ARRÊTEZ ET SACHEZ QUE JE SUIS DIEU

ARRÊTEZ ET SACHEZ QUE JE SUIS DIEU

Prédication Du 8 Novembre Par Le Pasteur Claude Missidimbazi

Thème : Arrêtez et sachez que je suis Dieu

Texte: Psaume 46

« Au chef de chœur. Cantique des fils de Qoré. Sur alamoth. Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui se trouve toujours dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au cœur des mers, Quand leurs eaux grondent, écument, Ébranlent les montagnes en se soulevant. (Pause.) Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle: elle ne chancelle pas; Dieu la secourt dès l’aube du matin. Des nations grondent, des royaumes chancellent; Il fait entendre sa voix: la terre se dissout. L’Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. (Pause.) Venez, contemplez les œuvres de l’Éternel, La désolation qu’il a mise sur la terre! C’est lui qui fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre; Il brise l’arc et rompt la lance, Il consume par le jeu les chars de guerre. —Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre. — L’Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. (Pause.). » Psaume 46

Aujourd’hui est un jour spécial, que nous voulons consacrer à l’Église persécutée, à l’initiative de l’organisation « Portes Ouvertes » et en union avec des centaines d’assemblées. Nous mettons ce jour à part, pour mettre de côté nos préoccupations habituelles, pour manifester notre solidarité et porter en prière nous frères et nos sœurs persécutés à cause de leur foi.

Ce matin nous soulignons l’importance de se sentir concerné au sujet de l’Église persécutée dans le monde entier. Il ne s’agit que d’une seule Église, il s’agit de nos frères et de nos sœurs. 

Le Symbole des Apôtres affirme « […]Je crois en l’Église universelle […] ». Les statistiques nous montrent que 260 millions de chrétiens sont persécutés à travers le monde ! Un chrétien sur 8 est gravement persécuté pour sa foi. 

Le thème proposé par Portes Ouvertes est le suivant : « ARRÊTEZ ET SACHEZ QUE JE SUIS DIEU! Grandir avec l’Église persécutée. »

Quelle joie de partager cette vérité du Psaume 46 avec nos frères. Nous avions médité ce thème le 5 janvier de cette année, et ce verset est notre mot d’ordre pour 2020 !

Nous allons donc à nouveau méditer ce psaume 46. 

Contexte du Psaume 46

Les conséquences de la pandémie due au Covid 19 sont terribles dans le monde. La crise a bouleversé la vie quotidienne de centaine de millions de personnes, beaucoup ont été eux-mêmes malades, ou perdu des proches, ou leurs emplois. Dans les pays sans aides sociales, beaucoup se sont retrouvés sans revenu. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une partie de la planète a dû rester confinée pendant plusieurs semaines.

Le Psaume 46 n’a certes pas été écrit dans un contexte de crise sanitaire comme nous le vivons aujourd’hui, mais un contexte d’invasion (voir 2 Rois 18 :13 à 19.37). 

La peur et la terreur s’était emparé des habitants de Jérusalem, attaqués par les assyriens à l’époque du roi Ezéchias et du prophète Esaïe. Mais Dieu a entendu la prière de Son peuple et est intervenu : l’armée de Sennachérib a été soudainement décimée par l’Ange de l’Eternel ! En ligne avec le verset 6 de notre psaume : Dieu était au milieu de Sa cité et Jérusalem n’a pas été ébranlée.

Selon le psaume 46 :

  •  v.1 « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours toujours présent dans la détresse »
  • v.10 Nous sommes enjoints à tenir ferme, garder espoir car « Dieu a brisé l’arc et rompu la lance, il a détruit par le feu les chars de guerre »
  • v.11 Nous sommes conduits à aller plus loin, au-delà du monde physique, avec cette injonction : « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu ». Nous sommes invités à examiner nos vies et nos priorités devant Dieu.

Un arrêt impératif 

Pourquoi s’arrêter ? Un arrêt est nécessaire pour mieux connaître le cœur du père, nous approcher de Lui pour qu’Il s’approche de nous. Comme il est dit dans Jacques 4.8 « Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous ».

Dieu nous appelle à construire une relation de dépendance totale avec lui. 

Et sur ce point, L’Église persécutée a une leçon importante à nous donner : Comment Dieu se révèle-t-il à ceux qui sont forcés de tout arrêter, à ceux qui sont marginalisés, opprimés ou emprisonnés pour leur foi en Jésus ?

Ces moments d’interruptions peuvent être bien plus longs que les confinements que nous avons vécus cette année. 

Quand Dieu nous commande de nous arrêter, il y a deux solutions possibles : soit je m’arrête de moi-même, ou bien c’est Dieu qui m’arrête !

Dans la Bible, nous constatons que c’est plus souvent Dieu qui doit arrêter les hommes que l’inverse. Nous pouvons peut-être en conclure que notre rythme n’est souvent pas celui de Dieu !

La leçon d’un pasteur persécuté en Chine

Le Pasteur Wang Ming-Dao, qui a passé 23 ans en prison en Chine, témoigne: « Pour marcher avec Dieu, vous devez ralentir le pas » ! C’était un évangéliste bien connu, actif avec beaucoup de projets (campagnes d’évangélisation, livres…). Mais tout ce qu’il avait prévu de faire pour servir Dieu et l’Eglise a été brutalement interrompu. En prison, il n’avait plus rien à faire comme service, si ce n’est approfondir sa connaissance de Dieu, sa relation avec Dieu. Il nous dit « Moi on m’a poussé dans une cellule mais vous, vous allez devoir vous y poussez-vous-même.  Vous êtes trop occupés pour connaître Dieu. Vous avez besoin de vous construire une cellule afin de faire pour vous-même ce que la persécution a fait pour moi : simplifiez votre vie et connaissez Dieu ! »

Nous avons été créé premièrement pour être en communion avec Dieu, et ensuite seulement pour le servir. Considérons ce qui se passait dans le Jardin d’Eden : Dieu aimait s’y promener et rencontrer Sa créature. Il est normal de travailler, mais ralentissons le pas par moment pour ne pas manquer Dieu et le bonheur qu’Il veut nous offrir.

Pour Wong la persécution et la cellule ont été l’occasion de ralentir pour pouvoir communier avec Dieu.

L’exemple du Christ

Le Christ Jésus Lui-même se retirait dans les déserts et priait (Luc 5.15-16) : « On parlait de plus en plus de lui et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Mais lui, il se retirait dans les déserts et priait. »

Notre Maître nous a laissé un exemple à copier. Il savait s’arrêter et s’isoler, se construire sa propre « cellule » en se mettant à l’écart. Nous devrions certainement le faire aussi.

Si nous voulons que Dieu soit plus réel pour nous, trouvons une allure spirituelle, un rythme spirituel pour que nous puissions Le connaître, avant de vouloir Le servir. Construisons cette cellule qui deviendrait le jardin où Dieu vient deviser avec nous.

Sachez que Je suis Dieu

Le psaume 46, au verset 10 nous donne cette ordre du Seigneur « Sachez que je suis Dieu ».

Est-ce que je reconnais vraiment qu’Il est Dieu et que je ne suis rien, et que je ne mérite rien ? 

Qu’est-ce que Dieu ?

Le Petit Catéchisme de Westminster répond :  « Dieu esprit, infini, éternel, et immuable dans son être, sa sagesse, sa puissance, sa sainteté, sa justice, sa bonté, et sa vérité. »

Selon la définition de Strong : « Dieu est l’esprit infini et parfait en qui toutes choses ont leur origine leur soutien et leur fin »

Ce Dieu là nous a été révélé via la personne de Jésus Christ, Parole devenue chair, qui a apporté la grâce, le pardon et a prêché l’évangile du Royaume de Cieux, appelant tout homme à la repentance à Le suivre.

Confessons et n’hésitons pas à proclamer ce Dieu là qui fait des merveilles dont nous sommes témoins !

Quels que soient les avis de tempête de la vie, le croyant confiant en Son Dieu souverain ne les redoute pas et reste accroché à Son Dieu !

Dans le texte le verbe connaître, en hébreu, signifie faire l’expérience de Dieu, il s’agit d’expérimenter Dieu au quotidien et non pas accumuler des masses de connaissances théoriques sur Lui. 

Nous devons avoir notre cellule où nous nous enfermons, où nous refusons de nous laisser distraire par quoi que ce soit, pour connaître ce face-à-face avec Dieu et expérimenter Son pardon, Son amour, Sa fidélité et booster notre confiance en Lui.

Nous sommes trop souvent enclins à nous mettre sur le devant de la scène. Nous pensons être dignes de quelque chose de la part de Dieu. Nous avons tendance à croire que Dieu nous doit quelque chose parce qu’on aurait fait notre part, ou qu’Il nous bénit parce que nous avons bien agi. 

Qui sommes-nous pour prétendre à quoi que ce soit ? Dieu est Dieu, et comme le dit le Psaume 8.4 : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? ».

La leçon d’un chrétien torturé en Egypte

Amar, un chrétien en Egypte, a été arrêté et torturé, pendu par les pouces, il refusa de révéler son réseau à la police. Il a été placé dans un caisson carré en pierre, d’un mètre cinquante de largeur, dans un noir profond, dans la solitude. On lui donné de la nourriture et de l’eau que tous les trois jours. Cette torture est réputée rendre les gens fous dès le huitième jour. Au bout de quelques jours, il sentait que sa santé mentale lui échapper, des voix l’accusaient, lui disaient qu’il n’avait aucune valeur, ses pensées étaient envahies des choses terribles qu’il avait pu faire. Mais Dieu est intervenu et Lui a fait prendre conscience que le Christ l’aimait toujours même dans ce moment-là, même dans cet état, assis dans ses excréments, conscients de tous ses péchés et sa foi en miettes. Ses geôliers ont été surpris de voir qu’il a survécu quinze jours à ce traitement.

Selon Amar, le désert est un lieu où Dieu nous entraîne pour nous montrer combien nous sommes tout à fait indignes et cela nous vide de tout orgueil. En contrepartie, l’amour de Christ dont il nous remplit est d’autant plus grand que nous sommes vides !

Nous avons besoin de nous humilier devant Dieu, reconnaître que nous sommes indignes et que nous avons besoin de Lui.

Dieu nous conduit parfois dans le désert pour que nous reconnaissions que nous sommes indignes et que nous reconnaissions, que nous sachions qu’Il est Dieu. 

Le psaume 46 au verset 2 nous rassure : « Dieu est pour nous »« Dieu est pour moi »« Dieu est pour toi qui a fait la paix avec Lui », Il est « refuge et un appui »« un abri »« un secours toujours présent ». C’est lorsque nous n’avons plus rien que nous sommes en mesure de reconnaître que Dieu est Dieu et que rien ni personne ne L’égale. Ce Dieu si grand est avec nous, Il est pour nous (Psaume 46.12).

Cette idée est répétée tout au long de la Bible, comme dans le psaume 100.1-3 : « Acclame l’Éternel, ô terre tout entière ! Servez l’Éternel avec joie ! Entrez en sa présence avec des chants joyeux! Sachez que c’est lui seul, l’Éternel, qui est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, nous lui appartenons, et nous sommes son peuple, le troupeau de son pâturage. »

Quelle doit-être notre attitude ? 

Souvent notre nature nous pousse à réclamer un dû, une faveur, une récompense, une reconnaissance.

La Bible nous apprends ces choses nous seront données là-haut dans le ciel, comme il est dit par exemple dans 1 Pierre 5.4 : « Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire ».

Quel est donc mon rôle et ma position sur cette terre ?

La Bible nous enseigne que nous sommes des serviteurs et même des serviteurs inutiles.

Nous lisons dans Luc 17.7-10 : « Supposons que l’un de vous ait un serviteur occupé à labourer ou à garder le troupeau. En le voyant rentrer des champs, lui direz-vous: « Viens vite, assieds-toi à table » ? Ne lui direz-vous pas plutôt : « Prépare-moi mon dîner, mets-toi en tenue pour me servir, jusqu’à ce que j’aie fini de manger et de boire ; ensuite tu mangeras et tu boiras à ton tour » ? Le maître doit-il une reconnaissance particulière à cet esclave parce qu’il a fait ce qui lui était commandé ? Bien sûr que non ! Il en est de même pour vous. Quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : « Nous ne sommes que des serviteurs sans mérite particulier ; nous n’avons fait que notre devoir. »

En face d’une telle grâce d’être serviteur pour un si grand Maître, choisissons une attitude de reconnaissance ! Quelques soient les épreuves que nous traversons.

Si Dieu nous arrête c’est parce qu’Il a quelque chose à nous dire pour nous bénir et nous faire grandir.

La leçon d’un pasteur enfermé 6 ans au Vietnam

Le pasteur Ho Hieu Ha a fondé une église dans le sud du Vietnam, qui en 3 ans comptait 5 000 fidèles. Le 10/12/1983 le gouvernement a confisqué les bibles, fermé l’assemblée et emprisonné le pasteur Ho Hieu Ha. Le pasteur a vécu 6 ans dans une cage en fer, mais il a continué à témoigner de sa foi et 96 personnes ont donné leur cœur au Christ !

Il témoigne : « J’ai une théologie très simple : quand vous avez des problèmes, priez ! Quand vous avez plus de problèmes, priez davantage » ! Il souligne l’importance de la prière et la nécessité de rendre grâce en tout.

Conclusion

En ce dimanche où nous voulons nous souvenir de l’Eglise persécutée, reconnaissons les privilèges qu’il y a à vivre dans ce pays qu’est la France, où nous avons la liberté de nous réunir pour louer et adorer le Seigneur, ensemble avec les frères et sœurs. Nous avons des raisons d’être reconnaissants, des motifs de remercier le Seigneur : pour toutes les assemblées, pour l’accès aux Bibles, pour avoir autant de livres pour affermir notre foi, pour les biblistes, les théologiens, les facultés de théologie… Même si la vie n’est pas toujours facile, nous devons rendre grâce à Dieu 

Dans la persécution, on reconnait les vrais chrétiens, on reconnaît la grandeur de la foi.

L’un des moyens que Dieu utilise pour nous emmener à la maturité est la souffrance. Elle purifie et libère de ce qui est inutile, ce qui n’est pas de Dieu. 

Revenons sur ces paroles du pasteur Wang Ming-Dao : « Pour marcher avec Dieu, vous devez ralentir le pas ! Simplifiez votre vie et reconnaissez Dieu ! Nous avons premièrement été créés pour être en communion avec dieu et deuxièmement pour Le servir ! Si nous ne ralentissons pas le pas de temps en temps, nous allons manquer Dieu et le bonheur qu’Il veut nous offrir ! » 

Notre vie est bien souvent trop agitée, et même notre service pour Lui peut devenir effréné.

Dieu veut nous offrir l’immense privilège de passer plus de temps avec Lui et (re)découvrir qu’Il est le Dieu de l’univers.

Il faut remarquer que les paroles « Avec nous est l’Eternel des armées célestes ; nous avons pour citadelles le Dieu de Jacob » sont citées deux fois dans notre psaume.

Que souhaiter de meilleur que cette relation intime avec l’Eternel des Armées et d’être en sécurité dans Sa citadelle ?

Rappelons-nous les trois injonctions de ce psaume : 

  • v.9 « Venez » : c’est un appel à contempler ce que Dieu fait, le monde sans dieu appelle à la paix, mais seul Dieu donne la paix
  • V.11 « Arrêtez » : c’est un appel à savoir s’arrêter dans le stress de nos journées
  • V.11 « Reconnaissez » : Prenons conscience que Dieu vient aussi à notre secours dans nos détresses personnelles.

Lâchez les armes et reconnaissez que je suis Dieu

Prions pour nos frères et sœurs persécutés. Nous devons avoir le sens de la responsabilité. Lorsque nos frères souffrent de par le monde, c’est nous qui souffrons, car il y a une seule tête, le Christ, un seul corps et un seul Esprit !

Il nous faut nous aussi prendre notre part : prier pour eux et investir pour eux au lieu de gaspiller nos ressources dans des choses terrestres, nous devons renoncer au futile. Revoyons nos priorités !

Donnons de l’argent pour les encourager, pour aider à acheter vêtements et nourritures, pour envoyer des bibles…

Portes Ouvertes nous propose 4 sujets de prières particuliers : 

  • Alimjan Yimit, en prison en Chine depuis 12 ans. Il a été condamné depuis 2009, en réalité en raison de ses activités pastorales. Prions pour que les 3 années qui lui restent à purger lui paraissent courtes.
  • Shagufta Kauzar, en prison depuis 7 ans, au Pakistan. Elle occupe la même cellule qu’occupait Asia Bibi. Elle et son mari ont été condamnés à mort pour blasphème. Prions pour qu’ils soient innocentés et libérés.
  • Kiflu Gebremeskel, en prison depuis 16 ans en Erythrée. Il a été arrêté en 2004 à Asmara et il n’est jamais ressorti. Il n’y a pas eu de procès. Son épouse et ses 4 enfants n’ont pas pu lui rendre visite. Prions pour sa survie dans des conditions très dures et qu’il tienne ferme.
  • Mohamed Vafadar en Iran, en prison depuis 5 mois. Vivant à Rasht, il a été condamné à 5 ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale ; Prions pour ce chrétien d’arrière-plan musulman afin que sa foi ne défaille pas.

Le Christ Jésus a affirmé Matthieu 5.10 « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

Le Christ nous dit « A cause de moi, heureux vous êtes ! ».

Nous mettons ce jour à part, pour mettre de côté nos préoccupations habituelles et porter en prière nous frères et nos sœurs de l’Eglise, persécutés à cause de leur foi. Que Dieu continue à faire croître l’Église persécutée. Portons devant le trône de la Grâce nos frères et nos sœurs.

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