LA PRIÈRE SERA EXAUCÉE

Prédication Culte du 3 Octobre 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

« 7 Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 8 En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. 9 Ou encore, qui d’entre vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? 10 Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? 11 Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. »Matthieu 7.7-11

Introduction 

Ce texte est bien connu mais est souvent mal compris et du coup mal appliqué. Toutes les paroles du Christ Jésus sur la prière, que nous rencontrons dans l’Évangile , sont accompagnées de promesses d’exaucement. Jamais il n’est laissé entendre que Dieu n’exaucerait pas la prière de ceux qui s’adresseraient à Lui.
C’est une réalité : beaucoup de nos demandes ne sont pas exaucées, même celles qui nous paraissent les plus légitimes, et que nous adressons à Dieu, avec la confiance de l’enfant et de la persévérance. Comment l’expliquer ? C’est une tragédie qu’expérimentent beaucoup de chrétiens.
Au 16ème siècle, l’Abbé Meslier partait de ce constat, au quotidien, que beaucoup de ses paroissiens demandaient des choses au S eigneur sans que rien ne se passe.Il en a fait un argument principal de son athéisme virulent, alors qu’il a été curé pendant plus de 40 ans.Il a ainsi écrit dans ses ´Mémoires des pensées et sentiments de Jean Meslier’ : « Si cette promesse était véritable, ou qu’elle dut vérifiable ment avoir son effet, personne, et particulièrement personne d’entre nos christicoles ne devrait jamais manquer de rien de ce qui lui serait nécessaire. Cependant, on ne voit aucun effet de ces belles promesses là. Au contraire, on voit tous les jours parmi eux, une infinité de pauvres malheureux, de pauvres nécessiteux qui sont dans l’indigence de tout, qui demandent et qui ne reçoivent rien, qui cherchent et qui ne trouvent rien. »

Ce danger de l’incrédulité nous guette tous lorsque nous n’expérimentons pas (ou rarement) l’exaucement de nos prières.
Retenons ce matin : « Demandez, le Père répond ». Parce que Dieu est Père, Il nous ordonne de demander. Et nous ne devons pas craindre de demander ce qui selon Lui est bon pour nous.« Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent. » (Luc 11.13)

Que fait-on quand on prie ?
Celui qui prie est devant Dieu. La prière est un moyen de nous approcher de Dieu et de vivre Dieu. La prière est le moyen de nourrir et d’entretenir notre relation avec le Seigneur.
Selon le catéchisme de Westminster :Question : « Que signifie prier ? »
Réponse : « C’est demander à Dieu des choses qu’Il a promises. »
Cette réponse est concrète : Dieu a fait des promesses, et Il tient parole.
Certes Dieu a promis, Ses promesses sont oui et amen. Pourtant soyons honnêtes, et interrogeons nous : dans la réalité de nos vies, sur une centaine de prières que nous faisons à Dieu, combien ont été exaucées ?

Dans ce passage nous relevons deux traits marquant de la prière.

L’insistance 

v.7 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. »

Le premier trait marquant de la prière est l’insistance : « demandez », « cherchez », « frappez ».
Encadré par le verbe demander, ce passage nous invite à une prière confiante. 
C’est Dieu qui donne et fait trouver ce qu’on cherche, surtout si nous cherchons le Royaume des Cieux.
Nous devons être convaincus que notre Père céleste est un père aimant et c’est parce qu’Il nous aime qu’Il écoute et qu’Il répondra à nos prières.

Au verset 7 de notre passage, il y a un impératif de condition : « Demandez et il vous sera donné ».L’idée est donc que « si vous demandez », et vous devriez le faire, « il vous sera donné ». Celui qui ne demande rien n’obtiendra rien !

Les verbes du verset 7 sont à l’impératif présent. Ces impératifs, itératifs, ont le sens de « demandez toujours à nouveau, cherchez toujours à nouveau, frappez toujours à nouveau ».Il s’agit d’actions répétées dans le présent.Il est question de persister, de persévérer dans l’exécution, dans la répétition de ces actions.
Le Christ nous parle d’une persévérance qui ne cède jamais au « non ». 
L’objet de Son enseignement ici n’est pas tant dans le fait de demander, chercher, frapper que de savoir que notre Père céleste entend, notre Père céleste reçoit, notre Père céleste ouvre la porte.
L’importance ici n’est pas donnée aux bonnes choses qu’on peut demander et recevoir mais le projecteur est tourné sur la fidélité de Dieu, le vrai pourvoyeur qui rencontre nos besoins, et qui Se laisse trouver :

• « Vous me chercherez, et vous me trouverez, car vous me cherchez de tout votre cœur. » (Jérémie 29.13)
• « Moi, j’aime ceux qui m’aiment et ceux qui me recherchent me trouvent. » (Proverbes 8.17)

Pourquoi demander alors ? Parce que notre Père qui est dans les Cieux prend plaisir à donner de bonnes choses à ceux qui persistent dans la prière. Aucun père qui se respecte ne donnerait une pierre à son fils au lieu d’un petit pain, ou un serpent au lieu d’un poisson. Le raisonnement du Christ Jésus est implacable : si un père terrestre, avec sa nature mauvaise, aime pourvoir aux besoins de ses enfants, il est donc logique que le Père céleste récompense spirituellement Ses enfants pour leur persistance.

Cette parole promesse concerne les enfants de D ieu. Elle fait partie du Sermon sur la Montagne où le Christ Jésus expose Sa vision du Royaume des Cieux. Les chrétiens sont les sujets du roi Jésus : il s’agit de ceux qui sont devenus enfants de D.ieu, qui ont reçu la vie nouvelle de D.ieu, qui ont reçu le pardon de leurs péchés. Cette parole promesse est pour ceux là.

Plus tôt dans le même discours, le Christ Jésus a enseigné à Ses disciples un modèle type de prière : ce qu’il faut dire et demander au Père céleste.
Et ici, le Christ nous incite à nous approcher de Dieu (qui fait bon accueil) continuellement et avec persistance.

La certitude du résultat 

v.8 « En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. »

Le deuxième trait marquant de la prière est la certitude du résultat : « on vous donnera », « vous trouverez », « on vous ouvrira ».
Le Christ Jésus assure ici que Dieu fait bon accueil à la prière.

Aux versets 9 à 11, nous lisons : « Ou encore, qui d’entre vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. »

Le thème que Jésus souligne ici c’est l’exaucement de la prière.
Déjà dans le Premier Testament, Dieu est présenté comme Celui qui écoute la prière et qui l’exauce :« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit Yahvé… » ‭‭(Jérémie‬ ‭29:13-14‬)Les verbes grecs de ces versets du prophète Jérémie sont les mêmes que dans notre passage de Matthieu.
Dieu Se laisse trouver par Son peuple, parce qu’Il a décidé de Se laisser trouver et qu’Il vient Lui même au devant de nous. La condition pour Le trouver et de Le chercher « de toute notre cœur ».

L’homme est caractérisé non par ses qualités, ses défauts ou sa nature, mais par ce vers quoi il tend, ce qu’il recherche.

Chercher a le sens de « tendre vers ».
Chercher Dieu, c’est aller vers Lui. Demander, c’est Lui demander. Frapper, c’est frapper à Sa porte.
Nous lisons le même passage de Jérémie dans la version Semeur : « Vous vous tournerez vers moi et vous me trouverez lorsque vous vous tournerez vers moi de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous – l’Eternel le déclare – je ferai revenir les exilés de votre peuple et je vous rassemblerai du milieu de tous les peuples étrangers et de tous les lieux où je vous ai dispersés – l’Eternel le déclare – pour vous ramener dans le pays d’où je vous ai déportés. » (Jérémie‬ ‭29:13-14‬)
Cette parole promesse est sans limite.
Le Talmud (commentaire rabbinique) commente ce passage ainsi : « si quelqu’un te dit qu’il a cherché et qu’il n’a pas trouvé ne le crois pas. Si quelqu’un te dit qu’il n’a pas cherché et qu’il a trouvé, ne le crois pas. Si quelqu’un te dit qu’il a cherché et qu’il a trouvé, tu peux le croire. »

Dieu Se laisse trouver. Dans la Bible, nous avons l’exemple du roi Josaphat dans 2 Chroniques 20, qui effrayé face à la multitude des ennemis qui venaient l’attaquer, a décidé de rechercher le Seigneur, en publiant un jeûne pour tout le Royaume de Juda.
Chercher dans la Bible est un mot important qui signifie d’abord demander, s’enquérir de… Il est toujours lié à un mouvement. On ne cherche pas en restant statique. Quand on cherche on s’implique, on s’engage : « J’ai cherché l’Éternel (je bouge en allant vers Lui) et Il m’a répondu »

« Chercher » pour le Christ Jésus, ce n’est pas de la passivité, mais c’est un comportement vivant, le dynamisme de celui qui va, qui cherche et qui trouve.
Celui qui cherche Dieu, cherche et trouve, mais se rend vite compte que Dieu est grand et infini et cherche alors davantage : c’est une quête qui continue toute la vie. On applique alors notre cœur à chercher Dieu c’est aussi :

• revenir à Lui pour L’adorer Lui seul, avoir une relation avec Lui
• Le prendre au sérieux, désirer suivre Ses commandements 

Ainsi le S eigneur atteste à propos de Josaphat : « Mais il s’est trouvé de bonnes choses en toi, car tu as fait disparaître du pays les idoles, et tu as appliqué ton coeur à chercher Dieu. » (2 Chroniques 19.3)

Le prophète Ésaïe dit : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme de rien ses pensées; Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura compassion de lui, A notre Dieu, qui pardonne abondamment. » ‭‭(Ésaïe‬ ‭55:6-7‬)‬‬
Le même mot se trouve dans Matthieu 6.33 : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice de Dieu ; et tout le reste vous sera donné par-dessus. »
‭‭

La générosité de Dieu 

v.11 « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent. »

Aucune autre condition n’est mise à la générosité de Dieu que la prière du cœur. Dieu est généreux.
Le Christ reconnaît qu’il y a en nous un peu de bonté : l’instinct parental. A plus forte raison nous pouvons donc compter sur le Père céleste qui est absolument bon.
Le raisonnement du Seigneur, introduit par « combien plus… », ne part pas de la bonté général de l’homme pour s’élever à la générosité de D ieu. Mais il part de la méchanceté de l’homme (« tout mauvais que vous êtes, vous savez donner») pour faire comprendre l’incomparable générosité du Père céleste !

De ce passage nous devons retenir :

• Le demandeur doit être persuadé qu’il ne recevra aucun don pernicieux en réponse à sa demande ( comme une prière pour du pain, une vipère à la place d’un serpent). 

• Notre Père céleste est bon, en Lui il n’y a aucune ombre, fraude ou mensonge. Il donnera toujours de bonnes choses à Ses enfants. C’est Dieu qui choisit ce qui est bon pour nous : le découragement vient souvent de ce que l’on veut imposer nos désirs, nos envies.Nous ne devons pas douter de la gentillesse et de l’amour de notre Père céleste.

• La générosité du Père céleste ne peut qu’être supérieure à celle de tous les autres pères. Ainsi, si on se place du point de vue du demandeur : aucun don ne sera inférieur à la demande !

Arrêtons de nous fabriquer un monde et entrons dans la logique du Père qui est la source de notre vie. Souvenons nous qu’Il nous aime, qu’Il ne nous oubliera jamais, qu’Il nous connaît et qu’Il veut notre bien.
L’apôtre Paul affirme « Il n’y a pas de différence, en effet, entre Juif et Grec : ils ont tous le même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Romains‬ ‭10:12-13‬)‬‬

« Combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent… »
Comment comprendre ce verset face à mes prières qui ne sont pas exaucées ?

Il y a ceux qui ne prient pas, ne vivent pas dans la foi au Christ Jésus, mais bénéficient de bonnes choses dans leur vie (biens matériels, bonnes relations sociales, réussites dans les affaires, succès, etc). Ils n’ont rien demandé mais sont au bénéfice de la bonté de Dieu. Il y a de l’autre côté des croyants qui prient mais pour qui les choses ne vont pas bien, ils ont l’impression d’aller d’échec en échec, etc. La prière ne semble pas renverser leur mauvaise situation, mais devient plutôt une cause d’incrédulité à force. En fait, nous vivons tous de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Dieu fait tomber la pluie, fait briller Son soleil sur les bons et sur les méchants. Les bienfaits et bénédictions dépendent totalement de la générosité de Dieu. Personne ne le mérite, tout est pure grâce.

Notre vie est composée de divers domaines 

• Domaine social
• Domaine amical
• Domaine professionnel
• Domaine personnel, vie intérieure
• Domaine familial
• Domaine spirituell

On peut réussir plusieurs de ces « domaines », être d’une bonne classe sociale, avoir de merveilleux amis, avoir du succès dans notre travail, se sentir bien intérieurement, avoir un bon conjoint et de beaux enfants… mais rater sa vie spirituelle.Nous pouvons avoir des obsessions pour le succès dans tous les domaines terrestres autres que spirituels, mais cela n’est pas à la hauteur de la quête du Royaume de Dieu.
Le Christ Jésus n’a pas prié pour Ses propres besoins matérielles. Son message est centré sur le Royaume des Cieux : « changez de vie, repentez vous, le Royaume des Cieux est à portée de main ». 
Combien de chrétiens sont découragés parce qu’ils ont demandé en vain des biens matérielles, du succès dans les choses terrestres et non pas l’omniprésence de l’Esprit de Dieu dans leur vie ?

Le spirituel domine sur tout, sur tous les autres domaines, c’est le plus important.
C’est après la présence de Dieu que nous devons courir. Cela doit être notre motivation principale !

Les bonnes choses promises par le Père

« Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent. » (Luc 11.13)

Ainsi Luc précise ce que sont les bonnes choses à demander au Père céleste : il s’agit de l’Esprit Saint de Dieu.
L’Esprit Saint donne une portée spirituelle à l’ensemble des paroles du Christ Jésus.

Il faut demander à Dieu non pas les biens matérielles, les choses terrestres mais Son Esprit Saint qui nous permet de vivre en accord avec Sa volonté et de parvenir au Royaume des Cieux. 
Le Christ ne parle donc pas ici des biens matériels mais des bénédictions spirituelles, l’œuvre de l’Esprit Saint dans les cœurs : le pardon quotidien, la délivrance du mal, la joie, la paix, la croissance dans la foi, l’espérance et l’amour. 
Ce sont là de bonnes choses impérissables ! Ces dons là se reçoivent dans la prière, ce sont les choses d’en haut qui ne passeront pas comme les biens terrestres.
Lorsque nous prions, il faut que nos désirs soient alignés, en conformité avec les désirs du Christ. L’important au delà de notre propre bien être c’est que Dieu soit glorifié dans tout ce que nous sommes, dans tout ce que nous disons, dans tout ce que nous faisons. Dieu sait ce qui est bon pour nous, n’essayons pas de Lui imposer nos désirs.

Conclusion

C’est quoi le bon, le mieux, la meilleure part ? Qu’est-ce qui doit être au centre de nos prières ? Qui doit nous habiter ? Si Dieu nous donne Son Saint Esprit, alors nous avons tout selon Lui : la force d’avancer, l’intelligence pour comprendre Ses voies, la sagesse pour faire de bon choix, la vie éternelle, l’expérience de la grandeur du Christ…

Il est très important de veiller et de sonder notre cœur, nos désirs, les objets, les ambitions qui s’y trouvent. 
Il y a là dans nos cœurs bien des aspirations qui ne sont pas inspirées du Saint Esprit.

« Fais de l’É ternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaume 37.4)
Pensons différemment : Il y a des buts secondaires et il y a les choses d’en haut qui doivent nous occuper en priorité.

Tout en renonçant à ces choses terrestres, le Seigneur sait bien qu’on en a besoin. Ne nous mettons donc pas en souci, sous le poids des inquiétudes.

Ne nous arrêtons jamais de chercher Dieu : demandons, frappons à Sa porte tout le temps.

Pour finir, lisons la ‘Prière de l’inexaucé’. Ce texte s’inspire de la prière célèbre d’un soldat sudiste lors de la guerre de Sécession américaine.

« Seigneur je t’avais demandé la santé pour être plus efficace sur cette terre. Tu m’as donné la faiblesse du corps pour que je compte davantage sur toi que sur moi-même. Sois béni, mon Dieu sauveur.

Seigneur je t’avais demandé une belle intelligence pour mieux comprendre le monde et réussir ma vie. Tu m’as donné une mémoire trébuchante et un esprit lent pour m’ouvrir à tes mystères par l’humilité. Sois béni, mon Dieu sauveur.

Seigneur je t’avais demandé des responsabilités pour faire triompher les bonnes idées et les bonnes causes. Tu m’as donné d’être traité pour rien et d’obéir afin de mieux me configurer à Ton Fils obéissant et crucifié. Sois béni, mon Dieu sauveur.

Seigneur je t’avais demandé de rencontrer le grand amour, pour donner un sens à ma vie. Tu m’as donné de pouvoir croire à la bonté du cœur humain et le désir de partager cette foi avec tous les mal-aimés que tu me ferais rencontrer. Sois béni, mon Dieu sauveur.

Seigneur je t’avais demandé la richesse pour mieux aider les pauvres. Tu m’as donné la pauvreté et Tes propres richesses à leur distribuer. Sois béni, mon Dieu sauveur.S eigneur je t’avais demandé le bonheur des miens. Tu leur a donné toutes sortes d’épreuves, me rappelant ainsi que Jésus et les siens ont eux-mêmes souffert avant de rentrer dans la joie de Ton royaume. Sois béni, mon Dieu sauveur.

Seigneur je t’avais demandé de devenir un saint. Tu m’as donné de mieux voir mes péchés et de pouvoir me relever après chacune de mes grosses chutes sans désespérer. Sois béni, mon Dieu sauveur. »