Prédication du 24 Avril 2022 par le Pasteur Claude Missidimbazi
« Lorsque quelqu’un commet un sacrilège et pèche par erreur en retenant des choses consacrées au Seigneur, il apportera au Seigneur, en réparation, un bélier sans défaut, pris sur le petit bétail d’après la valeur fixée en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire. Il compensera, en y ajoutant un cinquième, le péché qu’il a commis aux dépens du sanctuaire; il donnera cette compensation au prêtre. Le prêtre fera sur lui l’expiation avec le bélier du sacrifice de réparation, et il lui sera pardonné. Si quelqu’un pèche en commettant, sans le savoir, ce qu’interdit l’un des commandements du Seigneur, il se met en tort et sera chargé de sa faute. Il apportera au prêtre, en réparation, un bélier sans défaut, pris sur le petit bétail d’après la valeur fixée. Le prêtre fera sur lui l’expiation de l’erreur qu’il a commise sans le savoir, et il lui sera pardonné. C’est un sacrifice de réparation. Cet homme s’est mis en tort devant le Seigneur. Le Seigneur dit à Moïse: Lorsque quelqu’un pèche et commet un sacrilège envers le Seigneur en mentant à son compatriote au sujet d’un dépôt, d’une valeur remise en main propre ou d’une spoliation, ou bien en commettant une extorsion aux dépens de son compatriote, en mentant au sujet d’un objet perdu qu’il a trouvé, ou en faisant un faux serment au sujet d’un des péchés que l’être humain peut commettre; lorsque ainsi il pèche et se met en tort, il restituera l’objet de la spoliation ou de l’extorsion, le dépôt qui lui avait été confié, l’objet perdu qu’il avait trouvé ou la chose au sujet de laquelle il a fait un faux serment. Il le compensera intégralement, en y ajoutant un cinquième, et il donnera cette compensation au propriétaire le jour même où il offrira son sacrifice de réparation. Il apportera au prêtre, en réparation pour le Seigneur, un bélier sans défaut, pris sur le petit bétail d’après la valeur fixée pour la réparation. Le prêtre fera sur lui l’expiation devant le Seigneur, et il lui sera pardonné, quelle que soit la chose par laquelle il s’est mis en tort. »
(Lévitique 5.15-26)
Introduction
Le Lévitique est un livre témoin : il témoigne de la façon dont le peuple doit s’approcher de Dieu pour vivre avec Lui et L’adorer.
Pour permettre la rencontre entre un Dieu saint et terrifiant, et Ses sujets, entachés de péché, le Seigneur exige que Son peuple vienne à Sa rencontre selon Ses recommandations et Ses conditions.
Le Lévitique s’ouvre par l’exposé de ce vaste système sacrificiel, appelé « Torah des sacrifices ».
Le sacrifice est lié une double promesse ; les sacrifices ont pour fonction fondamentale de répondre à la présence de Dieu parmi Son peuple et de pérenniser cette présence :
- Parce que Dieu demeure parmi Son peuple, celui-ci doit entretenir son hôte divin en Lui offrent des sacrifices.
- Parce que jour après jour, le peuple offre des sacrifices à l’Éternel, alors Dieu demeure parmi Son peuple.
Chaque fois que le peuple offre un sacrifice, Dieu vient. Le sacrifice ne consiste donc pas d’abord à faire monter quelque chose au Ciel, mais à faire descendre Dieu sur terre, auprès de l’offrant. Et Dieu vient uniquement pour bénir.
S’adressant à Moïse, désormais institué comme Son intermédiaire, Dieu lui transmet les instructions suivantes : « Le SEIGNEUR dit à Moïse : Ainsi parleras-tu aux fils d’Israël : Vous avez vu vous-mêmes que c’est du haut des cieux que je vous ai parlé. Vous ne me traiterez pas comme un dieu en argent ni comme un dieu en or — vous ne vous en fabriquerez pas. Tu me feras un autel de terre pour y sacrifier tes holocaustes et tes sacrifices de paix, ton petit et ton gros bétail. En tout lieu où je ferai rappeler mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai. Mais si tu me fais un autel de pierres, tu ne bâtiras pas en pierres de taille, car en y passant ton ciseau, tu les profanerais. Tu ne monteras pas par des marches à mon autel, pour que ta nudité n’y soit pas découverte. » (Exode 20.22-26)
On peut comprendre alors la joie qu’il y avait d’offrir des sacrifices à Dieu : il s’agissait de toucher le cœur de Dieu, pour que Dieu Lui-même soit présent au milieu de Son peuple pour lui apporter la bénédiction.
De quoi s’agit-il ?
Les sacrifices, dont il est question dans ce chapitre, portent en hébreux le nom de ‘Asham’. Ce terme peut être rendu par : dette, culpabilité, faute, infidélité, tricheries… Ce mot désigne aussi souvent les sacrifices offerts pour la culpabilité.
Il s’agit ici de réparer les délits, les infidélités, les fraudes par lesquels on a frustré de leurs dus Dieu et/ou le prochain.
Ces sacrifices de réparation ou culpabilité comportent toujours deux éléments : la restitution et l’amende.
Commettre une infidélité ou un sacrilège, c’est là l’acte principal lié à cette offrande (voir verset 15) : ce qui est consacré à Dieu, ou ce que Dieu Lui même a consacré : personne ne doit y toucher.
Nous avons plusieurs exemples de sacrilèges rapportés dans la Bible :
- L’auteur des Chroniques emploie cette expression pour qualifier l’acte du roi Osias, qui a pénétré dans le temple pour y brûler des parfums sur l’autel (ce que seul les prêtres pouvaient faire, voir 2 Chroniques 26)
- Un autre exemple de sacrilege est l’infidélité commise par Achaz, dépouillant le temple de ses ustensiles sacrés pour payer un tribut au roi d’Assyrie (2 Chroniques 28)
- L’auteur des Chroniques voient aussi dans ces infidélités, ces transgressions, ces sacrilèges, la cause de l’Exil (2 Chroniques 36.14).
On apportait ces sacrifices de culpabilité à Dieu pour être pardonné.
Le rite observé est le même que pour les autres sacrifices, il fallait :
- Emmener un bélier sans défaut,
- Immoler la victime,
- Répandre le sang de la victime sur l’autel,
- Consumer sur l’autel les mêmes parties grasses de l’animal,
Par contre le reste de la victime était consommé en lieu sacré, dans un repas auquel seul les prêtres prenaient part.
Dans notre passage nous avons trois cas distincts de transgressions.
Sacrilège contre le sanctuaire
v.14-16 « Lorsque quelqu’un commet un sacrilège et pèche par erreur en retenant des choses consacrées au Seigneur, il apportera au Seigneur, en réparation, un bélier […]. Il compensera, en y ajoutant un cinquième, […]. Le prêtre fera sur lui l’expiation avec le bélier du sacrifice de réparation, et il lui sera pardonné.»
La négligence de payer ce qui est du au Seigneur est un sacrilège.Il s’agit ici de pécher involontairement envers ce qui est consacré à l’Éternel.Il s’agit du mauvais emploi de ce qui appartient à Dieu. Il s’agit d’avoir négligé quelque chose dans les offrandes, les prémices et les dîmes qui devaient être consacrés à Dieu seul. Il est question de pécher par erreur en retenant des choses consacrées au Seigneur.
Toute la Bible nous parle de ce qui est consacré à Dieu : notre vie, notre corps, le temps et les biens que Dieu nous donne.
Le coupable était d’abord tenu de réparer l’omission, en y ajoutant une compensation, 1/5e de la valeur de l’objet.
Dieu avait donné des recommandations pour entretenir Sa maison, par des prémices et des dîmes.
Examinons notre conscience aux sujets de nos obligations en ce qui concerne l’avancée de l’œuvre de Dieu (entretien du culte, missions, évangélisation…).Et il nous faut réparer le mal que nous avons fait soit au Seigneur soit à notre prochain.
Il y a d’abord restitution et compensation (verser une somme supplémentaire à titre de dédommagement), puis sacrifice de réparation et enfin pardon de Dieu
La valeur de la victime, le bélier, était déterminée par la Loi : Dieu donnait des directives pour choisir, peser et accepter la bonne victime. On choisissait un bélier de plus ou moins grande valeur selon l’estimation que faisait le prêtre. Ce n’était pas non plus le pécheur qui choisissait de lui-même la compensation, c’est Dieu Lui-même qui imposait le 1/5e.
Souvent la façon de gérer l’argent montre la profondeur de la relation à Dieu, parce que l’argent est souvent comme un Dieu auquel nous nous accrochons. Souvent nous négligeons de consacrer de l’argent à Dieu pour privilégier notre confort ou en ayant plus de crainte pour notre bailleur, nos obligations dans ce monde (impôts, etc.) que pour Dieu. Quelque soit nos conditions de vie, notre priorité doit être les choses sacrées, le Royaume de Dieu.
Aujourd’hui nous ne sommes certes pas assujettis à la règle de la loi cérémonielle. Mais soyons conscients de nos devoirs dans la communauté, pour que le service dans le Royaume de Dieu se déroule bien.
Le pardon était donc obtenu par ce rite et le coupable était réintégré dans la communion avec Dieu.
Sacrilège contre les commandements
v.17-19 « Si quelqu’un pèche en commettant, sans le savoir, ce qu’interdit l’un des commandements du Seigneur, il se met en tort et sera chargé de sa faute. Il apportera au prêtre, en réparation, un bélier sans défaut, pris sur le petit bétail d’après la valeur fixée. Le prêtre fera sur lui l’expiation de l’erreur qu’il a commise sans le savoir, et il lui sera pardonné. C’est un sacrifice de réparation. Cet homme s’est mis en tort devant le Seigneur. »
Transgresser un commandement de la Loi de Dieu c’est se mettre en tort.
Reconnaissons que la bénédiction de Dieu vient lorsque le fidèle écoute et suit les recommandations du Seigneur.
Sacrilèges en mentant, trompant, spoliant son prochain
v.20-26 « Lorsque quelqu’un pèche et commet un sacrilège envers le Seigneur en mentant à son compatriote au sujet d’un dépôt, […] en commettant une extorsion aux dépens de son compatriote, en mentant au sujet d’un objet perdu qu’il a trouvé, ou en faisant un faux serment au sujet d’un des péchés que l’être humain peut commettre; lorsque ainsi il pèche et se met en tort, il restituera l’objet de la spoliation ou de l’extorsion, le dépôt qui lui avait été confié, l’objet perdu qu’il avait trouvé ou la chose au sujet de laquelle il a fait un faux serment. Il le compensera intégralement, en y ajoutant un cinquième, et il donnera cette compensation au propriétaire le jour même où il offrira son sacrifice de réparation. Il apportera au prêtre, en réparation pour le Seigneur, un bélier sans défaut, pris sur le petit bétail d’après la valeur fixée pour la réparation. Le prêtre fera sur lui l’expiation devant le Seigneur, et il lui sera pardonné, quelle que soit la chose par laquelle il s’est mis en tort. »
Le verset 21 nous parle de mensonge, de tromperie : le fait d’agir hypocritement, de voler, de spolier son prochain. Vol, dissimulation et recel sont des fautes graves.
Le coupable ne peut se contenter de restituer le bien dérobé mais il doit remettre à sa victime une compensation avant d’offrir au Seigneur un sacrifice de réparation. En effet, le Seigneur a, Lui aussi, été offensé par cet acte malveillant.
La réparation est souvent la preuve d’une vraie repentance. Il s’agit de chercher à réparer le mal que l’on a fait, lorsqu’on prend conscience et qu’on demande pardon.
Par exemple, si on a fait du mal en calomniant notre prochain, il faut rétablir la vérité publiquement et auprès des gens auxquels on est allés répandre ces calomnies.
Si on a une dette vis à vis de notre prochain, il faut s’en acquitter. Si on a fait des vœux ou des promesses sans les accomplir, il faut les réaliser, ou aller s’en dégager auprès de notre prochain.
Quel est le sens de ce sacrifice aujourd’hui ?
Nous sommes tous insolvables devant Dieu : la dette du péché pèse sur nous.
Le Christ Jésus nous apprend d’ailleurs à prier ainsi : « Pardonne nous nos fautes, offenses, torts / remets nous nos dettes » (Matthieu 6.12).
Le trait distinctif du sacrifice de culpabilité était la compensation en argent et l’amende payées à celui qui avait été lésé, que ce soit un homme ou Dieu.
Le bélier du sacrifice d’expiation ne faisait pas partie de la compensation mais servait à expier le péché devant Dieu.
La parabole du serviteur impitoyable est très parlante (Matthieu 18.23-35) : « Ainsi en va-t-il du Royaume des cieux comme d’un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Pour commencer, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n’avait pas de quoi rembourser, le maître donna l’ordre de le vendre ainsi que sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait, en remboursement de sa dette. Se jetant alors à ses pieds, le serviteur, prosterné, lui disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Pris de pitié, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit sa dette. En sortant, ce serviteur rencontra un de ses compagnons, qui lui devait cent pièces d’argent ; il le prit à la gorge et le serrait à l’étrangler, en lui disant : “Rembourse ce que tu dois.” Son compagnon se jeta donc à ses pieds et il le suppliait en disant : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa ; bien plus, il s’en alla le faire jeter en prison, en attendant qu’il eût remboursé ce qu’il devait. Voyant ce qui venait de se passer, ses compagnons furent profondément attristés et ils allèrent informer leur maître de tout ce qui était arrivé. Alors, le faisant venir, son maître lui dit : “Mauvais serviteur, je t’avais remis toute cette dette, parce que tu m’en avais supplié. Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Et, dans sa colère, son maître le livra aux tortionnaires, en attendant qu’il eût remboursé tout ce qu’il lui devait. C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du coeur. »
Nous avons des dettes envers Dieu. Nous avons aussi des dettes à l’égard de nos proches, des personnes à qui nous avons fait du mal et à qui nous devons demander pardon.
Nous pouvons ne pas avoir conscience que nous péchons. Mais lorsque nous nous en rendons compte, il faut d’abord réparer le mal, quand il touche notre prochain. En réparant, nous avons la grâce d’aller devant le Seigneur pour demander pardon, et Il nous pardonnera.
Il s’agit toujours de se réconcilier avec notre prochain, c’est une priorité : « Quand donc tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande. » (Matthieu 5.23-24)
La Bible nous enjoint à ne rien devoir à personne si ce n’est l’amour :« Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres. » (Romains 13.8)
Nous devons accepter que nous sommes coupables, comme le Seigneur l’expliquait jadis à Son peuple, par la voix du prophète Malachie : « Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. » (Malachie 3.7-8)
Que pouvons nous donc apprendre de ce sacrifice de réparation ?
C’est la bénédiction de la substitution : Christ est notre substitut !
La typologie du sacrifice de culpabilité met l’accent sur le fait que la mort du Christ expie les blessures et les dommages causés par le péché !
Esaïe entrevoyait la mort du Christ comme un sacrifice de réparation (Ésaïe 53.10-11): « L’Eternel a voulu le briser par la souffrance. Si tu fais de sa vie un sacrifice de culpabilité, il verra une descendance et vivra longtemps, et la volonté de l’Eternel sera accomplie par son intermédiaire. Après tant de trouble, il verra la lumière et sera satisfait. Par sa connaissance, mon serviteur juste procurera la justice à beaucoup d’hommes; c’est lui qui portera leurs fautes. »
D’après le prophète Ésaïe, le Serviteur de l’Éternel devait être livré en sacrifice de réparation/culpabilité et accomplir ainsi la fonction théologique de ce rite.
Le prophète nous dit encore (Ésaïe 53.5-6) : « Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. »
La réparation est bien la spécificité de ce sacrifice de réparation/culpabilité.
Quelqu’un a dit : « Si nous péchons envers Dieu, en Lui volant de l’argent, du temps ou des talents que nous utilisons ailleurs mais que nous devrions utiliser pour Lui, est-ce que notre conscience ne devrait-elle pas être alertée ? Ne devrions-nous pas Lui restituer ce que nous Lui devons ? Car notre salut dépend de la mort d’un innocent ! »
Dieu est saint et Il ne peut supporter nos transgressions.
- Mais la mort du Christ est une réparation et une bénédiction.
Elle satisfait pleinement à la justice de Dieu, à Ses justes exigences. Dans tout ce que Dieu fait, Sa justice doit être maintenue. Nul ne peut, en dehors de la substitution, disculper le coupable. Ce n’est que par la mort de Christ que Dieu peut être juste tout en justifiant le pécheur (Romains 3).
Aucune autre condamnation ne peut être, à juste titre, exigée pour nos offenses, car Christ a versé Son sang : c’est la perfection de la réparation du Christ !
- La mort du Christ satisfait à la Loi de Dieu.
Nous ne pouvons de nous mêmes vivre et respecter les recommandations du Seigneur. Mais Christ en tant que notre représentant et substitut l’a fait !
Dieu a donc pourvu à la réparation par l’obéissance active et passive du Seigneur Jésus (Romains 8).
L’apôtre Paul, en parlant du peuple hébreu, affirme : « […] ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » (Romains 10.3-4)
Christ a pourvu au sacrifice de réparation même pour le pécheur ignorant. Avant même que nous ne sachions nos transgressions, Il avait tout accompli sur La Croix pour que nous soyons sauvés. Quelque soit la faute dont nous avons été coupables, le sang du Christ Jésus nous purifie. Son sang couvre le pécheur, Dieu voit le sang du Christ et Il est apaisé.
Alors que nous étions ignorants, la grâce de Dieu a surabondé, avec la foi et l’amour qui est en Jésus Christ, comme dit l’apôtre Paul : « […] Cependant, il m’a été fait grâce parce que j’agissais par ignorance, dans mon incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui sont en Jésus-Christ. » (1 Timothée 1:13-14)
« En effet, tout grand-prêtre pris parmi les hommes est établi en faveur des hommes dans le service de Dieu afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés. Il peut avoir de la compréhension pour les personnes ignorantes et égarées, puisqu’il est lui-même aussi sujet à la faiblesse. C’est d’ailleurs à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés aussi bien que pour ceux du peuple [ce qui n’est pas le cas de notre Sauveur parfait]. » (Hébreux 5:1-3)Mais faisons attention alors que nous, nous ne sommes plus dans l’ignorance : « Quelle peine bien plus sévère méritera-t-il donc, à votre avis, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura jugé sans valeur le sang de l’alliance grâce auquel il a été déclaré saint et aura insulté l’Esprit de la grâce ? » (Hebreux 10.29, il faudrait lire du verset 26 à 31)
Le D.ieu qui donne la grace peut aussi nous donner le don de la repentance.
Conclusion
Le S eigneur nous enseigne que l’homme doit non seulement reconnaître ses fautes mais aussi, lorsque cela est possible, les réparer et apporter une compensation.
Nous n’avons plus à offrir de sacrifices de réparation, parce que Christ a tout accompli.Nous pouvons nous réjouir dans le S.eigneur de ce qu’Il a réparé ce qui était irréparable !
Les sacrifices du Premier Testament préfiguraient l’œuvre parfaite du Christ.Nous apprenons que nos péchés sont retombés sur le Christ Jésus. Il les a portés et a livré Sa vie pour les pécheurs.
Allons vers Lui, confessons nos péchés, car ils affectent notre relation avec Dieu et avec notre prochain.
Nous devons nous mettre en règle par une réparation du tort commis et par l’invocation du sacrifice du Christ, pour obtenir le pardon de notre péché.
Le moment présent est important : cherchons à réparer le mal, à nous réconcilier, à rembourser nos dettes auprès de notre prochain avec qui il y a un problème qui persiste aujourd’hui. Nous ne pouvons pas avancer sans avoir remis de l’ordre.
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