TEXTE : ESAÏE 53/1-10 ; MARC 10/45
Ésaïe 53 : 1-10 «1Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? 2Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. 7Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. »
Marc 10 : 45 « car le Fils de l’homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup ».
Selon la Bible, Jésus s’est fait homme pour mourir. C’est ce que nous dit Marc 10 : 45 « Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup ». Dieu le Fils s’est fait homme pour donner sa vie. Et c’est cela qui fait la particularité du Christianisme, qui se distingue de toutes les autres religions par l’importance qu’il accorde à la mort de son fondateur. La mort de Jésus est au cœur de la prédication apostolique. Paul prêche LE CHRIST CRUCIFIÉ. Si vous enlevez la Croix du Christianisme, alors il n’y a plus de substance, il n’y a plus rien, car le cœur de l’Évangile c’est le CHRIST CRUCIFIÉ, mort pour nos péchés et c’est lui le contenu même de notre prédication. Si vous enlevez la mort de Christ du Christianisme, alors vous réduisez le Christianisme au rang des religions ethniques, mais le Christianisme est supérieur, il est différent parce que le Christianisme c’est JÉSUS, JÉSUS MORT, JÉSUS ENSEVELI, JÉSUS RESSUSCITÉ.
Jésus a souffert pour nous, il a été crucifié, il a été enseveli et il est ressuscité d’entre les morts. Le Christianisme ce n’est pas un Jésus historique, mais c’est le Jésus qui vit au siècle des siècles et qui continu de nos jours à changer des vies. C’est pour cela que la mort de Jésus est un thème d’une grande importance, c’est la clef de tout, parce que c’est la mort de Christ qui nous donne toute chose. C’est grâce à sa mort sur la Croix que nous sommes sauvés, pardonnés, réconciliés avec le Père, et que nous avons reçu même les plus grandes bénédictions dont le don du Saint Esprit.
Contrairement à ce qui est le cas pour les hommes ordinaires, c’est la mort de Christ, plutôt que sa vie terrestre, qui est de la plus haute importance. À titre d’exemple tout l’ancien testament nous parle de lui : les figures que nous avons dans l’ancien testament ; les prophéties annoncent la mort de Jésus-Christ ; les Psaumes prophétisent même la trahison de Christ dans le Psaumes 41 ; la crucifixion et les évènements qui l’entourent ont été annoncés dans le Psaumes 22 ; la résurrection dans le Psaumes 16 ; dans Ésaïe 53 : 5 il est écrit « il était brisé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités » ; au chapitre 9 : 26 Daniel a dit que « Après 69 semaines, le Messie sera retranché et qu’il n’aura pas de successeur »; Zacharie 11 annonce d’avance « le Christ sera vendu pour 30 pièces d’argent et cette somme aidera à acheter le champ du potier » ; Zacharie 13 prédît également que le « Berger sera frappé et une source sera ouverte pour le péchés et l’impureté ».
Il est donc clair, que l’ancien testament parle et annonce la venue de Jésus et prophétise celui qui doit venir. Jésus est mort et Jésus est ressuscité pour notre foi, pour notre salut. Pourquoi Jésus est-il devenu un homme ? Pourquoi est-il venu sur terre ? La bible répond à cette question : Parce que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. C’est donc là une des raisons de la venue de Jésus-Christ.
Nous voulons comprendre et réaliser l’importance de la mort de notre Seigneur, parce que toute la vision messianique de Jésus est centrée sur sa mort. Tout est lié à cela depuis le commencement. « Le Fils de l’homme est venu pour donner sa vie en rançon pour plusieurs ».
A Gethsémani, « il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses », nous dit la bible. Il leur dit « mon âme est triste jusqu’à la mort », Marc 14. La ferveur de sa prière pour laquelle il se jettera face contre terre au lieu de s’agenouiller montre bien la difficulté, l’importance des douleurs du Fils de l’homme. Et il va prier « Père si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ». Il va répéter cette prière à trois reprises et après il va céder, « non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux ». Lorsqu’il sera crucifié, le cri qu’il laissera échapper plus tard à la Croix, nous adresse un message important, « Mon Dieu Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais pourtant, dès le début le principe-directeur de la vie de Jésus est très clair : Jésus a décidé depuis le commencement de mourir pour le monde.
Ce principe-directeur de la vie de Jésus était donc sa détermination à être obéissant jusqu’à la mort de la Croix. Et le caractère atroce de sa mort réside uniquement dans le fait qu’il a connu le calvaire, la colère que Dieu nous destinait, parce qu’il est devenu victime propitiatoire pour nos péchés. C’est pour cela qu’Ésaïe dit des siècles auparavant « Nous l’avons considéré comme frappé de Dieu…Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui…L’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous…Frappé pour les péchés de mon peuple…Il a plu à l’Eternel de le briser après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché… » Son principe directeur étant l’obéissance, Jésus a été déterminé, c’est pour cette raison qu’il est venu sur cette terre donner sa vie en rançon pour plusieurs. C’est pour cela que Paul lorsqu’il écrit aux Philippiens il dit « il est apparu comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la Croix » Philippiens 2 : 8. Le Christ a voulu mourir et il a accepté de mourir pour nos péchés.
Mais qu’est-ce que la mort de Christ a exactement accompli ? Qu’est-ce que signifie cette mort pour nous ? D’abord en guise de réponse, le Prophète nous a déjà répondu. Il nous dit bien dans Ésaïe 53 : 4-7 « 4Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, a une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. » C’est pour NOUS, le Prophète est très clair.
Qu’est-ce que cette mort signifie ? Qu’est-ce que le Christ a accompli ? Il a accompli la réconciliation avec le Père ; il a pris sur lui nos iniquités ; il a pris sur lui nos fautes, nos malheurs. Et nous savons que tous cela c’est par amour. Ésaïe nous dit au verset 6 « c’est Dieu qui l’a souhaité ainsi, Yahvé a fait retomber sur lui la faute de nous tous ». C’est lui-même le Seigneur Dieu qui est la cause principale de ce qui arrive. Dieu est au cœur de cette réalité, car c’est lui qui a fait retomber la faute de nous tous sur Le Seul Juste. Et de quelle faute s’agit-il ? C’est la faute qui consiste à ne pas reconnaitre celui que Dieu a envoyé. Cette faute qui nous pousse à rejeter le Messie, le Roi de gloire. Cette faute c’est le fait de mépriser celui qui est venu souffrir à notre place. Cette faute c’est le fait de ne pas croire en celui que Dieu a envoyé, Jésus Christ notre Seigneur.
Ésaïe l’annonce avec force, avec beaucoup de clarté. Le verset 7 nous dit « il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche ». Il n’a pas ouvert la bouche, il n’a pas cherché à riposter. Sa force est dans sa patience, dans son attitude non violente et dans la remise humble et totale de lui-même à Dieu. Il s’est confié totalement à Dieu parce qu’au cœur même de cet acte, il était déterminé à mourir sur la Croix. Et Ésaïe dit encore « le serviteur épris dans le feu de la violence, du jugement, il a été retranché de la terre des vivants. On lui a donné avec les méchants son sépulcre. » Le Juste a été accueilli avec beaucoup de mépris. Il y avait de l’indifférence à l’égard du Roi de gloire. Son procès est vraiment un non-sens parce qu’on l’a accusé à tort. Mais Jésus avait accepté dès le commencement et il avait décidé de mourir pour nous jusqu’à cette mort infâme sur la Croix. Il était innocent, mais il a accepté de devenir la victime pour que nous soyons pardonnés.
Et le verset 10 d’Ésaïe nous dit « il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance ». C’est quelque chose d’incroyable : il a plu à l’Eternel de le briser… Donc Dieu était la cause principale de ce qui est arrivé. C’était dans sa volonté que son Fils soit livré pour être crucifié. Dieu est la cause de ce qui est arrivé. Pourquoi ? Parce qu’il voulait nous sauver.
Alors Que veut dire la mort de Jésus ? D’abord cette mort nous rappelle que Christ est mort non pas à cause de ses péchés mais pour les nôtres. Il est évident que Jésus-Christ n’est pas mort pour ses propres péchés. La bible dit « qui de vous me convaincra de péché si je dis la vérité pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Jean 8 : 46. Et dans Hébreux 4 : 15 il est écrit « car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péchés » ; 1 Pierre 2 : 22 « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ». Il est dit partout que Jésus est mort pour les péchés des autres, pour nos péchés : « mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » Romains 5 : 8 ; 1 Corinthiens 15 : 3 « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » ; 2 Corinthiens 5 : 21. « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » ; 1 Pierre 2 : 24 et 1 Pierre 3 : 18 « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui Juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu… ». Voilà pourquoi Jésus est mort. Quand nous parlons de sa mort, nous devons toujours comprendre avant tout que c’est d’abord la volonté du Père, qu’il l’a livré pour nous. Nous devons réaliser la force de caractère, la volonté de notre Seigneur de mourir pour nos péchés sur la Croix. Et nous devons comprendre avec gratitude, avec reconnaissance, que cette mort est pour nous car lui est le tout autre sans péchés, sans fautes, sans impuretés. « Christ a souffert une fois pour les péchés, lui Juste pour les injustes ». Alors dans le cas d’un croyant qui réalise la portée de ces paroles, il y’a bien sûr de l’humilité, mais il y a aussi une profonde reconnaissance de savoir que Lui a porté mes fautes, a accepté d’être rejeté, d’être brisé par l’Eternel, par le Seigneur, pour moi. Et c’est pour cela que Jésus meurt en faveur de… pour la place de… pour la foule des hommes, comme le Prophète le dit.
Seigneur nous te remercions parce que tu as pris notre place, parce que Christ est mort pour et en faveur de ceux qui vont croire.
Christ est mort pour, en faveur, et au bénéfice de ceux qui sont perdus. Christ est mort à la place du pécheur, des pécheurs pour que nous soyons graciés. N’oublions jamais le prix de notre salut si nous sommes sauvés. Christ a pris notre place à la Croix pour que nous soyons pardonnés. Christ a porté nos injustices à la Croix pour que Dieu nous accepte si nous croyons en Lui. Et c’est pour cela que Jésus dira dans Jean 10 « Je donne ma vie pour mes brebis. Le Père m’aime parce que je donne ma vie afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre ». Jésus donne sa vie pour moi et pour toi. Pour toi qui ne veux pas croire, pour toi qui t’endurcis, pour toi qui le rejettes… Jésus a donné sa vie.
La mort du Christ est donc ce sacrifice parfait de Jésus à Dieu, mais également c’est une réparation, elle est satisfactoire dans le sens que Jésus est venu réparer le mal, qui nous avait séparé de Dieu notre Père, puisque Dieu est saint. Puisque la sainteté est l’attribut fondamentale de Dieu, il n’est que raisonnable qu’il reçoive une certaine réparation pour enlever l’outrage du péché. La mort de Christ fournie cette réparation, parce qu’elle satisfait à la justice de Dieu. L’homme a péché contre Dieu et il a encouru sa condamnation, son jugement. Mais Dieu impose à juste titre la peine encourue par une infraction à la loi, et le Christ est venu satisfaire à la justice de Dieu. Dieu est saint ! C’est-à-dire il est le Tout Autre. Il n’est pas comme nous et il ne sera jamais comme nous. Et cette sainteté implique que son peuple soit aussi saint comme il est saint. Cette sainteté fait que Dieu hait le péché, Dieu déteste le péché, Dieu n’accepte pas le péché. Et pour réparer cette séparation entre nous et Dieu, il faut d’abord satisfaire ses exigences, c’est-à-dire sa sainteté. Et pour que la sainteté de Dieu soit acceptée, reconnue, et que cette sainteté aille dans le sens où Dieu le veut, il faut donc un sacrifice car « sans effusion de sang il n’y a pas de pardon ». Ce n’est que par la mort de Christ que Dieu peut être Juste tout en justifiant les pécheurs. Dans tout ce que Dieu fait, sa justice va être maintenue parce qu’il est saint, et on ne peut pas le contaminer par nos fautes et nos péchés. La mort de Christ satisfait pleinement aux justes exigences de Dieu. Dieu ne renoncera jamais à sa sainteté, mais Dieu accepte que le mal qui est entre l’homme et Lui soit maintenant accompli par Jésus-Christ. Et Jésus-Christ a satisfait à cette justice de Dieu : nous sommes des pécheurs et aucun de nous ne peut s’approcher de Dieu Saint. Pour s’approcher de Lui, il faut être accepté par ce que Dieu exige de nous. Comment un pécheur peut-il s’approcher d’un Dieu trois fois saint ? Il ne peut pas ! Ses œuvres même sont sales, inutiles… Mais le Christ, le seul Juste, lui qui est sans péchés, en mourant sur la Croix va satisfaire cette justice de Dieu parce qu’il a déversé sur lui nos péchés pour que nous soyons réconciliés avec lui. Donc la mort de notre Seigneur répare ce mal.
Cette mort satisfait à la loi de Dieu car Dieu a donné sa loi, mais les hommes, son peuple n’a pas pu vivre selon cette loi et le Christ est venu nous dire dans Matthieu 5 : 17 qu’il n’est pas venu pour abolir la loi, mais il est venu pour l’accomplir. Lui seul a pu vivre une vie sainte, lui seul a pu plaire au Seigneur, lui seul a été Juste en toutes choses. Et quand Jésus, le seul Juste meurt sur cette Croix, il va satisfaire toute la loi de Dieu car il a vécu durant toutes ces années sans commettre aucun péché. Donc celui qui est crucifié sur cette Croix, le Juste, témoigne aussi du fait que sa vie a été impeccable. C’est pour cela que la mort de Jésus répare ce mal alors que Dieu devait nous rejeter, alors que Dieu ne devait pas faire cas de nous. Jésus, en étant ce témoin fidèle, ce serviteur fidèle jusqu’à la fin, et en vivant selon la loi, l’a accompli, l’a rempli, a satisfait totalement à toute la volonté de son Père. Le Christ est celui qui a versé son sang pour nous réconcilier avec lui, c’est-à-dire il a porté, mais en même temps il a éloigné la colère de Dieu de chacun de nous. C’est tellement d’expiation ! Ce terme expiation dans la mort de Jésus : il a expié le péché. Il est venu enlever nos péchés, il est venu couvrir, il est venu ôter, il est venu effacer nos iniquités, au point même que lorsque Dieu pardonne, Il oublie, Il efface tous les péchés que nous lui avons confessés. La mort de Christ est une expiation. Il est venu donc couvrir nos fautes, mais il est venu surtout les effacer. Et c’est pour cela que lorsque David va pécher, le Psaumes 51 : 11 nous dit « Détourne ton regarde de mes péchés, Efface toutes mes iniquités » ; « car tu as jeté derrière toi tous mes péchés » nous dit Ésaïe 38 : 17 ; et « Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés » Michée7 : 19. Le Seigneur en mourant sur la Croix va réparer ce mal, il va expier nos péchés. C’est pour cela que la source de notre salut est en lui. Le pardon est possible, mais un pardon éternel : à celui qui confesse ses péchés, il est fidèle et Juste pour les pardonner, parce que Christ a réparé ce mal et nous avons besoin de lui, et nous avons besoin de sa grâce.
Le Christ en mourant sur la Croix a été cette victime propitiatoire comme Romains 3 : 27 nous le dit. C’est-à-dire le Christ est venu apaiser la colère de Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous avons besoin que Dieu nous regarde avec faveur, nous avons besoin que Dieu soit de notre côté. Mais le Dieu de la bible est un Dieu saint. Le péché entraîne et suscite la colère de Dieu et cette colère ne peut pas être gommée d’un claquement de doigt. Cette colère doit être déverser sur ceux qui l’on provoquée. L’homme a péché contre Dieu, le péché est entré dans le monde et Dieu est en colère. Mais nous ne réalisons pas cette colère parce que nous vivons le moment présent. Romains 1 nous parle de « la colère de Dieu qui va se déverser sur l’humanité », mais nous ne pouvons pas comprendre cette colère parce que nous sommes des gens tellement préoccupés par nos propres besoins, nos situations au quotidien, que nous ne réalisons pas qu’une colère redoutable attend le pécheur. Dieu est en colère ! La bible parle de l’amour de Dieu, mais la colère est liée au fait que Dieu est Saint, et que l’homme a péché, et que ce péché entraîne la colère de Dieu. Et comme Dieu veut absolument régler ce problème, il accepte que cette colère soit enlevée, soit maintenant apaisée par le sacrifice de Son Propre Fils : C’est nous qui devions être anéantis, mais Christ en prenant sur lui nos fautes et nos iniquités, a fait tomber la colère de Dieu sur lui. Et quand à Golgotha Christ crie « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Et quand il crie « Pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font » et que « tout est accompli », la colère du Père, du Trois Fois Saint, que nous voyons dans l’Ancien Testament se déverser sans retenu sur les pécheurs, est tombée sur le Fils…. Ce qui fait que quand on s’approprie le Christ par la foi, quand on croit en lui, alors on est justifié parce que cette colère était dirigée contre nous à cause de nos fautes et de nos iniquités, mais en prenant sur lui ces fautes, cette colère est tombée sur lui et Dieu s’est calmé.
Mais pourtant ce jour arrive où cette colère va se déverser sur ceux qui ne l’ont pas connu. Si nous voulons comprendre ce qu’est l’évangile, ce qu’est le salut, regardons la Croix, parce que la Croix nous dit que la justice de Dieu est satisfaite, que la colère de Dieu est tombée sur le Juste, et la Croix me dit que Dieu m’aime d’un amour éternel. Ce sont des choses simples, mais pourtant c’est là le cœur de l’Évangile : Dieu est satisfait en voyant sur la Croix Son Propre Fils, le seul Juste, devenir la victime propitiatoire pour nos péchés. Ce qui fait que l’homme, le pécheur qui confesse ses péchés, le pécheur qui se donne au Seigneur, peut s’approcher du Dieu Trois Fois Saint, non pas avec ses œuvres mais par sa foi habillée de la justice de Dieu en Jésus-Christ. Et Jean a déclaré que Christ est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier 1 Jean 2 : 2. Et l’Épîtres aux Hébreux affirme que « Christ est devenu un souverain sacrificateur, miséricordieux et fidèle, pour faire l’expiation des péchés du peuple » Hébreux 2 : 17.
La propitiation, comme on le voit, est un terme technique. Dans certaines traductions c’est « l’expiation ». La propitiation est l’acte qui détourne la colère, grâce à un sacrifice, et ce sacrifice c’est le Seigneur. Souvenons-nous, quand Dieu a voulu détruire les premiers-nés en Égypte il a envoyé l’ange de la mort, et il a donné cette recommandation à son peuple de mettre sur le linteau de leurs portes du sang. Et la bible dit « Lorsque je passerai dans les rues, dans les ruelles, et quand je verrai le sang je passerai… » L’ange de la mort passe, mais pourtant aucun premier-né juif ne meurt, parce que Dieu en voyant le sang passe. Tous les premiers-nés égyptiens meurent. Quelle image remarquable ! Grâce au sang de Jésus, je suis couvert, je suis à l’abri de cette colère qui est entrain de bouillonnée, parce cette colère arrive.
Dieu est très en colère et si nous voulons comprendre la portée, la dimension de cette colère, regardons la Croix. Puisque Dieu a accepté de donner son Fils unique, pour mourir pour nos iniquités, malheur à celui qui ne tient pas compte de lui. Si le Fils de l’homme est venu donner sa vie en rançon pour la multitude, malheur à celui qui le rejette. Nous voulons comprendre ce qu’est l’Éternité sans Dieu, regardons la Croix. Ce cri Père pourquoi m’as-tu abandonné ? Il n’y a rien de bon là pour celui qui n’est pas sauvé, parce qu’il est rejeté de Dieu, loin de Dieu, et le Père ferme ses yeux et détourne son regard du Juste. Et nous avons là en substance, des éléments de l’Éternité sans Dieu : il n’y a rien de bon. L’Éternité, c’est cette colère de Dieu qui sera déversée sur ceux qui auront rejeté le Fils de l’homme.
Mais le Christ est venu réparer ce mal, il est venu nous réconcilier avec le Père. Le Christ, en devenant malédiction, nous a bénis. C’est pour cela que la prière du publicain était vraiment une prière que nous pouvons faire pour que Dieu soit apaisé envers nous pécheurs. Nous pouvons ne pas comprendre ce que cette colère peut signifier, mais pourtant le publicain dit « Dieu soit apaisé envers moi qui suis un pécheur ». Dieu qui nous a créé, a le pouvoir sur nous de nous donner la vie comme de reprendre le souffle de vie. Nous pouvons chercher à fuir cette colère, mais nous n’y arriverons pas parce que là où nous sommes, il est déjà là car il remplit les cieux et la terre.
Dieu est en colère parce que nous avons rejeté son Fils. Mais pourtant, dans sa colère, il donne à chacun le temps de se repentir. Les choses sont en train de se passer dans notre société, des injustices grandissent, il y a de la méchanceté, du racisme, du rejet de l’autre… Et Dieu semble absent… Mais il ne l’est pas, parce qu’il attend ce jour-là où chacun devra rendre des comptes. Nous ne devons pas attendre ce jour-là, mais nous devons nous cacher maintenant en lui, le chercher et le trouver, marcher avec lui pour que quand ce jour viendra, que cette colère ne nous touche pas. Parce que personne, ni rien, ne pourra nous protéger. Dieu est bon ! Il use de patience voulant que tous soient sauvés, et quand Christ est mort, il a réparé ce mal : le pont a été maintenant bâti entre Dieu et nous.
L’autre élément de cette mort magnifique difficile pour lui, mais bénéfique pour nous, c’est que le Christ en mourant sur la Croix nous a réconcilié avec le Père. La mort de Christ a apaisé Dieu et par conséquent nous sommes réconciliés avec Lui. Le fait de comprendre que nous avons été réconciliés par la mort de Jésus nous montre aussi le vrai péché de l’homme.
Au début c’est le paradis, Dieu et l’homme sont amis. Ils sont face à face, ils se parlent, ils se fréquentent. Dieu a créé l’homme à son image, et nous savons que le péché est entré dans le monde. Qu’est-ce qui va se passer ? Dieu est là dans la même position qu’au début, l’homme se retourne présente son dos au Seigneur. Il fuit la présence de Dieu à cause du péché et qu’est-ce que Dieu fait ? Lui aussi à un moment donné se retourne contre l’homme parce qu’il a péché, à cause de sa sainteté. Mais pourtant dans sa grâce infinie, il veut sauver le pécheur. Que fait-il ? Dès le commencement Dieu cherche l’homme. Dans le jardin d’Éden il dit Adam où es-tu ? C’est Dieu qui cherche le pécheur, alors que le pécheur doit chercher son Créateur, mais l’homme ne veut pas de lui et nous avons là le cœur de tout le problème : depuis le commencement l’homme a toujours cherché à être indépendant. L’homme veut être son propre centre, et c’est pour cela que Dieu ne supporte pas l’idolâtrie, parce qu’en se détournant de son Créateur l’homme se prend pour un dieu. L’idolâtrie est le péché que Dieu hait le plus, parce que l’homme veut être au niveau de son Créateur. Depuis le commencement l’homme fuit la présence du Saint et qu’est-ce que Dieu fait au départ ? Il le cherche, et il va le protéger. Durant tous ces siècles, avant que Jésus n’arrive, Dieu envoi des prophètes, des juges, des messagers, des ambassadeurs…Pour ramener à lui l’homme qui se détourne. Dans cette manière de vivre, nous avons là exactement le pourquoi de tous nos problèmes. Nos problèmes ne sont pas que d’ordre économique (le chômage n’est pas un problème grave dans le sens de notre relation avec Dieu. C’est un problème, comme le manque de logement, le manque de papiers, le manque de familles, le rejet de l’autre…) ce sont des problèmes secondaires face au vrai problème qui est le fait que l’on se soit éloigné du Créateur et qui est à l’origine des autres problèmes.
Dieu continue à nous interpeller, à nous chercher, il veut faire alliance avec nous, mais l’homme ne veut pas de Lui. Alors pour régler ce problème, il va faire alliance avec Lui-même. Mais pourtant l’homme tourne toujours le dos au Créateur, parce que le péché qui nous anime et très souvent nous n’en sommes pas conscients, c’est que nous ne voulons pas écouter ce que Dieu dit. Nous voulons vivre nos propres vies, nous voulons domestiquer le Créateur, nous voulons lui imposer nos vues, nos choix, nous voulons lui imposer nos décisions. Mais Dieu n’est pas dans ces choses-là. Dieu doit être au centre de tout. Et voyant que l’homme s’échappe de plus en plus, Dieu décide de jouer « Sa dernière carte » parce que dès le commencement c’était déjà dans le projet de Dieu : Il envoya son propre Fils. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Donc, l’obstacle qui nous empêchait de communier avec Dieu va être réglé parce que Dieu Lui-même, pour satisfaire Sa propre justice, Sa propre sainteté, va livrer Son propre Fils pour mourir pour nos péchés. Et quand Christ va mourir sur la Croix, la bible dit très clairement que « le voile du Temple se déchira ». C’est-à-dire que maintenant ce qui était caché est devenu visible, ce qui était fermé à ceux que Dieu avait choisi est devenu accessible. En mourant sur la Croix, le Christ rend possible la relation entre Dieu et l’homme : maintenant, comme nous sommes pécheurs, nous passons par Jésus, nous nous approchons, nous nous accrochons, nous pouvons parler avec lui, nous pouvons l’entendre, nous pouvons le voir par la foi, grâce à Jésus… Ça c’est le message de la réconciliation ! C’est pour cela que Paul ayant bien compris le bénéfice de la mort du Christ va écrire. « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le Ministère de la Réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’Ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! » 2 Corinthiens 5 : 18-20. Ce passage est très important, c’est ce qui motive tout l’évangile.
Nous sommes les ambassadeurs de Jésus, avec un message puissant : SOYEZ RÉCONCILIÉS AVEC DIEU. Parce que Dieu lui-même a décidé de se réconcilier avec nous, maintenant à nous d’aller vers lui pour nous réconcilier. « Il a voulu par lui, réconcilier tout avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa Croix » Colossiens 1 : 20. Et dans Romains 2 : 4 « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » Christ en mourant sur la croix nous a réconciliés. Et ce qui est formidable ce n’est pas simplement les êtres humains, les pécheurs, mais même toute la création qui soupire sera réconciliée avec son Créateur.
Nous bénissons Dieu parce que ça été une réparation. En Jésus-Christ, les bénédictions que le Père avait dépassent largement nos attentes. En lui nous sommes bénis (au-delà de ce que nous pouvons penser ou imaginer), pardonnés, scellés de son esprit, nous sommes gardés tout au long de notre cheminement ici-bas. En Christ nous avons tout pleinement.
On comprend tout de la valeur de la mort de Jésus. Cette mort est satisfactoire parce que la colère de Dieu est apaisée. Cette mort répare les dégâts de nos désobéissances et de nos fautes.
Mais aussi cette mort est une rançon, une rançon pour nous libérer. La mort de Christ est présentée comme le paiement d’une rançon. Une rançon est un prix à payer pour la libération de quelqu’un qui est retenu prisonnier. Et Marc nous l’a dit : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup ». À qui Jésus a-t-il payé cette rançon ? Est-ce que Jésus a payé cette rançon à satan ? Non ! Car nous n’appartenons pas à satan, ce n’est pas lui qui nous a créé. A qui donc a-t-il payé cette rançon pour nous racheter ? Parce qu’il y a déjà cet élément important : NOUS SOMMES RACHETÉS. Cela signifie que nous somme esclaves. Nous sommes esclaves de qui ou de quoi ? Nous sommes esclaves du péché qui nous domine.
Il y a des gens qui ont toujours des mauvaises pensées, qui mentent tout le temps, qui n’aiment pas les autres constamment, qui aiment les femmes à l’extrême, comme les hommes à l’extrême, qui n’aiment pas l’église… L’homme est esclave de ce qui le domine. Certains sont esclaves des jeux de hasard, ils ne peuvent pas s’empêcher de jouer. Nous sommes esclave du monde qui nous attire, qui nous propose, et qui nous domine. Mais nous pouvons aussi être esclaves de satan qui a le pouvoir de nous éloigner de Dieu, et l’esclave ne peut rien faire. Un esclave n’est pas libre, un esclave ne peut pas décider de son sort, de son avenir, il est soumis à un maître. Jésus en venant dans notre agora est venu payer la rançon pour que nous soyons libérés. Mais cette rançon n’est pas donnée à satan, cette rançon est donnée au Père à qui nous appartenons. Jésus a donné sa vie pour nous racheter des liens de la mort, de satan et de ses œuvres. C’est pour cela que « celui qui croit en lui, reçoit la vie de Dieu. Celui qui est enfant de Dieu, reçoit la lumière de Dieu ». Et un croyant, réellement converti, n’est pas sous l’emprise de satan et de ses démons, parce qu’il appartient à Jésus. Jésus en venant dans l’agora, donc au Marché des esclaves, va payer le prix pour nous auprès du Père, pour nous arracher et pour faire de nous un peuple pour le glorifier. Le credo nous le dit aussi « qu’il est descendu au séjour des morts, et il a proclamé son nom même aux morts. Il est ressuscité d’entre les morts ». Le Christ a tout pouvoir sur son peuple, sur ses enfants, donc si nous ne vivons pas avec satan, nous ne lui appartenons pas.
Christ, en me rachetant, en payant le prix pour moi, fait que je suis maintenant à lui, et je suis au service d’un autre Maître, un Maître généreux, un Maître bon, un Maître digne de confiance, un Maître qui vaut la peine de se sacrifier et de servir, parce que c’est le Seigneur de gloire. Je suis devenu(e) l’esclave de Jésus Christ, je quitte l’esclavagisme, je quitte le monde pour devenir l’esclave d’un autre Maître, le Seigneur de gloire.
Aucun être humain sur cette terre n’est libre. Nous appartenons à quelqu’un ou sommes esclave de quelque chose. Nous pouvons servir Dieu, le dieu argent, le dieu temps, le dieu amusement…nous pouvons servir tant d’idoles, mais nous sommes au service de quelqu’un. Mais maintenant, grâce au Seigneur, il nous a arrachés de ce monde présent, et il a fait de nous un Royaume des sacrificateurs pour Dieu son Père. Quand Christ a payé cette rançon, la miséricorde de Dieu s’est manifestée, et comme a écrit ce Théologien, c’est à la justice qu’est due la dette qui a besoin d’être annulée. satan n’a aucun droit légal contre le pécheur, il n’a donc pas besoin d’être payé pour la libération du pécheur. Maintenant, la miséricorde de Dieu rachète l’homme à la justice de Dieu.
Le chrétien est un esclave affranchi. Et toute notre vie, ça sera comme cela. Nous sommes des esclaves affranchis, nous sommes rachetés de la peine de la loi ; nous sommes rachetés même de ce que la mort peut apporter puisque notre Sauveur a le pouvoir sur la mort ; nous sommes rachetés du péché en tant que puissance par la mort de Christ au péché, et par notre mort au péché. En lui nous sommes plus que vainqueur. Nous sommes rachetés même de satan qui nous tenait captif, et par la mort de Jésus sur la Croix nous sommes libérés. Vous ne verrez jamais un croyant possédé par un démon, nous pouvons être attaqués, nous pouvons être provoqués par les démons, mais le démon ne peut pas posséder celui qui est habité par l’Esprit de Dieu, parce que le rachat de Christ est total. Nous devons rejeter cette idée que dans la vie du croyant il y a tellement de forces sataniques, diaboliques, qui nous maitrisent, qui nous font faire des choses incroyables car à quoi aurait servi la mort de Christ si nous devons être encore sous la tutelle de satan ? Mais est ce que nous avons la foi ? Est-ce que notre vie appartient à Jésus Christ ? Est-ce que Jésus Christ est réellement dans notre cœur ? Parce que « Celui qui est en nous, est plus fort que celui qui est dans le monde ». Ceux que Dieu a rachetés sont libres. Aucun israélite en Égypte que le Seigneur a délivré n est resté esclave, piégé en prison Non ! Il nous a rachetés, il nous a arrachés. Pourquoi ? Pour être membre de son peuple, pour l’adorer, pour témoigner de lui dans le monde. Je suis un affranchi par le sang de Jésus-Christ ! Et sur la Croix, quand le Seigneur est en train de mourir il dit : « Voilà, je te donne maintenant la liberté. Puisque tu crois en moi, je suis avec toi, je marche avec toi, je vis avec toi et je suis plus fort que tout le reste ». C’est ce que la mort de Christ a apporté.
À chaque fois que, sur les possédés, cette capacité est utilisée (la puissance de sa résurrection par la mort de Christ sur la Croix) les démons tremblent, les démons ne sont pas à l’aise, parce qu’ils savent que celui qui les a vaincus sur la Croix est réellement leur Seigneur. Et aucun enfant de Dieu ne peut se perde parce qu’ils sont à moi, Je les ai rachetés, J’ai payé la rançon. Et personne ne peut venir réclamer au Seigneur ce qui est à lui. Nous avons l’assurance de notre salut, de le voir au jour de la gloire, parce qu’il nous a sauvé pour la gloire.
Alors si nous sommes sous l’impulsion d’une force quelconque, la première chose que nous devons faire est de venir au pied de la Croix, d’accepter Jésus comme notre Seigneur et notre Sauveur, et de le laisser mener notre vie. Cessons de lui soumettre nos envies, nos volontés, mais disons-lui « tu es mon Seigneur et mon Dieu, et je décide de te suivre de tout mon cœur et de faire ta volonté. Et je sais que ce que toi tu as fait me sera accordé par grâce parce que Christ est mort pour moi ». Et par la foi il faut saisir ces choses et y croire. Le Seigneur donnera gloire à son nom en faisant que ces choses soient réelles pour nous, parce que le Christ n’est pas mort, il est vivant. Et il vit en nous, Il vit dans le cœur de tout un chacun. Et en avançant, on se rendra compte que nous avons déjà un remède terrible. Quand satan va se soulever, nous avons le bouclier de la foi pour éteindre les traits enflammés du malin ; Quand satan va se lever avec ses forces, nous avons l’épée de l’Esprit afin de donner des coups et nous serons toujours vainqueur dans la victoire de celui qui a déjà vaincu. Christ est mort pour cela
N’acceptons pas qu’un chrétien soit médiocre, écrasé, soit toujours tête baissée, comme s’il n’avait pas d’espérance ou comme si le bonheur ne lui était pas accordé par le Seigneur, Non ! Un chrétien est un homme rempli d’orgueil à cause de la Croix du Christ : Je me glorifierai de la Croix du Christ. Il est heureux de se savoir pardonné, de savoir qu’il est de passage sur cette terre et que son but c’est de témoigner de l’amour de son Père, de manifester la gloire de Dieu. Il est membre du peuple de Dieu et il avance vers le ciel, déterminé, assoiffé de voir la gloire du Seigneur. Il est conscient de ces réalités, que tout cela est le fruit des conséquences de la mort du Christ sur la croix. Alors mort où est ta victoire ? Gloire à Jésus sur la Croix ! Merci pour ta mort Sauveur ressuscité !
Tout cela pour qui ? Pour les élus, pour tous ceux qui sont perdus. « Le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup ». Ce sont ces vérités-là qui nous libèrent et qui nous donnent envie de le louer et de le célébrer.
Christ est le Sauveur du monde et sa mort nous met au bénéfice de tellement de chose. Sa mort a assuré à tous les hommes un délai dans l’exécution de la sentence. Nous sommes dans ce temps d’attente, il y a un délai même pour celui qui commet le mal…Devant l’injustice et le mal il faut rester calme, Dieu va juger, il va condamner, il va bénir. Nous sommes dans ce temps d’attente, Sa mort nous donne un délai. Sachons que le temps ne nous appartient pas, nous ne sommes que des serviteurs du temps et c’est le moment aujourd’hui. Si nous entendons sa voix, n’endurcissons pas notre cœur, parce que demain il sera trop tard. C’est maintenant qu’il faut se réconcilier avec Dieu, c’est maintenant qu’il faut croire, c’est maintenant qu’il faut se détourner du péché, c’est maintenant qu’il faut prendre sa croix et suivre Jésus. Grâce à sa mort sur la Croix, Jésus nous permet d’avoir ce délai avant que la sentence de Dieu ne tombe.
Nous sommes dans ce temps d’attente, c’est le moment de se repentir, de changer de direction au lieu d’aller à l’opposer du Créateur, faire demi-tour, parce que c’est ça la vraie repentance : le moi n’est plus là, il ne domine plus, il ne détermine plus et il n’impose plus. Oui la vraie conversion, c’est ce changement radical. Il est dit qu’il faut montrer par vos œuvres que vous êtes enfants de Dieu. Quand on se donne au Seigneur, on rejette vraiment le monde. Le monde va nous attirer parce que nous sommes humains, va nous proposer ses projets parce que nous sommes humains… Mais pourtant notre ambition, notre vie c’est avec le Seigneur. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui il y a des choses que nous n’accepterons jamais. Dieu donne à chacun le temps de se repentir sachant que le temps ne nous appartient pas. Ne soyons pas comme cet homme dans la bible « Voilà, j’ai travaillé toute ma vie, j’ai amassé des trésors. Maintenant prend ta retraite et profite de ta vie. Et la nuit même le Seigneur dit à cet instant même, pendant cette nuit je veux ton âme ». Alors qu’est-ce qu’aura servi sa vie ? Il a entassé, il a gagné des millions, il a gagné beaucoup d’argent, mais pourtant il ne sera jamais enterré avec cet argent, il sera nu… Mais ceux qui se sont repentis seront habillés, parce que leur vêtement c’est la justice du Seigneur à qui ils ont donné leur vie et qu’ils veulent servir jusqu’à la fin.
Maintenant c’est le temps de grâce, un temps de repentance. Et la mort de Jésus notre Seigneur nous permet de le faire. N’oublions pas non plus que cette mort a enlevé tout obstacle entre nous et Dieu. Nous pouvons tout grâce à Jésus. Tout obstacle a été enlevé. Le péché, quelque soit sa gravité si nous nous repentons, Jésus nous accueille et Jésus nous pardonne, parce que tous les péchés ont été portés par le Roi de gloire. Tout obstacle est ôté. Maintenant nous pouvons parler à Dieu, nous n’avons pas besoin d’un prêtre. Mais par la foi nous communiquons avec le Seigneur grâce à la mort de Jésus Christ. La relation a été restaurée. Nous ne sommes plus rejetés, mais nous sommes, même Jésus le dira, devenus les amis de Jésus. Quelle grâce ! Tout cela à cause de sa mort.
Seigneur je crois, oui je crois ! Je crois que tu as souffert sous Ponce Pilate que tu es mort, tu as été enseveli et je veux te remercier pour la valeur de ta mort.
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