Prédication du 18 Avril 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi
Texte : Jean 20,24-29
« Cependant Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le S eigneur ! » Mais il leur répondit : «Si je ne vois pas dans Ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans Son côté, je ne croirai pas ! » Or huit jours plus tard, les disciples étaient à nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, toutes portes verrouillées, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous. » Ensuite il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains; avance ta main et enfonce-la dans mon côté, cesse d’être incrédule et deviens un homme de foi. » Thomas lui répondit : «Mon Seigneur et mon Dieu. » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. » Jésus a opéré sous les yeux de ses disciples bien d’autres signes qui ne sont pas rapportés dans ce livre. »Jean 20.24-30
Nous avons ici un message, de la part du Seigneur, pour tous les Thomas du monde, :« Heureux qui ne me voit pas et qui croit pourtant ! » ou encore « Heureux ceux qui croient en Jésus sans preuve, bénis soient ceux qui placent leur confiance en Jésus sans avoir vu. »
Le disciple Thomas n’a pas bonne presse, mais si nous sommes honnêtes, il y a un peu de « saint Thomas » en chacun d’entre nous. Le disciple Thomas n’a pas bonne presse, absent de la première apparition du Christ Jésus aux disciples, il déclara qu’il ne croirait pas à Sa résurrection à moins de voir et d’en avoir les preuves palpables.
Il a donc été considéré comme la personnification du doute, le modèle du sceptique qui ne croit que ce qu’il voit et touche.
Mais s’arrêter à cela, c’est mal lire la Bible. Thomas est quelqu’un qui aime vraiment le Seigneur et Lui est profondément attaché, comme en témoigne plusieurs passages des Évangiles :
- Dans Jean 11.16, face aux réticences des disciples, c’est Thomas qui intervient pour inviter ses compagnons à s’engager pleinement à suivre le Christ jusqu’au bout : « Alors Thomas, celui que l’on appelle Didyme, dit aux autres disciples : « Allons, nous aussi, et nous mourrons avec lui. » »
- C’est le même Thomas dans Jean 14.5 qui interroge le Christ Jésus : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas, comment en connaîtrions-nous le chemin ? ». Et à qui le Seigneur répond au verset 6 : « Je suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n’est par moi. »
- Et enfin c’est lui qui donne en présence du Christ, dans notre passage d’aujourd’hui, la plus puissante confession de foi de la Bible : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Parmi les apôtres célèbres on connaît bien Pierre, qui a marché sur l’eau même si plus tard il a renié le maître ; Judas qui a trahi le Maitre et qui est pour nous l’archétype même du traître ; L’évangéliste Jean, le disciple que le Maître aimait ; Et enfin Thomas, mais comme celui qui doute.
Pourtant Thomas nous enseigne que le doute a sa place dans la vie chrétienne.
Un vrai croyant arrive à douter, à s’interroger, à se poser mille et une questions.
Thomas, c’est chacun d’entre nous quelque part. Même si nous ne doutons pas de l’existence d’un Dieu vivant, nous pouvons douter de nous mêmes, des gens autour de nous, dans nos assemblées, de la puissance même de l’Évangile, de la foi des chrétiens, de la puissance de la prière, de l’amour de Dieu face à tant de circonstances défavorables…
Le doute pourtant peut conduire à une foi plus mûre : la foi au Christ ressuscité.
Le Christ Jésus veut nous enseigner à persévérer dans la foi, sans avoir vu ou touché le corps du Seigneur.
Jésus apparaît
Ici, encore un dimanche comme pour l’épisode des disciples d’Emmaüs, le Christ prend le temps de se montrer à ses disciples. Il vient les rassurer et construire leur foi. Il sait l’hostilité que le monde aura pour eux et la Bonne Nouvelle.
Jésus les a choisis Lui même, après une nuit de prière comme nous l’énumère le passage de Marc 3.13-19 : « Il monta ensuite sur la montagne; il appela ceux qu’il voulait, et ils vinrent vers lui. Il en établit douze [auxquels il donna le nom d’apôtres,] pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir [de guérir les maladies et] de chasser les démons. [Voici les douze qu’il établit:] Simon, qu’il appela Pierre; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie «fils du tonnerre»; André; Philippe; Barthélémy; Matthieu; Thomas; Jacques, fils d’Alphée; Thaddée; Simon le Cananite; et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus. »
Le Christ appairait une première fois aux apôtres réunis, alors que Thomas n’est pas là, comme nous le voyons au verset 19-23 :« Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. » Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » » C’est le Christ Jésus qui tient le premier rôle dans notre récit. C’est Lui qui prend l’initiative et vient rencontrer Ses disciples. C’est Lui qui leur donne la paix.
Selon les versets v.24-25 Thomas n’était pas là. Il est donc en retard sur l’événement qui surpasse tous les évènements : la Résurrection du Christ !
« Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur ! » (v.25)
Thomas pose trois conditions pour croire en cet événement incroyable : « si … si… et si… »« Mais il leur répondit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » » (v.26-27) Thomas veut
- Voir : « Si je ne vois pas ». Mais il s’empresse d’ajouter que voir ne lui suffira pas. Il veut aussi
- Toucher. Thomas veut une démonstration palpable : toucher les cicatrices de Jésus.
Mais le Thomas sceptique va devenir homme de foi.
Au verset 26, nous lisons « Or huit jours plus tard, les disciples étaient à nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, toutes portes verrouillées, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous. » »
Ainsi le Christ apparaît encore une fois à Ses disciples, encore un premier jour de la semaine.
Le narrateur signale trois circonstances de cette nouvelle apparition qui sont identiques à la première apparition du Christ dans la salle où les disciples se réunissaient :
- L’entrée miraculeuse de Jésus : Jésus passe alors que toutes les portes sont verrouillées;
- L’attitude de Jésus au milieu des siens : Il se tint au milieu d’eux, en tant que Seigneur et Maître;
- La salutation : le Christ Jésus prononce le souhait de la paix qui est d’une grande importance pour les israélites de cette époque.
Le Christ Jésus se manifeste donc comme étant Celui qui est au dessus des éléments, comme le Ressuscité qui est présent, là, au milieu des siens et qui transmet Sa paix au milieu des craintes.
C’est le même Christ Jésus qui est ici aujourd’hui au milieu de nous, Ses disciples. À chaque fois que nous ouvrons la Bible, le Christ ressuscité est là.
Les disciples étaient barricadés dans leur désarroi et leur tristesse et le Christ vient donner la paix.
Le mot paix, ´shalom’ en hébreu, ´erein’ en grec, indique un état de sérénité, de tranquillité, de calme, de plénitude. Merci Seigneur de nous donner encore aujourd’hui Ta paix !
Du scepticisme à la vraie foi
Le Seigneur entre dans la logique de son serviteur. Le Seigneur offre à Thomas de réaliser toutes les conditions qu’il avait affirmer être nécessaires pour qu’il croit à la résurrection du Maître.« Ensuite il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et enfonce-la dans mon côté… » » (v.27)
« Porte ta main, mets ici ton doigt, avance ta main, regarde, constate… », avec ces impératifs le Christ invite Thomas à regarder et à toucher. Le mot grec traduit ici par ‘regarder’ est ‘eido’ dont le sens est « observer attentivement » et qui implique l’examen attentif de celui qui cherche à comprendre. Le Maître demande à Thomas : « Regarde et tire en les leçons, tire en les conclusions ». Il s’agit d’aller au delà de la simple constatation.
Le Seigneur est unique car Il ne rejette pas Thomas même si son disciple a des sentiments de doutes et d’interrogation dans son cœur.
Il est prêt à donner les preuves de Sa présence et de Sa victoire, les preuves de Sa puissance et de Sa résurrection.
Thomas voulait voir, et il a vu. Mais le vrai voyant c’est le croyant qui a la foi sans avoir vu.
La foi ne conduit pas à constater la résurrection du Christ comme un fait du passé, mais à affirmer qu’Il est vivant aujourd’hui ! Et ce en attestant que toute réalité humaine est désormais sous la domination, la mouvance du Vivant, du Ressuscité !
La faute de Thomas est double : ne pas croire au témoignage des apôtres et ne pas croire au Jésus ressuscité.
Le mot grec ‘apistos’ est traduit par ‘celui qui doute’, ´incrédule’ et désigne une personne qui ne tient pas pour vrai la vérité ou les choses. Nous pouvons nous aussi aujourd’hui être de ceux qui refusent de croire, notamment qui refusent de croire ce qui est écrit.
La présence de Jésus va vaincre les doutes de Thomas. Thomas l’absent, le sceptique va devenir Thomas le croyant.
Après avoir demandé à Thomas de toucher et de constater, le Christ Jésus lui commande de cesser d’être incrédule : « cesse d’être incrédule et deviens un homme de foi.
Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu. » » (v.28)
Quelle transformation !
Nous sommes là au sommet de ce récit d’apparition !
Nous sommes là au sommet de la sphère la plus élevée, de la véritable confession de foi qu’un être humain n’a jamais pu prononcer dans l’histoire !
La transformation de Thomas se manifeste par deux traits
- Il renonce à aller au bout de ses exigences pour constater la résurrection du Seigneur;
- Il répond par le cri de foi le plus grand qu’un homme ou une femme n’a jamais poussé dans l’Évangile : « Mon Seigneur et mon Dieu » !
Il n’utilise pas de termes généraux, impersonnels mais le pronom possessif « Mon ». Thomas constate et reconnaît qu’il a bien Jésus devant les yeux. Et la plus simple parole de foi est prononcée quand le Jésus de l’Évangile devient « Mon » Seigneur et que le Dieu de l’univers devient « Mon » Dieu.
C’est une confession de foi explicite, la plus éclatante de l’Évangile.
La vraie foi culmine dans cette confession « messianico-christologique », c’est à dire une foi centrée sur le Christ, le Messie d’Israël.
Il ne s’agit pas d’une exclamation pieuse mais d’une profession de foi : « Tu es mon Seigneur et Tu es mon Dieu », c’est à dire c’est Toi qui a le droit de régner sur moi et c’est Toi seul que je vais adorer.
Qu’il en soit ainsi pour chacun d’entre nous !
Les Évangiles nous rapportent plusieurs autres professions de foi sur le Christ, telles que dans :
- Jean 1.49, «Alors Nathanaël lui dit: « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ! »»
- Jean 4.42, « et ils disaient à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. »
- Jean 6.14, « Lorsque tous ces gens-là virent le signe miraculeux de Jésus, ils s’écrièrent : Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde. »
- Jean 6.68, « Mais Simon Pierre lui répondit : Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
- Jean 9.38, « Je crois S eigneur dit l’homme. Et il se mit à genoux devant Jésus. »
- Jean 11.27, « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »
- Jean 16.30, «Maintenant nous savons que tu connais tout et que tu n’as pas besoin d’attendre qu’on t’interroge. C’est pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu.» »
Quand Jésus Se montre, l’orgueilleux s’incline, le moi est brisé et une véritable profession de foi jaillit.
Le Seigneur accepte la noble confession de Thomas. Mais dans Sa réponse, Il relève la supériorité d’une foi prompte et sans réserve : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. »
Le verbe croire est le dernier mot du texte qui relate cet épisode.
« Croire sans avoir vu », c’est le temps de l’Église. Le Christ nous donne ici une bonne leçon : nous ne l’avons pas vu physiquement, mais Il affirme qu’ils sont bienheureux ceux qui croient sans avoir vu.
Que signifie ce « Croire sans voir vu » ?
C’est d’abord une béatitude, traduit du mot grec « makarios » : c’est bien sûr un constat, le fait d’avoir « de la chance ». Mais c’est aussi le fait d’être béni : « heureux, bienheureux, béni est celui qui croit dans avoir vu »Et c’est aussi « la joie sans cesse ». Celui qui croit sans avoir vu est sans cesse dans la joie !Le mot décrit quelqu’un qui reçoit les bénédiction de Dieu, celui qui est particulièrement favorisé et qui ne peut que répondre à Dieu par des louanges !Celui qui est conscient des grâces du Seigneur sera toujours en train de Le louer.
Quand nous sommes conscients d’être bénis par Dieu, nous devenons de puissants louangeurs.
C’est plus qu’une histoire de bénédiction matérielle, mais un constat spirituel.
Notons que les temps utilisés dans le texte en grec sont au parfait : « Ceux qui ne pourront pas avoir vu mais qui auront cru ». Le parfait marque les actions accomplies.
Le « croire sans avoir vu » se fonde sur le témoignage conjoint des apôtres et de l’action de l’Esprit Saint.
Le Maître dit en Jean 15.26-27 « Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi ; et à votre tour, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. »
Nous avons le témoignage des Apôtres dans les Saintes Écritures. Nous n’avons pas vu de nos yeux, mais nous avons l’évidence de la vie et de la résurrection du Christ via l’Évangile.
Et pour lire, comprendre et vivre ce Livre, nous avons besoin de l’interprète par excellence, le directeur de la vie spirituelle le Saint Esprit.
Nous n’avons pas vécu le témoignage direct des apparitions de Jésus mais nous avons le témoignage des apôtres, rendu vivant pour nous par l’Esprit de Jésus.
La foi selon Jean est comme un contrat de lecture entre l’évangéliste et nous les lecteurs, comme nous le voyons au verset 30 : « Jésus a opéré sous les yeux de ses disciples bien d’autres signes qui ne sont pas rapportés dans ce livre. Ceux-ci l’ont été pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom. »
L’Évangile est écrit pour faire croire, et croire donne la vie.
Ainsi le Christ Jésus dit Lui même : « L’oeuvre de Dieu c’est de croire en celui qu’Il a envoyé. » (Jean 6.29)« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.» (Jean 6:47) C’est à dire celui qui est lié au Christ Jésus par la foi, a la vie éternelle !
C’est une foi supérieure : croire malgré l’absence de preuves matérielles, telle est la perfection de la foi.
Comme dit l’auteur de l’épître aux Hébreux : « La foi est une manière de posséder déjà ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités que l’on ne voit pas. »(Hébreux 11.1)
Prions non pas pour que notre foi soit augmentée, mais plutôt pour que nous puissions lire et croire ce qui est écrit !
A tous les Thomas d’hier et d’aujourd’hui, Jésus nous dit que nous sommes bienheureux de croire sans avoir vu. Cela ne signifie pas qu’il faut enlever la raison. Mais si la foi cherche des preuves, elle peut conduire à des absurdités.
La foi comme l’incroyance ne se prouve pas, ne s’impose pas.
Les preuves ne font pas la foi : comme l’exemple du peuple hébreu dans le désert qui ont vu et vécu des miracles incroyables mais sont restés incrédules. Les souvenirs des miracles et les émotions liées s’étiolent. Mais lire les Saintes Écritures ragaillardit sans cesse la foi.
Bienheureux ceux qui sans avoir vu le Ressuscité, s’en remettent aux témoignages des apôtres et de l’Esprit.
Comme à Thomas, il nous est commandé : « Cesse d’être incrédule, devient un homme de foi ».
Une telle confiance consiste à s’en remettre à quelqu’un et non à une preuve. Le Christ nous invite à quitter ce genre de sécurité que sont la vie et le toucher, la recherche de signes, d’assurances… pour entrer dans la confiance en Lui, la dépendance à Lui. La confiance, c’est la marque du vrai chrétien. Il y a ceux qui pensent savoir et restent dans leurs croyances. Mais il y a ceux qui savent croire.
Tout est une affaire de confiance : comme pour Thomas, deux chemins s’offrent à nous
- Un chemin de croyances qui cherche en vain des preuves ;
- Ou un chemin de confiance au Christ, le chemin de celui qui croit sans avoir vu.
Si nous croyons à la résurrection du Christ, c’est grâce au don de Dieu. Et la Bible dit très clairement « nous avons vu le Seigneur »
Dans 1 Corinthiens 15, l’apôtre Paul affirme avoir transmis ce qu’il a lui-même reçu. « Je vous ai transmis ce que j’ai moi même reçu : Christ est ressuscité des morts, le troisième jour. »
Si la foi dans la Résurrection ne peut exister sans l’intervention du Ressuscité, elle ne le peut pas non plus sans le témoignage. Il a fallu des témoins, il a fallu des écrits pour que nous au 21ème siècle nous puissions croire. Nous n’avons pas l’occasion de toucher le corps du Christ, ou de rencontrer des anges dans le tombeau vide, etc… Mais nous avons les Saintes Écritures. Et ceux qui vont accepter ce Livre, cette Bonne Nouvelle, vont entrer dans la lignée des disciples. Le témoignage apostolique vrai, infallible nous aide aujourd’hui à nous ouvrir à Jésus et à croire en Lui.
Conclusions
« Sans la personne du Christ le christianisme n’est rien. Une gnose, une idéologie tout au plus. Ce qu’il faut penser c’est le Christ, ce qu’il faut faire c’est Lui. Ce qu’il faut croire c’est Lui. Vivre c’est vivre de Sa vie. Il est tout, Il résume tout. »
Alors sur quoi repose réellement notre foi ?
L’Évangile n’est pas crédible parce qu’il fournirait des preuves, mais il est digne de foi parce que justement il n’en donne pas mais qu’il s’atteste dans notre vie, dans notre vie changée. Les chrétiens transformés, les alcooliques devenus sobres, les malades guéris, les personnes jadis pleines de haine, désormais pleines d’amour, sont les preuves que ce Livre est vivant et puisant ! Le Christ jadis mort est vivant pour les siècles des siècles !
Nous sommes les preuves que l’Évangile, ce Livre est vivant.
Heureux ceux qui font confiance, qui placent leur confiance en Jésus Christ sans preuve, sans avoir vu.
Thomas jadis qui était un sceptique est devenu un prédicateur !
Levons les yeux vers Celui qui est invisible mais qui devient visible dans nos cœurs par la foi !
Et repartons chez nous avec les paroles du Christ « que la paix soit avec vous » et « vous êtes bienheureux » !
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