DIEU OU L’ARGENT

DIEU OU L’ARGENT

Prédication Culte du 10 Janvier 2021 par le Pasteur Claude Missidimbazi

Thème : Dieu ou l’argent

Texte : Mathieu 6,24 ; 2 Cor 9,11-12 

« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.»Matthieu 6.24
« Vous serez enrichis de toutes manières par toutes sortes de libéralités qui feront monter par notre intermédiaire l’action de grâce vers Dieu. Car le service de cette collecte ne doit pas seulement combler les besoins des saints, mais faire abonder les actions de grâce envers Dieu. »
2 Corinthiens 9.11-12

Notre mot d’ordre de cette année est tiré de Jean 12.28 : « Père glorifie Ton Nom ».Nous avons aussi garder le mot d’ordre de l’année passée en Psaume 46 : « Arrêtez et sachez que je suis Dieu je domine sur les nations, je domine sur la terre ».
Ces deux mots d’ordre, que nous croyons venus de Dieu, ont pour but de nous focaliser sur le Seigneur mais doivent aussi nous amener à examiner nos vies à la lumière des Écritures.
Nous avons vu qu’au moment où tout allait mal, le Christ Jésus n’a pas fuit Ses responsabilités. Il n’a pas non plus minimiser l’angoisse et la douleur qu’Il ressentait dans ces sombres moments. Au dessus tout, le Christ Jésus a fait de la volonté de Son Père, Sa passion dans la vie.
Rappelons nous que nous sommes emmenés à apprendre dans le concret de nos vies ce que signifie glorifier Dieu.
Le chrétien doit comprendre l’importance de glorifier Dieu et vivre à la lumière de cette vérité.
Bien sûr, nous ne pouvons rien rajouter ou retrancher à la gloire de Dieu. Dans le vocabulaire biblique, donner gloire, glorifier quelqu’un, c’est en définitif lui donner du poids, le révéler tel qu’il est, faire tout pour son rayonnement et son épanouissement.
Le chrétien qui glorifie Dieu vit pour Le faire connaître, de manière à ce que le rayonnement de Dieu soit vu, reconnu par tous.

Mammon : l’Argent personnifié

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Dans ce passage, notre Seigneur nous fait connaître l’existence du plus important des faux dieux, c’est à dire un autre seigneur qui revendique l’adoration et la louange.
Le Christ Jésus dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent. »
Nous ne pouvons être disciple et enfant de Dieu si nous vivons au service de l’Argent.
Cette parole de Jésus énonce une impossibilité, en posant l’incompatibilité du service de Dieu et du service de l’Argent.
Jésus ne condamne pas l’argent mais Il condamne l’idolâtrie de l’argent.
Il est intéressant de constater que dans les évangiles, vous ne trouverez aucun passage où le Christ Jésus manipule de l’argent Lui-même. Il y avait bien une bourse commune dans Son groupe de disciples. Nous lisons des passages où le Christ fait faire des achats par Ses disciples (Jean 12.6, 13.29). Ainsi, le Christ Jésus a vécu dans un monde avec un système monétaire, dans un monde comme le nôtre où l’argent servait à chiffrer les valeurs des choses, servait pour les échanges.

Quand Jésus parle d’argent, Il personnifie l’attachement à Mammon. Le mot grec traduit ici par « Argent » renvoie aux possessions, aux richesses.
L’attachement à Mammon exclut l’amour de Dieu : il y a une incompatibilité radicale. ‘Mammonas’ était une petite statuette, l’idole de la fortune à qui on sacrifiait, donnait des offrandes pour obtenir du succès dans ses affaires ou ses relations.
Jésus donne donc un nom à l’Argent. Il le personnifie pour indiquer que ce n’est pas qu’un objet, que ce n’est pas qu’un moyen d’échange que l’homme demeure libre de s’approprier ou de délaisser. 
En fait, à tout moment l’Argent peut devenir un dieu auquel on sacrifie sa vie ; il peut devenir le moteur unique d’une vie, la raison d’être de toute une vie.

En personnalisant ainsi l’Argent et en lui donnant un nom, l’Évangile l’inscrit dans le registre du démoniaque. Le démoniaque est ce qui prend autorité sur nous. 

Et il faut reconnaître que l’Argent a un pouvoir de fascination.
Il suffit de regarder autour de soi pour observer des hommes qui ont tout sacrifié, leurs principes, leur éthique, leur bonheur, etc… pour augmenter leur richesse.
La recherche acharnée de l’argent est équivalente au culte d’une fausse divinité.
L’argent est Mammon, chaque fois qu’il nous conduit dans sa propre logique. Car l’Argent a une logique.

Le croyant, si il veut glorifier Dieu avec l’argent (qui d’ailleurs appartient au Seigneur), doit comprendre la logique de l’Argent.

La logique de l’Argent

L’argent est mammon, une idole, chaque fois qu’il nous conduit dans sa propre logique :

  • La logique du désir :

Lorsque notre travail, nos valeurs, nos pensées, nos ambitions sont soumis au diktat de l’argent, moulés par l’argent, ce dernier devient un seigneur.Chaque fois qu’on se laisse aller à donner à l’Argent toute la place dans notre vie, il devient un seigneur.Chaque fois que l’Argent dicte nos choix, il devient un seigneur.

L’Argent est le plus important des faux dieux : le plus célèbre, le plus aimé et recherché de tous. 
L’argent est utile certes, mais ‘Mammon’ c’est autre chose : celui qui ne pense qu’à agrandir ses richesses, à acheter, se divertir, festoyer… est habité par Mallon.
La logique de l’Argent est de créer en nous des désirs qui à la base n’existaient pas : le désir d’avoir toujours plus, le désir de posséder toujours plus de biens matériels. Il nous amène à désirer toujours plus, sans apprendre à nous contenter de ce que nous avons, en rendant grâce à Dieu.

Le matérialisme est l’ennemi, le plus grand concurrent du christianisme à qui il dispute les cœurs et les âmes de millions de personnes dans le monde d’aujourd’hui.
Dans la Traduction Œcuménique de la Bible, le terme Mammon personnifie l’argent comme une puissance qui asservit le monde.

L’Argent est une puissance et dans la pensée de Jésus, chacun doit prendre très au sérieux son rapport à l’argent. 
On ne peut dire avec plus de clarté que le choix pour Mammon est un choix contre Dieu. Choisir l’argent c’est rejeter Dieu. 
Si l’argent est ainsi personnifié, c’est que c’est très sérieux. C’est le seul passage dans les évangiles ou le Christ Jésus met côte à côte Dieu et une idole, un faux dieu.
L’Argent peut être ainsi un faux dieu, c’est à dire un maître personnel, une puissance intérieure qui pousse les hommes à faire des choses, à faire certains choix.

Lorsqu’on en a pas suffisamment, on se sent petits et faibles ; mais lorsqu’on en a beaucoup, on devient orgueilleux, arrogants. 

Celui qui choisit l’argent n’est plus capable de rester ouvert à Dieu.

Dans Romains 16.18, l’apôtre Paul fait référence à la même logique de l’argent, en parlant du « ventre » : «En effet, ces gens-là ne servent pas le Christ notre Seigneur, ils servent leur ventre! »

  • La logique de la stabilité :

L’argent se présente comme la garantie de la stabilité. Le terme ´Mammonas’, vu plus haut, vient de la racine hébraïque ‘Aman’ (qui a donné le mot ´amen’) qui a le sens de stabilité, fermeté. Ce terme désigne ce qui est solide, stable, ce en quoi on peut avoir confiance.
Mammon c’est l’argent qui se présente comme garantie de stabilité : c’est l’Argent-refuge.
Quand on a de l’argent, on a le sentiment qu’on maitrise tout, qu’on a pas de problèmes.L’argent donne un faux sentiment de stabilité, de sécurité et de maîtrise de sa vie.
Dans Luc 12.15-21, le Christ nous donne cette parabole de l’homme riche qui pensait avoir quantités de bien pour lui garantir de longues années de vie. 
« “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en bâtirai de plus grands et j’y rassemblerai tout mon blé et mes biens.” Et je me dirai à moi-même : “Te voilà avec quantité de biens en réserve pour de longues années ; repose-toi, mange, bois, fais bombance.” Mais Dieu lui dit : “Insensé, cette nuit même on te redemande ta vie, et ce que tu as préparé, qui donc l’aura ? ” »

En réalité, aucun être humain ne maîtrise sa vie. Pourtant, par peur de manquer, on continue d’amasser dans le but d’échapper à la maladie, voire la mort. 

L’argent est trompeur parce qu’il n’offre pas ce qu’il promet. Il promet mais ne garantie pas ses promesses : l’argent ne donnera jamais la santé, la paix, la joie. Il y a certes une certaine joie dans le matérialisme mais au final beaucoup de riches meurent dans l’angoisse. Plusieurs exemples de personnes fortunées et célèbres nous montrent que tout cela est trompeur.

L’argent ne donnera jamais la grâce d’avoir le pardon de ses péchés et d’avoir son nom inscrit dans le Livre de Vie.

La question de nos convictions

L’une des logiques de l’argent est de nous attaquer sur la question de la confiance : faire confiance au maître argent et non à notre Maître Dieu.

La question posée est donc : sur quoi reposent réellement nos vies ? En qui ou en quoi doit-on investir sa confiance ?

Rechercher sa sécurité dans l’argent revient à le déifier, à en faire un dieu.
Placer sa confiance en Dieu est la bonne attitude pour tout croyant.
Le Christ Lui même nous assure : « C’est pourquoi je vous dis : ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus; la vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Considérez les oiseaux du ciel; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’assemblent dans des greniers, et cependant votre Père céleste les nourrit; n’êtes-vous pas beaucoup plus excellents qu’eux ? » (Matthieu 6.25-26)
Placer sa confiance en Dieu pour l’avenir c’est renoncer à se construire, soi-même, une forteresse dorée. 
Dieu n’est pas dans le déni de la réalité : Il sait très bien que nous avons besoin de manger et boire, nous vêtir et payer nos loyers, etc…
Mais la priorité doit être très claire : ne faisons pas de l’argent l’objectif, notre ambition ; mais cherchons toujours en premier le Royaume de Dieu.
Le Christ Jésus est venu dans le monde et Il a pris plaisir à rencontrer nos besoins. Il est venu pour nous conduire, diriger nos vies.
Le compte en banque d’un disciple, tout comme son cœur, ne doit pas échapper à la Seigneurie du Christ Jésus ! Nos portefeuilles doivent également être convertis. 

Souvent, nous trouvons des compromis pour vivre nos propres vies. Mais on ne peut pas servir en même temps Dieu et l’Argent.

Ce thème est capital : Jésus nous emmène à une véritable radiographie de nos convictions. La manière dont nous gérons l’argent dit beaucoup plus de choses qu’on ne l’imagine sur notre relation avec Dieu.
L’argent est un « lieu de vérité ».

Même à l’époque du Christ, l’argent servait à chiffrer les valeurs. Et le monde aujourd’hui nous renvoie toujours la même image : l’argent est synonyme de pouvoir, réussite et de bien être.
L’Évangile nous dit que le bonheur n’est pas dans ces choses. Mais parfois les chrétiens ont adopté les valeurs terrestres pour les injecter dans leur compréhension des évangiles. Cela a conduit à l’évangile de prospérité.
L’argent est devenu un système de jugement, d’évaluation par rapport à notre identité. 

Le Christ savait apprécier la valeur de l’argent, comme :

  • Dans l’épisode où la veuve pauvre donne tout ce qu’elle avait au Temple (Marc 12.42). « Et Jésus étant assis vis-à-vis du tronc prenait garde comment le peuple mettait de l’argent au tronc. Et plusieurs riches y mettaient beaucoup; et une pauvre veuve vint, qui y mit deux petites pièces, qui font la quatrième partie d’un sou. Et Jésus ayant appelé ses Disciples, il leur dit : en vérité je vous dis, que cette pauvre veuve a plus mis au tronc que tous ceux qui y ont mis. Car tous y ont mis de leur superflu; mais celle-ci y a mis de son indigence tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance. »;
  • Dans l’épisode où Marie de Bethanie brise un flacon de parfum pour oindre les pieds du Christ (Jean 12.3-5). Ce parfum représentait une année de salaire d’un ouvrier agricole, mais pour Marie, Jésus en valait la peine.

La manière dont nous utilisons l’argent dit des choses sur la valeur qu’on accorde au S.eigneur.La gestion de nos revenus montre la grandeur et la puissance de nos convictions sur ce qu’il y a de plus important dans notre vie. 

Si réellement le Christ Jésus est la personne la plus importante dans notre vie, Il sera toujours le premier servi. Si réellement le Royaume de Dieu et tout ce qui Le concerne est important pour nous, alors tout ce que nous sommes et aussi ce que nous avons, nous le mettrons à Son service.
Nous donnons de la valeur à ce qui est important pour nous : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

On voit tous les jours, des gens changer d’habitudes, de lieux de vie, faire des efforts incroyables à cause de l’argent. Mais où sont les chrétiens capables de changer de style de vie, de tout chambouler pour le Royaume de Dieu ?
Il faut toujours se poser la question avant de vouloir dépenser de l’argent pour nos propres vies : qu’est-ce que je peux en faire pour l’avancée du Royaume de Dieu ?

En faisant passer notre rapport à l’argent d’une question morale à une question spirituelle, le Christ change la question de « Que fais tu de ton argent ? » à « Mais qu’est-ce que ton argent fait de toi ? ». Il s’agit de « Comment se servir de l’argent » plutôt « que de servir l’argent ». 

Souvent, nous ne donnons pas beaucoup pour le Royaume de Dieu car nous avons peur de manquer, nous ne faisons pas confiance à Dieu pour lui consacrer 100% de nos biens. Or, Dieu est Celui qui pourvoit. 
Le chrétien est disciple de Jésus, il vit sous Sa Seigneurie. Il doit prendre conscience que tout ce qu’il possède appartient à Dieu : il n’y a pas une limite (dîmes ou autres) à ce qu’il peut donner pour l’avancée du Royaume…

Le chrétien devrait vivre dans la modestie à l’exemple de notre Seigneur. Il est bon de réduire au maximum son train de vie « terrestre » pour pouvoir investir le plus possible dans le Royaume de Dieu.

L’antidote au pouvoir de Mammon

À chaque fois que nous donnons, nous nous débarrassons du dieu Argent. L’argent a une influence terrible sur nous. A chaque fois qu’on donne, on fait perdre à l’argent son pouvoir. L’antidote au pouvoir de Mammon est donc le don. 

Partout nous voyons dans les évangiles que le Christ Jésus est celui qui aime donner et qui aime parler de donner. Par exemple « donner », « prêter » revient comme un refrain tout au long du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7).
La question de l’argent est une question spirituelle. Ce qui revient à dire : convertissons les gens et ils donneront ensuite. Il doit y avoir une révolution dans nos cœurs pour être généreux.
En pratique, il faudrait refaire notre budget et donner la priorité à Dieu. Il nous faut être généreux et donner.

Nous avons l’exemple qu’évoque l’apôtre Paul, en parlant aux Corinthiens. Dans le contexte, Paul a organisé une collecte pour les frères, et il relate dans 2 corinthiens 8.1-7 « Frères et sœurs chrétiens, nous voulons vous faire connaître ceci: Dieu a montré ses bienfaits dans les Églises de Macédoine. Beaucoup de souffrances les ont mises à l’épreuve, mais elles sont restées très joyeuses. Et elles ont donné beaucoup, sans compter, malgré leur très grande pauvreté. Les chrétiens ont donné ce qu’ils pouvaient, et même plus que cela, j’en suis témoin. Ils l’ont fait, et pourtant, on ne leur a rien demandé. Ils nous ont réclamé de pouvoir participer à cette aide pour les chrétiens de Jérusalem. Ils ont beaucoup insisté. Ils ont offert leur personne au Seigneur, ensuite à nous, parce que Dieu le voulait. Cela a dépassé notre attente. Nous avons donc insisté auprès de Tite. Il avait commencé chez vous cette action pour les chrétiens de Jérusalem. Nous lui avons demandé de la mener jusqu’au bout. Vous avez tout en abondance: vous êtes des croyants, vous parlez très bien. Vous connaissez les choses de Dieu et vous êtes toujours prêts à agir. Vous avez de l’amour pour nous. Alors, pour ces dons, montrez-vous aussi très généreux. »
‭‭Paul reconnaît la générosité des macédoniens, qui étaient pourtant pauvres. Il reconnaît que c’est un effet du don de Dieu.

  • La collecte fait partie du service chrétien

Le mot grec utilisé ici pour dire collecte est ‘liturgia‘ qui signifie exactement comme en français ´liturgie’. Ainsi Paul affirme que le service de cette collecte est au même rang que les autres services telles que la prédication même de l’Évangile !Le don financier est un aspect de notre service chrétien.

  • La collecte est une eucharistie, une action de grâce

Au chapitre 9 de 2 Corinthiens, l’apôtre Paul affirme « Car le service de cette collecte ne doit pas seulement combler les besoins des croyants, mais faire abonder les actions de grâce envers Dieu. »
Quand je sors de l’argent qui appartient à Dieu, pour les besoins des saints, celui qui le reçoit fait monter vers Dieu des actions de grâces, une célébration, une louange qui touche le cœur de Dieu. 
C’est la raison, le motif principal pour donner et continuer à donner ! 

  • La collecte est un geste cultuel qui exprime la foi du chrétien

La collecte ne répond pas uniquement à une nécessité d’ordre matériel ; elle est aussi et surtout un geste cultuel.
Quand nous donnons, celui qui reçoit rend grâces. Notre joie de participer à la louange de Dieu est le signe de notre amour pour les saints et surtout pour Dieu.

« En effet, vous connaissez le don généreux de notre Seigneur Jésus-Christ. Il était riche, mais pour vous, il s’est fait pauvre, afin de vous rendre riches par sa pauvreté. »
L’incitation à donner est fondée sur le Christ parce que le Christ S’est fait pauvre pour enrichir les croyants. Il n’a pas enrichi les siens de Sa richesse mais de Sa pauvreté. 
Pour celui qui connaît l’adoration, donner est un acte d’adoration. Et nous savons que l’adoration de D ieu est ce qu’il y a de plus important !

Conclusion

Pouvons nous vivre dans le contentement ? Pouvons nous investir davantage dans l’œuvre de Dieu ? 
Faisons une révision de nos budgets pour savoir où vont les dépenses.
Soyons capables de sortir autant, voire beaucoup plus d’argent pour l’avancée du Royaume de Dieu que pour les biens terrestres. Donnons la priorité à Dieu et à Sa maison.
Comprenons que nous ne devons pas servir le maître argent mais le Maître Éternel. Débarrassons nous de l’argent pour investir dans le Royaume des Cieux.
Nous n’avons pas de garantie pour l’avenir mais nous avons une assurance vie : c’est le Christ Jésus.

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