Seigneur (Yah): le Seigneur (Yah) m’a répondu, il m’a mis au large. Je te célébrerai, parce que tu m’as répondu, parce que tu as été pour moi le salut. »(Psaumes‬ ‭118:5 & 21‬)‬‬

Dans cette grande détresse, le psalmiste n’a personne vers qui se tournait excepté Yahweh, le Dieu vivant et vrai.
La confiance du psalmiste est basée sur une expérience passée : « J’ai appelé le SEIGNEUR, et il m’a répondu ». Le temps des verbes en hébreu est très clair.
Sa confiance s’appuie donc sur un fait d’expérience, une base solide : l’Éternel l’a toujours exaucé.
Notre Dieu est clément et juste, compatissant, et cela donne de l’oxygène à la prière de la foi, quand celle ci est conforme à Sa volonté.
Quand Dieu exauce la prière, quand il a agi dans le passé, cela donne encore l’envie de Le prier aujourd’hui.
Dieu exauce les prières conformes à sa volonté, faites par Ses enfants qui sont en marche vers la cite céleste, réconciliés avec Lui, guidés par l’Esprit Saint.
Quand la difficulté arrive, on ne se détourne pas de la foi, mais on se tourne vers le S.eigneur, qui est le Créateur, pour qu’Il intervienne.
Face aux obstacles, dans nos difficultés, nos angoisses et détresses : levons les yeux vers Dieu, crions et adressons nous vers Celui qui peut apaiser nos tourments. Il est réellement vivant et Il agit.

La demande du psalmiste 

Après avoir posé cette assurance, le psalmiste formule sa prière et demande de l’aide : « SEIGNEUR, délivre-moi des lèvres fausses, d’une langue à mensonge ! »« Que te donner, que t’infliger de plus, langue à mensonge ? Des flèches de guerre, barbelées, avec des braises de genêt. » « SEIGNEUR, délivre moi des menteurs, de ceux qui trompent les autres ! « Comment vous punir, vous qui trompez les gens ? – Avec des flèches de guerre et des charbons brûlants. » (v.2-4)
C’est surprenant que ce soit ce psaume qui ouvre cette section des 15 psaumes des Montées. Dans cette collection de poèmes, le psalmiste aborde tous les sujets, il ne cache rien devant le Seigneur. Tout est important.
Et dans ce premier psaume de la série, il n’est pas question d’une célébration, mais d’une prière. 

Le psalmiste ici semble avoir été profondément blessé par de fausses accusations portées contre lui par ses ennemis.

La Bible compare souvent les « mots » à des lances, à des épées tranchantes et à des flèches : 

  • « Mon âme est au milieu de lions; je suis entouré d’hommes qui crachent le feu, d’hommes dont les dents sont des lances et des flèches, et la langue une épée tranchante. »(Psaumes‬ ‭57:5‬)
  • « Mets-moi à l’abri des complots des méchants, de la troupe bruyante des hommes injustes! Ils aiguisent leur langue comme une épée, ils lancent leurs paroles amères comme des flèches pour tirer en cachette sur celui qui est intègre. Soudain ils tirent sur lui, sans éprouver la moindre crainte. »(Psaumes‬ ‭64:3-5‬)
  • « Une massue, une épée ou une flèche aiguë, voilà ce qu’est un homme qui porte un faux témoignage contre son prochain. » ‭‭(Proverbes‬ ‭25:18‬)
  • « Pareil à un fou qui lance projectiles et flèches et sème la mort, voilà ce qu’est un homme qui trompe son prochain et qui dit: « N’était-ce pas pour plaisanter ? »» (Proverbes‬ ‭26:18‭)

Par la langue, l’homme communique avec son semblable et peut exprimer à Dieu les sentiments de son coeur… « Mort et vie sont au pouvoir de la langue ». (Proverbe 18.21)
La calomnie est une arme létale, une arme qui est capable de tuer, de détruire une réputation, de détruire une famille, une assemblée et même un pays.

Le psalmiste est conscient que ces calomnies, ces critiques sont des flèches empoisonnées.
Jacques affirme dans son épître, en parlant de la langue : « Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. » (Lire Jacques 3.2-12)
Voici la langue perverse, la langue de mensonge. En plus de parler de la langue comme étant une flèche, la Bible dit également que la langue est comme : 

  • un serpent dans le Psaume 140.4
  • un rasoir affilé dans le Psaume 152.4
  • une épée acérée dans le Psaume 57.5
  • une flèche homicide dans Jérémie 9.7
  • un feu, tout un monde de mal, là parmi les autres organes de notre corps et contamine notre être entier, enflamme toute notre existence, comme nous le lisons dans Jacques 3.6.

Dieu nous interpelle sur l’utilisation de notre langue. Nous ne pouvons pas bénir Dieu et maudire et calomnier les autres.
La langue peut salir, abîmer, corrompre, détruire. 
Ne soyons pas des menteurs, des calomniateurs, de ceux qui ont des lèvres fausses, de ceux qui trompent les autres.
Beaucoup de gens qui ont été abîmés par les paroles, qui n’arrivent plus à avancer spirituellement parce qu’ils ont entendu tant de choses qu’ils n’ont même pas pu vérifier. Ne soyons pas de ceux qui empêchent les croyants sincères d’avancer, en leur adressant des paroles empoisonnées ! Nous devons plutôt avoir des paroles d’encouragement, alimentées par la Bible.
De même, n’allons pas vers ceux qui mentent, calomnient, trompent mais bouchons nous les oreilles à leurs paroles fausses.
Même avec nos amis, avec nos proches, évitons les bavardages inutiles, où des paroles empoisonnées sont susceptibles d’être semées. Fuyons les langues à mensonge. Soyons de ceux qui n’encourageons pas dans le mal. Nos proches peuvent jouer avec nos émotions, mais gardons la vérité de Dieu dans nos cœurs et sachons reprendre ceux qui mentent.
Le psalmiste demande d’être libéré des menteurs, de ceux qui trompent les autres !
La Bible dit dans 1 Jean 3.18 : « Petits enfants, n’aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité. »

Cette prière tourne autour de ce besoin d’être délivré d’une langue à mensonge :

  • Garde ma bouche 
  • Garde moi pour que je ne sois pas affecté par le mal !

Que le Seigneur nous délivre de ceux qui mentent et calomnient, notamment ceux qui nous sont chères et ont de l’emprise sur nous.

Dieu jugera 

Le psalmiste sait que rien de bon ne peut venir de ces méchants là qui mentent au sujet d’autrui. 
Ainsi il peut prier avec confiance, persuadé que Dieu fera ce qu’il demande : Il jugera ceux qui le condamne injustement !

Les paroles des calomniateurs ont blessé le psalmiste comme des flèches, mais Dieu Lui même enverra des traits aigus contre eux. En effet, Dieu Lui même à des flèches. Ainsi il est dit au verset 3 : « Que te donner, que t’infliger de plus, langue à mensonge ? Des flèches de guerre, barbelées, avec des braises de genêt. » / « Comment vous punir, vous qui trompez les gens ? – Avec des flèches de guerre et des charbons brûlants. »
Le psalmiste reconnaît que Dieu Lui même agira. Il a ses flèches, comme nous le lisons ailleurs dans l’Écriture : 

  • « Oui, les flèches du Tout-Puissant m’ont transpercé et mon esprit en suce le venin; les terreurs de Dieu se rangent en ordre de bataille contre moi. » ‭‭(Job‬ ‭6:4‬)
  • « Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur, car tes flèches m’ont atteint, et ta main a pesé lourdement sur moi. Il n’y a plus rien d’intact dans mon corps à cause de ta colère, il n’y a plus rien de sain dans mes os à cause de mon péché… » (Psaume 38.1-3)

Le psalmiste nous dit qu’il y aura un temps où le Juste Juge Lui même jugera et sanctionnera.
Quand nous sommes les victimes du mensonge, de la calomnie, tournons nous vers Dieu. 

Après avoir adressé sa prière au Seigneur, le psalmiste est bien conscient que le jugement de Dieu n’est pas encore arrivé. 
La langue maligne continue à le tourmenter.
Il se lamente donc de sa condition présente au verset 5 : « Malheur à moi ! j’ai dû émigrer à Mèshek, rester parmi les tentes de Qédar. »
Le chrétien doit être toujours honnête.Il y a une situation de détresse, le chrétien prie mais il est conscient qu’avant que Dieu Lui-même juge et condamne, le mal continue toujours
C’est une réalité que Dieu n’a pas encore réglé le problème du mal dans ce monde.
Il y a encore tous les jours des gens qui sont victimes de la barbarie d’autres, de mauvaises politiques, d’injustices, etc.

Mais Dieu entend la prière et au temps qu’il aura arrêté Il donnera gloire à Son Nom.

Prions, attendons l’intervention de Dieu, mais entre-temps restons honnêtes face à la persistance du mal.

L’identité profonde du psalmiste

Enfin dans les versets 6 à 7, le psalmiste déclare : « Je suis trop resté chez ceux qui détestent la paix.Je suis la paix ! mais si je parle, ils sont pour la guerre. » 

« Je suis la paix (pour la paix, je parle pour la paix) ». Avec cette déclaration le psalmiste affirme son identité : « Je suis la paix, je suis pour la paix et je suis un artisan de paix ! »

Le pèlerin aime la paix et travaille pour qu’il y ait la paix, dans ses relations, dans les familles, les assemblées et la société. 

Que nous soyons des artisans de paix : là où il y a des ruptures, des cassures, que nous soyons le lien, le ciment qui va unir.

« Je suis la paix ! mais si je parle, ils sont pour la guerre. »
Le pèlerin relève la malice gratuite de ceux qui le tourmentent. Il a beau lui se montrer pacifique, leur hostilité ne varie pas : ils n’aiment pas la paix !

Rappelons nous que même le Prince de la Paix n’a pas pu être en paix avec tout le monde.Il a été confronté à l’hostilité malgré le fait qu’Il était venu vers les siens, qu’Il était venu réconcilier le Père et les hommes. 
La prière que nous faisons au Seigneur est surtout pour nous délivrer des gens perfides et irréconciliables.
Quand on a fait tout ce qui est en notre pouvoir, il est pertinent de s’éloigner en attendant peut être des temps plus favorables pour une réconciliation plus tard. 

Il faut apprendre à se séparer des gens mauvais, des médisants, des calomniateurs : « Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas celui du Seigneur. En effet, ce qui est juste peut-il s’unir à ce qui s’oppose à sa loi ? La lumière peut-elle être solidaire des ténèbres ? Christ peut-il s’accorder avec le diable ? Que peut avoir en commun le croyant avec l’incroyant ? Quel accord peut-il exister entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant. Dieu lui-même l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple . C’est pourquoi : |Sortez du milieu d’eux, Séparez-vous d’eux, dit le Seigneur. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur , alors je vous accueillerai . Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur, le Tout-Puissant » (2 Corinthiens‬ ‭6:14-18)‬ ‭
Que le Seigneur nous donne ce courage pour être capable de refuser la compagnie des calomniateurs, menteurs et trompeurs.

Conclusion

Que retenir de ce psaume ? Dans ma détresse, j’ai crié et Il m’a écouté. Exaucé, Il m’a répondu. Dieu est mon aide.

La plus grande lutte au quotidien est de se mettre à part, d’être consacré à Dieu, être saint tous les jours.Et cela implique parfois de devoir se séparer de choses même légitimes (envies, désirs, proches, doctrines, etc)
« Ayez une bonne conduite au milieu des non-croyants, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous faisiez le mal, ils remarquent votre belle manière d’agir et rendent gloire à Dieu le jour où il interviendra. » (1 Pierre‬ ‭2:12‬)
Rendons grâce à Dieu de ce que le Christ Jésus nous a précédé et nous a montré le chemin : « Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte; bénissez au contraire. Vous le savez, c’est à cela que vous avez été appelés afin d’hériter de la bénédiction. »
(1 Pierre 3.9)

Enfin, gardons les paroles du Christ Jésus : 
« Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. » (Matthieu‬ ‭5:11-12‬)‬‬

Approprions-nous ce psaume et faisons confiance à Dieu.

Il veut nous libérer de la langue à mensonge et du poison qui a pu nous contaminer.
Qu’Il nous délivre de toutes ces paroles de mensonges qui ont laissé des traces en nous. 
Qu’Il soit pour nous le thérapeute par excellence, en réparant et purifient nos lèvres et nos langues comme Il l’a fait pour le prophète Esaïe (Lire Esaïe 6). 

Leave a Reply

Your email address will not be published.